On solde, ville par ville : tout doit partir !
'Loser' prétentieux, mais loser, Bayrou, candidat à la mairie de Pau, n’arrive pas à la cheville de Poulidor, éternel deuxième, de qualité, celui-là. Troisième à la présidentielle, au plan local, il est en ballottage défavorable à l’issue du premier tour de la municipale : retour à la terre, aux réalités et à la modestie.
Au plan national, le MoDem, son parti, sa danseuse, espérait atteindre les 7% mais ne totalise finalement que 3,74% des suffrages. La chef des Guides de France, en uniforme bleu et blanc, Marielle de Sarnez prend des airs ravis, à grands effets de mains crochues, mâchoire prognathe agressive et sourire carnassier à dents grises. Et pourtant, François Bayrou est l’homme le plus demandé de France cette semaine : la bipolarisation flatte son ego ! On parle encore de lui… Pour combien de temps encore ? Que vont devenir ses électeurs qui voudraient couler avec leur navire, avec son capitaine.
Son pouvoir de nuisance, c’est ce qui reste MoDem.
Il penche du côté où il va tomber, faisant à l'inverse tomber ceux qui n'ont pas l'heur de lui plaire. Il est en effet en position de renvoyer de bons joueurs sur le banc de touche de 37 villes de plus de 30.000 habitants. C’est à dire que les choix d’alliance du parti tous azimuts, qui sont négociés ville par ville, vont influer sur les résultats du deuxième tour. C’est toutefois lui faire beaucoup d’honneur et enterrer un peu vite les extrêmes des deux bords.
Les tractations et annonces se multiplient avant le dépôt définitif des listes à 18h ce soir. Voici un bilan du positionnement du MoDem dans les villes-phares : il est provisoire et officiel.
Le MoDem fusionne avec la gauche (6)
Marseille
'Loser' prétentieux, mais loser, Bayrou, candidat à la mairie de Pau, n’arrive pas à la cheville de Poulidor, éternel deuxième, de qualité, celui-là. Troisième à la présidentielle, au plan local, il est en ballottage défavorable à l’issue du premier tour de la municipale : retour à la terre, aux réalités et à la modestie.
Au plan national, le MoDem, son parti, sa danseuse, espérait atteindre les 7% mais ne totalise finalement que 3,74% des suffrages. La chef des Guides de France, en uniforme bleu et blanc, Marielle de Sarnez prend des airs ravis, à grands effets de mains crochues, mâchoire prognathe agressive et sourire carnassier à dents grises. Et pourtant, François Bayrou est l’homme le plus demandé de France cette semaine : la bipolarisation flatte son ego ! On parle encore de lui… Pour combien de temps encore ? Que vont devenir ses électeurs qui voudraient couler avec leur navire, avec son capitaine.
Son pouvoir de nuisance, c’est ce qui reste MoDem.
Il penche du côté où il va tomber, faisant à l'inverse tomber ceux qui n'ont pas l'heur de lui plaire. Il est en effet en position de renvoyer de bons joueurs sur le banc de touche de 37 villes de plus de 30.000 habitants. C’est à dire que les choix d’alliance du parti tous azimuts, qui sont négociés ville par ville, vont influer sur les résultats du deuxième tour. C’est toutefois lui faire beaucoup d’honneur et enterrer un peu vite les extrêmes des deux bords.
Les tractations et annonces se multiplient avant le dépôt définitif des listes à 18h ce soir. Voici un bilan du positionnement du MoDem dans les villes-phares : il est provisoire et officiel.
Le MoDem fusionne avec la gauche (6)
Marseille
Lille
Melun
Asnières
Chartres
Poissy
Le MoDem fusionne avec la droite (3)
Toulouse
Le MoDem fusionne avec la droite (3)
Toulouse
Colombes
Metz
Le MoDem y va seul (6)
Paris
Le MoDem y va seul (6)
Paris
Pau
Saint-Etienne
Aix-en-Provence
Belfort
Quimper
Le MoDem, absent du second tour, ne donne pas de consignes de vote (3)
Si les électeurs du MoDem sont restés des UDF, ils pourraient pencher à droite à
Strasbourg
Le MoDem, absent du second tour, ne donne pas de consignes de vote (3)
Si les électeurs du MoDem sont restés des UDF, ils pourraient pencher à droite à
Strasbourg
Caen
Blois
On observe que, sur le papier, les forces s’équilibrent et que l’importance du MoDem est quelque peu surfaite. D’autant que certains centristes, au premier tour, ont pu exprimer un vote sanction, sans approuver la gauche, mais retrouver leurs esprits au deuxième tour.
Les électeurs restent libres de leurs votes.
Les électeurs restent libres de leurs votes.
L'abstention aurait un impact autrement plus décisif que les humeurs du couple Bayrou-Sarnez.
Cher monsieur,
RépondreSupprimerJe trouve votre ton caustique, ce qui est normal pour un blog satirique d'opinion.Toutefois, il ne faudrait pas laisser aller votre plume jusqu'au mensonge.
Les 4 % du Modem au niveau national englobent tous les votes, yc dans les villes et villages ss candidat Modem. Ils font 16 % là où le Modem était présent de façon autonome. Au total, sur près de 350 villes où se présentaient des listes autonomes, le Modem recueille en moyenne près de 16% des voix.
C'est peut être pour cela, que d'aucuns à gauche et à droite lui proposent des alliances/fusions de circonstance. Parce que les élus du Modem sont ss doute plus fréquentables que les candidats des extrêmes, et que de toute façon, la politique locale se fait souvent au centre.
Pensez vous qu'il y ait plus de cohérence politique à l'UMP qu'au PS, pour plaider une compatibilité à sens unique ?
Cordialement,
PaSiDupes n'a pas tort comme vous le dites! Que le MoDem ne représente que 4% aux municipales, c'est un fait!
RépondreSupprimerQue le MoDem ne soit pas représenté dans toutes les villes et villages, ou mal représenté, démontre la désaffection, voire le désintérêt, du pays pour un parti confidentiel dévoué à un seul homme. Ne soyez pas nostalgique des 16% d'antan et voyez plutôt les choses en face.
Lorsqu'il a déniché des amateurs ou des transfuges ambitieux, le MoDem tourne généralement autour de 5 ou 6% aux municipales, et parfois moins pour faire cette moyenne que vous contestez. Moins de 4% pour la tête de liste MoDem à Marseille: désolée!
Le MoDem est issu de l'UDF à laquelle il doit beaucoup et qui ne s'acoquinait guère avec le PS, encore moins avec le PCF et surtout pas avec les trotskistes comme maintenant. Et si ça ne vous dérange pas, c'est votre choix, qui vous honore.
Des alliances avec la droite auraient été 'historiquement' naturelles. Mais le MoDem de Bayrou a choisi de couper le cordon ombilical au risque de s'amputer de ses forces vives (Nouveau Centre, par ex): le bébé exsangue est-il viable?
Bon appétit au PS qui a déjà assimilé le PC. A qui le tour, croyez-vous?
Si vous êtes devenus aussi indigestes et imbuvables qu'il y paraît, la gauche vous vomira.
En attendant, il vous prend l'aile ou la cuisse qui vous feront défaut dès dimanche soir, avant de vous plumer lundi matin à l'aube.
Réfléchissez aux conséquences d'une politique suicidaire... Mais on peut aussi être "autonome" et favorable à l'euthanasie!