La France parle a tout le monde, mais la presse de gauche boude la rencontre…
Lorsque le Président de la République reçoit le colonel Kadhafi, la gauche perd ses nerfs et condamne. Lorsque Shimon Pérès vient saluer Sarkozy, la gauche partisane s’intéresse à la robe de Carla…Cette gauche-là a une juste idée des valeurs. L’important ne lui a pas échappé : cette presse est tombée dans le caniveau, mais ne s’est pas redressée pour l’occasion. Après hurlements au loup lors de la visite du Lybien Kadhafi, les media militants n’ont pas retrouvé la sérénité et le ton juste pour la venue d’un président de gauche. En bref, ils ont refusé d’applaudir au concert des nations à l’Elysée.
Le président Shimon Pérès a débuté sa visite d'Etat lundi 10 mars. Cinq jours en France, avec Sarkozy, mais pas grand-chose dans la presse.
Pourtant, le président israélien est le premier dirigeant étranger à être reçu avec le protocole d'une visite d'Etat depuis l'élection de M. Sarkozy, en mai 2007. Il s'est réjoui d'avoir trouvé dans le président français "un ami véritable du peuple juif". M. Sarkozy, par la voix de son porte-parole David Martinon, a fait savoir, de son côté, que "la sécurité d'Israël ne se discutait pas et que la France serait toujours à ses côtés". "Ceux qui appellent de manière scandaleuse à sa destruction trouveront toujours la France face à eux, pour leur barrer la route", a-t-il prévenu.
Pourtant, Shimon Pérès (bientôt 85 ans) a dirigé le parti travailliste israélien et a été premier ministre d'Israël de 1984 à 1986 puis de 1995 à 1996. Il a été élu président de l'État d'Israël en juin 2007. C’est un camarade socialiste.
Pourtant Pérès a le profil pour plaire aux media : il est un fervent défenseur des accords d'Oslo et de l'autorité palestinienne. Mais, la considération du dirigeant israélien pour Sarkozy et la France les dérange… Le président Pérès s’est félicité du resserrement des liens franco-israéliens, malgré des divergences sur la poursuite de la colonisation, dont son homologue, Nicolas Sarkozy, a demandé "l'arrêt".
Pourtant, Nicolas Sarkozy a donc plaidé pour la création d'un Etat palestinien avant 2008.
Nicolas Sarkozy a aussi demandé "l'arrêt" de la colonisation israélienne en Cisjordanie, qu'Israël vient de relancer avec l'annonce de la construction de 750 nouveaux logements. "En tant qu'ami, je vous dis que la sécurité d'Israël passe par l'arrêt des colonisations", a dit N. Sarkozy, cité par M. Martinon. Le président français a aussi souligné que "la meilleure garantie de sécurité pour Israël c'était la création d'un Etat palestinien moderne, démocratique et viable avant la fin 2008".
Pourtant, le président israélien est le premier dirigeant étranger à être reçu avec le protocole d'une visite d'Etat depuis l'élection de M. Sarkozy, en mai 2007. Il s'est réjoui d'avoir trouvé dans le président français "un ami véritable du peuple juif". M. Sarkozy, par la voix de son porte-parole David Martinon, a fait savoir, de son côté, que "la sécurité d'Israël ne se discutait pas et que la France serait toujours à ses côtés". "Ceux qui appellent de manière scandaleuse à sa destruction trouveront toujours la France face à eux, pour leur barrer la route", a-t-il prévenu.
Pourtant, Shimon Pérès (bientôt 85 ans) a dirigé le parti travailliste israélien et a été premier ministre d'Israël de 1984 à 1986 puis de 1995 à 1996. Il a été élu président de l'État d'Israël en juin 2007. C’est un camarade socialiste.
Pourtant Pérès a le profil pour plaire aux media : il est un fervent défenseur des accords d'Oslo et de l'autorité palestinienne. Mais, la considération du dirigeant israélien pour Sarkozy et la France les dérange… Le président Pérès s’est félicité du resserrement des liens franco-israéliens, malgré des divergences sur la poursuite de la colonisation, dont son homologue, Nicolas Sarkozy, a demandé "l'arrêt".
Pourtant, Nicolas Sarkozy a donc plaidé pour la création d'un Etat palestinien avant 2008.
Nicolas Sarkozy a aussi demandé "l'arrêt" de la colonisation israélienne en Cisjordanie, qu'Israël vient de relancer avec l'annonce de la construction de 750 nouveaux logements. "En tant qu'ami, je vous dis que la sécurité d'Israël passe par l'arrêt des colonisations", a dit N. Sarkozy, cité par M. Martinon. Le président français a aussi souligné que "la meilleure garantie de sécurité pour Israël c'était la création d'un Etat palestinien moderne, démocratique et viable avant la fin 2008".
Shimon Pérès a ensuite participé à l'Elysée à un dîner d'Etat, après une cérémonie dans une synagogue parisienne à la mémoire des huit élèves d'une institution religieuse de Jérusalem-Ouest tués dans un attentat jeudi.
Lors du dîner, Shimon Pérès a rendu hommage à la France en rappelant qu'il était venu en France lors de la première guerre israélo-arabe, en 1947-1948, chercher des armes, alors que les appels à l'aide du nouvel Etat se heurtait au refus des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. La France, a-t-il rappelé, avait alors fourni à Israël des avions, des canons et des missiles.
M. Pérès, dont le pays célèbre le 60e anniversaire de sa création, fut aussi l'hôte du Salon du livre de Paris, jeudi, dans un climat de vive polémique. De nombreux pays arabes et musulmans ont décidé de boycotter cette manifestation pour protester contre le fait qu'Israël en est cette année l'invité d'honneur. "Je suis contre les autodafés, je suis contre le boycott des livres. Tous ceux qui prétendent lire des livres, s'ils ne lisent que les livres qui leur plaisent, c'est une pure perte de temps", a souligné le Président Pérès.
Ni Kadhafi, ni Pérès ne convient à la gauche. Mais qui lui convient donc ?
Allez savoir, mais ce n’est pas Sarkozy ! Peut-^tre elle-même, toutefois...
Je peux donner un exemple de personne que la Gauche trouve très bien: Tariq Ramadan, avec lequel José Bové et Laurent fabius tenaient un meeting il y a quelques années (2? au moment de la campagne interne du Ps, je crois).
RépondreSupprimerEst-il vraiment nécessaire de rappeler qui est cet individu?