Au PS, Pierre Larrouturou travaille pour la Charentaise
Pierrot Larrouturou s’est distingué en octobre 2004, en co-écrivant avec Michel Rocard un article dans Le Nouvel Observateur où il persistait et maintenait qu'un passage rapide et brutal aux 32 heures pouvait faire baisser le chômage. L’illuminé estime en 2007 que la semaine de 4 jours pourrait créer deux millions d'emplois.
Pierrot Larrouturou s’est distingué en octobre 2004, en co-écrivant avec Michel Rocard un article dans Le Nouvel Observateur où il persistait et maintenait qu'un passage rapide et brutal aux 32 heures pouvait faire baisser le chômage. L’illuminé estime en 2007 que la semaine de 4 jours pourrait créer deux millions d'emplois.
Voilà que maintenant le PS fixe son congrès en novembre et Pierre Larrouturou n’est pas content. Pour l'agronome improvisé économiste, c'est trop tard. Alors, il lance une pétition, invitant les responsables socialistes à se mettre au travail au plus vite. Avec Désirdavenir Royal, et craignant pour elle, il comprend que l'attente va être longue et va donner lieu à des guerres internes fatales au parti.
Larrouturou dérange depuis longtemps. Critique à l'égard des archaïsmes du PS, il est partisan d'une politique économique, sociale et écologique menée de concert avec les partenaires européens. Il n’est pas le seul…
Politicien de la dernière heure, ce terroriste catholique avait tenté de se présenter à l'élection présidentielle de 1995, mais sans succès. Politique fluctuant, il cotoyait alors Hervé Gaymard au Club de l’ANE. En 2007, il menaçait encore de se présenter à la présidentielle, dans le rôle de poil à gratter des ‘consciences’ socialistes (si on peut dire), trop occupées à ce déchirer plutôt qu'à travailler sur un programme cohérent. Il en est toujours au même point.
Larrouturou cherche toujours sa voie et ne sait pas brosser les dirigeants dans le sens du poil.
On l'apprécie comme boîte à idées, mais l'iconoclaste indispose. Lors du conseil du PS, ce mardi 25 mars, il est d’ailleurs privé de tribune « Je les embête, ils veulent que rien ne bouge! François Hollande a refusé que j'intervienne à la tribune du conseil national de mardi », reconnaît l’imprévisible. Et Hollande ne serait pas une bonne pâte?
Politicien de la dernière heure, ce terroriste catholique avait tenté de se présenter à l'élection présidentielle de 1995, mais sans succès. Politique fluctuant, il cotoyait alors Hervé Gaymard au Club de l’ANE. En 2007, il menaçait encore de se présenter à la présidentielle, dans le rôle de poil à gratter des ‘consciences’ socialistes (si on peut dire), trop occupées à ce déchirer plutôt qu'à travailler sur un programme cohérent. Il en est toujours au même point.
Larrouturou cherche toujours sa voie et ne sait pas brosser les dirigeants dans le sens du poil.
On l'apprécie comme boîte à idées, mais l'iconoclaste indispose. Lors du conseil du PS, ce mardi 25 mars, il est d’ailleurs privé de tribune « Je les embête, ils veulent que rien ne bouge! François Hollande a refusé que j'intervienne à la tribune du conseil national de mardi », reconnaît l’imprévisible. Et Hollande ne serait pas une bonne pâte?
Larrouturou n'épargne d’ailleurs personne, et le projet économique du nouveau président subit les foudres de l'économiste. Dans un entretien donné aux Inrockuptibles, Madame Irma voit même dans sa boule de cristal une démission de Sarkozy, en 2009, après les élections européennes. « Souvenez-vous des européennes de 1999 : Nicolas Sarkozy était en tête de liste. Son score fut si faible(12,8%) qu'après ces élections il s'est retiré de la vie politique pendant dix-huit mois[...], si les européennes de 2009 sont très mauvaises pour ses amis, Nicolas Sarkozy devra mettre son mandat à la disposition du peuple français ». Et si Larrouturou prenait dix-huit mois de repos, à son tour le temps de la réflexion.
Mais utopistes, Pierre Larrouturou répète qu'une quelconque remise en cause du pouvoir actuel, nécessite avant tout une opposition forte, unie, rassemblée autour d'un projet qui transcende les clivages. C’est bien tout le problème de la gauche…
Mais utopistes, Pierre Larrouturou répète qu'une quelconque remise en cause du pouvoir actuel, nécessite avant tout une opposition forte, unie, rassemblée autour d'un projet qui transcende les clivages. C’est bien tout le problème de la gauche…
Le bonhomme (en photo ci-dessus et aux faux airs de Bobo Baupin) a fondé le mouvement « Nouvelle Donne » (New Deal, excusez-le du peu), qui, s'inspirant selon lui des méthodes de Pierre Mendès France (IV° République), propose un nouveau contrat social, qui donnerait davantage la parole aux citoyens. Faire du neuf avec du Mendès-France, c’est tout de même une gageure et faire preuve d’un modernisme renversant.
"il persistait et maintenait qu'un passage rapide et brutal aux 32 heures pouvait faire baisser le chômage. L’illuminé estime en 2007 que la semaine de 4 jours pourrait créer deux millions d'emplois"
RépondreSupprimerMais c'est certain!
Je suis même convaincu qu'on peut aller encore plus loin!
Ce n'est même plus de l'ordre de la conviction, mais de la prophétie: en passant à une semaine de travail de 1h en 2 jours, on créera 100 millions d'emplois... dans le reste du monde, où toutes les entreprises françaises ou actuellement basées en France s'adresseront.
Même l'ANPE fera traiter les dossiers à l'étranger, les quelques heures de travail fournies par ses employés ne suffisant pas à traiter les millions de dossiers.
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"Nicolas Sarkozy devra mettre son mandat à la disposition du peuple français"
Pendant des années ils ont exiger la démission de Jacques Chirac-- et même "Chirac en prison!"
Nicolas Sarkozy à peine élu, et les voitures à peine brûlées pour punir els gens de n'avoir pas voté pour Mme Royal, la Gauche préparait déjà les banderoles réclamant sa démission.
La Démocratie n'est valable pour la Gauche que si l'on vote pour elle-- c'est le principe des véritables Dictateurs (toutes exclusivement de Gauche, d'ailleurs, depuis la défaite du Nazisme et du Fascisme lors de la Seconde Guerre Mondiale).