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mardi 23 mars 2010

Grippe A-H1N1: la facture ne sera pas celle dénoncée

Le coût serait dix fois moins élevé au final

La responsabilité de l'OMS et la part du gouvernement

24 avril 2009: L’OMS annonce une centaine de cas de grippe, due à un nouveau virus, classé A-H1N1, au Mexique et aux Etats-Unis
16 juillet: La France annonce la commande de 94 millions de doses de vaccins auprès de trois laboratoires: Sanofi, GlaxoSmithKline et Novartis.
30 juillet: Premier décès en métropole, à Brest, d’une jeune fille fragilisée par une infection pulmonaire sévère.
20 octobre: Début de la campagne de vaccination dans les hôpitaux, dont les personnels sont prioritaires.
11 novembre: Un cas "probable" de syndrome de Guillain-Barré, une maladie rare du système nerveux, est signalé après vaccination, par le ministère de la Santé.
12 novembre: Début de la campagne de vaccination, gratuite et non-obligatoire, dans des centres de vaccination. Lire PaSiDupes L'opposition développe une campagne de peur des vaccins et de dénigrement de l'action préventive gouvernementale. Lire PaSiDupes et l'engouement de Toulouse

4 janvier 2010 : La France annonce son intention de revendre à l’étranger une partie de son surplus de vaccins et résilie près de la moitié des commandes, soit 50 millions de doses. Lire PaSiDupes
On apprend que deux vaccins ne sont pas nécessaires et qu'un seul suffit aux volontaires.
12 janvier : La ministre française de la Santé fait face à la polémique politicienne de l’opposition à l’Assemblée visant la gestion de la pandémie de grippe A(H1N1), qualifiée d’échec. Lire PaSiDupes
13 janvier : La vague épidémique de grippe A-H1N1 en France s'éloigne alors que seulement 5,5 millions de volontaires sont vaccinées, en dépit de la contre-campagne. Lire PaSiDupes
30 janvier : Fermeture des centres de vaccination.
1er février: Les vaccins sont vendus en pharmacie et les médecins peuvent vacciner dans leur cabinet.
24 février: Création d'une commission d'enquête parlementaire sur la grippe A.

Ce qui reste de la polémique du coût des doses

La prévention
Le gouvernement s’est donc mis en ordre de bataille pour une véritable guerre contre un virus qui, selon l'OMS, devait frapper la population et faire perdre plusieurs points de PIB à l’économie nationale. En période de crises, financière puis économique, internationales, chaque fluctuation du PIB importe aux responsables en charge mais indiffère les observateurs inactifs primaires. La grippe A a fait 302 victimes en France… bien moins qu’une grippe saisonnière ordinaire. Un bilan Les moyens déployés ont-ils été disproportionnés, comme l'affirment les observateurs, rétrospectivement ?
Le coût
La France indemnisera les laboratoires pharmaceutiques à hauteur de 48 millions d'euros en contrepartie des 50 millions de vaccins annulés.

Selon Le Figaro , le ministère de la Santé aurait conclu un accord avec trois laboratoires pharmaceutiques concernant les 50 millions de doses de vaccins annulées sur les 94 millions commandées pour faire face à l'épidémie de grippe A.
Au final, l'Etat devrait débourser 48 millions d'euros.
Et alors que la ministre Roselyne Bachelot avait annoncé en janvier dernier que la France ne paierait pas les vaccins non-livrés, les négociations - effectuées laboratoire par laboratoire par l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) - ont été difficiles. "Cela a été assez viril, mais correct", estime un négociateur.

A l'été 2009, la France avait commandé des millions de doses à quatre laboratoires pharmaceutiques, à savoir GlaxoSmithKline (GSK), Sanofi-Pasteur, Novartis et Baxter. Au vu du nombre restreint de vaccins commandés, ce dernier a échappé aux annulations de commandes. Mais les autres ont réclamé un traitement identique. L'Eprus a donc fixé les indemnités à 16% du montant de la commande non livrée.

Toutes les doses commandées n'ont pas été fabriquées.
En fixant un plafond maximal de 50 millions d'euros, le gouvernement avait dès le départ annoncé la donne, prenant en compte l'interruption de la fabrication.
L'établissement chargé de négocier les indemnités est parvenu à un accord avec le laboratoire suisse Novartis qui recevra 10,5 millions d'euros. De son côté, GSK a pris acte de la proposition de l'Etat s'élevant à 36 millions d'euros. Côté français, les tractations ont été encore plus difficiles puisque Sanofi Pasteur n'avait pas encore, lundi soir, accepté les deux millions d'euros proposé par le ministère de la Santé pour les 11 millions de vaccins annulés. D'après Le Figaro, le laboratoire "hésitait encore à signer la transaction ou à engager un recours".
La gestion de l'épidémie sera également au cœur des discussions mardi après-midi au Sénat.

Roselyne Bachelot sera entendue par la Commission d'enquête sur le grippe A.
La ministre de la Santé devra en effet s'expliquer sur le rôle des laboratoires pharmaceutiques, mais également sur la mise en place d'un dispositif jugé, par beaucoup, démesuré.
Les critiques les plus virulentes proviennent d'observateurs partisans d'une prise de risque et de polémistes patentés malveillants. Lire PaSiDupes sur les complotistes

2 commentaires:

  1. D'apres France Info, le coût de la grippe A ( sans compter les masques) est de 670 millions d'euros ( et non de 48). Mais ce sont surement des "polémistes malveillants"...

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  2. "esprit + faible que les critiques aisés"mars 26, 2010

    A François

    France Info, polémistes bienveillants: ç a démarre mal...

    48 millions d’euros seront payés compte tenu que 350 millions de doses ont été annulées

    Pour le reste, la Commission parlementaire a admis que : « Elle [la Ministre de la Santé] n’a fait que son devoir, appliquer un principe constitutionnel, le principe de précaution. »

    En revanche, les exégètes et opposants ne sont pas soumis au principe de précaution, ni de pudeur recommandable aux observateurs inactifs.

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