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vendredi 14 mars 2008

A Marseille, Guérini, c'est le clientélisme

Guérini régale aux frais de la collectivité
Pour lui, tout homme à un prix.
Depuis son richissime Conseil général, il arrose,
mais ce n'est pas le logement social qui pousse !
Guérini , c'est l'oncle d'Amérique des électeurs des Bouches du Rhône,
voire même le parrain des socialistes.
Même ceux qui ne peuvent le voir, ni en photo, ni au naturel, le recoivent à la maison: on tombe sur son portrait à chaque page du Magazine de la région: on ne peut lui échapper !
PaSiDupes a déjà révélé que
- le Président du Conseil général invite facilement au CG pour de copieux buffets (le dernier à la veille du 1er tour à l'occasion de la Journée internationale de la Femme);
- ou que les collégiens sont informatisés jusqu'aux dents (opération Ordina 13): ordinateur à la maison fourni à toutes les familles, sans distinction de ressources, et les ados ont reçu des clés USB du Père Jean-Noël, cette année justement...
Nous pouvons ajouter que lorsque les Men in Black du Conseil général débarquent dans les collèges, les profs ne sont plus maîtres de leur enseignement, outre que ces 'missi dominici' sont hautains.
La vaste salle de spectacle marseillaise, le Dôme, possède un carré VIP, réservé au personnel du Conseil général et aux amis du CG: ce large espace reste longtemps vide et se peuple d'individus d'une espèce supérieure au regard toisant la masse. D'après nos sources, on n'y sert pas le champagne...
Nous avons aussi appris par nos amis lecteurs que dans le premier secteur, où Mennucci se présente, les passants ont eu droit à une distribution de cadeaux, à l'aveugle: ratissage extra large !
Un rateau le 16 mars est la réponse adéquate au ratissage...
Les Marseillais sont-ils tous des africains du 19° siècle que la gauche leur achète avec de la verroterie: les électeurs peuvent exiger d'eux la repentance coloniale et les sanctionner dimanche...
VOIR et ENTENDRE pour en savoir plus:
Et qu'écrit L'Express en décembre 2007 à son sujet?
"Fidèle à la culture méditerranéenne et aux délices de la vie politique marseillaise, Jean-Noël Guérini s'est aussi préoccupé de tisser ses réseaux. Et de s'adonner au clientélisme le plus classique. Il faut dire qu'avec un budget de 2 milliards d'euros en 2007, le conseil général, l'un des plus riches de France, peut se montrer généreux. D'autant que sa gestion, plutôt prudente, lui donne de substantielles marges de manœuvre. Pas moins de 136 millions d'euros sont ainsi distribués aux communes du département, souvent à travers des contrats d'objectifs. De quoi s'attirer la reconnaissance de nombreux édiles, de gauche et de droite, de leurs électeurs et d'entrepreneurs heureux bénéficiaires des chantiers engagés. On comprend pourquoi le président Guérini fut ovationné lors de la dernière assemblée générale du BTP du département.
L'équité dans la répartition des mannes du conseil général est toutefois vivement contestée par certains élus. Tel Jean Bonfillon, maire (divers droite) de Fuveau, qui s'étonne que sa commune ait reçu, en 2006, le même montant de subventions (100 000 euros) que l'association locale des Amis de l'instruction laïque [AIL], relais zélé du Conseil général. Saintes-Maries-de-la-Mer et Roquevaire, mairies UMP, seraient aussi «punies» par le président du Conseil général. Sans oublier Venelles, qui ne disposerait plus d'aucune aide du département, et Marseille, dont les édiles de droite dénoncent l'aumône que le conseil général consentirait à la municipalité. «Guérini fonctionne assez au feeling avec les élus locaux, note un conseiller UMP. Il peut donc manifester de l'ostracisme envers certains, même à gauche.» L'homme semble être plutôt rancunier. Il n'a, en particulier, pas encore digéré le redécoupage de certains cantons, en 2004, qui nourrit, à l'époque, bien des espoirs de conquête à droite. «On a voulu m'abattre! s'indigne théâtralement ce personnage aux accents pagnolesques, mais je me suis battu et mes adversaires ont subi une lourde défaite.» Reste que, «depuis, confie sa camarade en corsitude Maryse Joissains-Masini, maire (UMP?, réélue) d'Aix-en-Provence, les financements sont plus durs à obtenir. Mais la fêlure se colmate».
Une France plus 'juste'?...

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