Il n'est jamais trop tard pour faire équipe
Le sénateur UMP de la Vienne n'a pas souhaité se jeter dans la mêlée des régionales. Aucun des ministres candidats n'y a fait merveilles: Jean-Pierre Raffarin a donc su prendre le vent.
Dès le lendemain, l'ancien premier ministre a préconisé « un pacte majoritaire » sur les réformes pour "un peu plus de changements concrets dans la vie quotidienne des gens", pacte que ses amis n'avaient pas consenti pour les régionales.
L'opposition se garde bien de rendre grâce à l'action des chiraquiens et villepinistes, eux aussi « rassemblés et solidaires » à leur façon . Lire PaSiDupes
La leçon sera-t-elle comprise ?
"Il y a des leçons à tirer. Pour le gouvernement d'abord, je pense qu'il faut faire en sorte maintenant qu'on écoute les Français. Et pour moi, c'est un peu moins d'annonces de réformes et un peu plus de changements concrets dans la vie quotidienne des gens", a-t-il estimé sur Canal+, jugeant que "le discours de la réforme globale est insuffisant" et que le vote des Français n'était pas "innocent". L'abstention de la droite ne l'était pas davantage.
"L'essentiel pour moi, c'est de faire en sorte qu'il y ait un pacte majoritaire entre le gouvernement et le Parlement (...), que l'on décide ensemble les quatre ou cinq grandes réformes que nous voulons mener dans les 18 mois utiles qu'il reste avant la prochaine élection présidentielle", a proposé l'ancien Premier ministre. "Il nous faut nous engager sur quelque chose de précis, quelque chose de très clair, pas 40 réformes", en suggérant que l'abandon de la taxe carbone pouvait "être une réponse concrète".
Jean-Pierre Raffarin a également eu la malice de préciser que, malgré des sondages démobilisateurs et une avalanche d'analyses défavorables et d'accusations injustes, ajoutées à des polémiques sur tous les sujets en provenance de l'opposition, de sa presse dévouée et des acteurs associatifs, les résultats des élections régionales néanmoins étaient pour lui une "surprise". "On ne s'attendait pas à ce que les régionales de 2010 apportent un résultat inférieur aux régionales de 2004", a-t-il insisté.
L'ancien président de l'UMP a enfin préconisé certains changements que son parti. "Sans doute que notre organisation n'est pas suffisamment proche du terrain, sans doute pas assez démocratique, trop de nominations et pas assez d'élections."
Le remaniement ministériel qui se profile devrait lui donner une première satisfaction.
Le sénateur UMP de la Vienne n'a pas souhaité se jeter dans la mêlée des régionales. Aucun des ministres candidats n'y a fait merveilles: Jean-Pierre Raffarin a donc su prendre le vent.
Dès le lendemain, l'ancien premier ministre a préconisé « un pacte majoritaire » sur les réformes pour "un peu plus de changements concrets dans la vie quotidienne des gens", pacte que ses amis n'avaient pas consenti pour les régionales.
L'opposition se garde bien de rendre grâce à l'action des chiraquiens et villepinistes, eux aussi « rassemblés et solidaires » à leur façon . Lire PaSiDupes
La leçon sera-t-elle comprise ?
"Il y a des leçons à tirer. Pour le gouvernement d'abord, je pense qu'il faut faire en sorte maintenant qu'on écoute les Français. Et pour moi, c'est un peu moins d'annonces de réformes et un peu plus de changements concrets dans la vie quotidienne des gens", a-t-il estimé sur Canal+, jugeant que "le discours de la réforme globale est insuffisant" et que le vote des Français n'était pas "innocent". L'abstention de la droite ne l'était pas davantage.
"L'essentiel pour moi, c'est de faire en sorte qu'il y ait un pacte majoritaire entre le gouvernement et le Parlement (...), que l'on décide ensemble les quatre ou cinq grandes réformes que nous voulons mener dans les 18 mois utiles qu'il reste avant la prochaine élection présidentielle", a proposé l'ancien Premier ministre. "Il nous faut nous engager sur quelque chose de précis, quelque chose de très clair, pas 40 réformes", en suggérant que l'abandon de la taxe carbone pouvait "être une réponse concrète".
Jean-Pierre Raffarin a également eu la malice de préciser que, malgré des sondages démobilisateurs et une avalanche d'analyses défavorables et d'accusations injustes, ajoutées à des polémiques sur tous les sujets en provenance de l'opposition, de sa presse dévouée et des acteurs associatifs, les résultats des élections régionales néanmoins étaient pour lui une "surprise". "On ne s'attendait pas à ce que les régionales de 2010 apportent un résultat inférieur aux régionales de 2004", a-t-il insisté.
L'ancien président de l'UMP a enfin préconisé certains changements que son parti. "Sans doute que notre organisation n'est pas suffisamment proche du terrain, sans doute pas assez démocratique, trop de nominations et pas assez d'élections."
Le remaniement ministériel qui se profile devrait lui donner une première satisfaction.
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