Sarkozy arriverait toujours largement en tête, si la présidentielle était à refaire

Bataille de sondages manipulés
Nicolas Sarkozy arriverait toujours largement en tête au premier tour avec 32% des intentions de vote, contre 26% à Désirdavenir Royal, l'ancienne candidate socialiste.

Mais le magazine Marianne, qui s’est livré à une odieuse campagne de peur durant la présidentielle, arrive aux municipales avec un sondage CSA qui donne –ô surprise- 51% des voix à Sa Cynique Majesté Royal au deuxième tour. Certains sondages arrivent à point nommé, dans le respect des électeurs et de la vérité.
Mais nous ne votons ni pour la tique Royal, ni pour le réformateur présidentiel, mais pour des gestionnaires communaux. Les journalistes de Marianne se donnent beaucoup de mal pour garantir toute l'objectivité dont ils sont capables à leurs lecteurs... Ils se sont donc encore livrés à une manœuvre cousue de fil rose orangé en s’acoquinant à des sondeurs amis pour manipuler l’opinion. Besoin de crédibilité ?

Sarkozy en baisse parce qu'il est "très engagé"
Avec ses moyens intellectuels limités, sa concurrente se contente de prendre le contre-pied de tout ce que le pouvoir entreprend. En revanche, le Président s’implique personnellement et ne se cache pas dans le transformateur Fillon, comme c’était la tradition, à laquelle s’accrochent les conservateurs de la gauche sans projet ni imagination.
François Fillon a estimé jeudi soir sur France 3 que Nicolas Sarkozy reculait dans les sondages parce qu'il est "très engagé", concentrant ainsi sur lui "un certain nombre de critiques et de mécontentements" justifiés ou suggérés par une campagne haineuse de charognards revanchards. "On est dans le moment le plus difficile" après une série de réformes qui n'ont pas "donné d'effets parce qu'il faut du temps", a ajouté le Premier ministre. Les cinq années seulement d’un quinquennat ne sont pas de trop. "Donc il n'y a rien d'anormal à cela". L'immobilisme n'est pas Sarkozyste.

Quant à l'écart de popularité à l'avantage de son Premier Ministre, "tout cela est assez absurde", a de nouveau jugé François Fillon, loyalement. "Entre 2007 et 2012, Nicolas Sarkozy va mettre en oeuvre le projet politique pour lequel les Français l'ont choisi. Moi j'essaie de faire mon travail à ma place : mon travail, c'est les réformes et à ma place, c'est sous l'autorité du président de la République et sous le contrôle du Parlement. Le reste, c'est l'écume des jours", a-t-il ajouté.

Sarkozy travaille sur la longueur mais sans délai. Le PS et Sa Cynique Majesté Royal sacrifient le PS et se consacrent uniquement à leur noble tâche: abattre leur vainqueur et affaiblir la France.