Contre aussi les suppressions de postes
11% de lycéens grévistes dans l'académie de Créteil.
11% de lycéens grévistes dans l'académie de Créteil.
Quelques milliers de lycéens ont manifesté à Paris, Lyon et Marseille, mais la marche des lycéens n’a guère motivé la presse aujourd’hui. Seulement deux agences de presse en rendent compte. Les commentateurs parviendront-ils à diverger ou seront-ils tous du même avis : la pensée unique ?
Partie peu avant 14H00 du Quartier Latin, derrière une banderole affirmant "Non, non, non aux suppressions de postes, lycéens en lutte contre la casse de l'Education", la manifestation a réuni dans l'académie de Créteil des élèves entourés de leurs maîtres , appelés à faire grève par une intersyndicale Snes-FSU-Snep-FSU-Snuep-FSU (FSU, trois fois, également largement CGT !) -FO-CGT et Sud-Education-Sundep, et des parents d'élèves. Sans parler des intermittents du spectacle syndical, qui sont de toutes les manifs, dans des rôles de composition divers, de médecins, d'avocats et de profs ou d'élèves aujourd'hui, comme l'a noté Bob.
La manifestation des enseignants, parents, lycéens et retraités contre les suppressions de postes dans les collèges et lycées, aurait réuni aujourd'hui jeudi 4.600 personnes selon la police, 6.000 pour les syndicats (environ 8000 personnes selon la Fidl, à moins que ce soit selon l’agence de presse (R) qui en rajoute !… ou ne s’est pas déplacée…). Elle a été arrêtée rue de Grenelle, aux abords du ministère de l'Education Nationale et s'est achevée près du ministère. Une délégation y a été reçue. La dispersion s'est ensuite amorcée dans le calme pour le goûter de 16H00.
La manifestation des enseignants, parents, lycéens et retraités contre les suppressions de postes dans les collèges et lycées, aurait réuni aujourd'hui jeudi 4.600 personnes selon la police, 6.000 pour les syndicats (environ 8000 personnes selon la Fidl, à moins que ce soit selon l’agence de presse (R) qui en rajoute !… ou ne s’est pas déplacée…). Elle a été arrêtée rue de Grenelle, aux abords du ministère de l'Education Nationale et s'est achevée près du ministère. Une délégation y a été reçue. La dispersion s'est ensuite amorcée dans le calme pour le goûter de 16H00.
"C'est le début d'un succès qui ne s'arrêtera pas tant que le gouvernement ne reviendra pas sur le retrait" des 11.200 suppressions de poste prévues pour la rentrée 2008, s’est emballée Hanna Boisson, déléguée du syndicat lycéen Fidl, qui avait appelé à la manifestation.
Pour elle, figée et représentative de la France de demain, "les suppressions de postes dans les lycées de banlieue sont en contradiction avec le plan 'Espoir banlieue' de Sarkozy".
Pour elle, figée et représentative de la France de demain, "les suppressions de postes dans les lycées de banlieue sont en contradiction avec le plan 'Espoir banlieue' de Sarkozy".
Les lycéens souhaitent constamment revenir en arrière. "Léo Moreau, vice-président de l'Union nationale lycéenne (UNL), a considéré que "C'est une réussite parce que des établissements qui jusqu'ici ne se mobilisaient pas vraiment sont venus". Il faudrait des exemples, parce que s’ils sont venus, d’autres non… Ils ont appelé le ministre de l'Education, Xavier Darcos, à "arrêter de nous dire que nous aurons les mêmes conditions d'enseignement l'année prochaine" avec 8.830 postes en moins dans le seul secondaire public.
Après leur grève glorieuse de mardi, des enseignants étaient encore hors de leurs classes à Créteil. Ceux du Snes-FSU ont demandé "un collectif budgétaire, le rétablissement des postes supprimés, l'abandon de la transformation des suppressions en heures supplémentaires et l'abandon de la réforme du bac professionnel en trois ans" [au lieu de deux !], selon Pierre Claustre, secrétaire académique du Snes-FSU pour Créteil.
Avec le printemps, les lycéens de la Fidl et de l'UNL sont dehors. Ils ont annoncé avoir appelé à manifester à nouveau mardi, dans toute la France. Le taux de réussite au bac sera-t-il encore plus élevé qu'en 2007, histoire de prouver que les journées de grèves, de manifestations et de défilés, d'occupation et de blocage des lycées pèsent moins que les réductions de postes?
"les journées de grèves, de manifestations et de défilés, d'occupation et de blocage des lycées pèsent moins que les réductions de postes"
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Il faut aussi savoir que:
- lorsqu'ils sont en classe, un bon nombre de ces professeurs (pas tous, certes, mais beaucoup trop) transforment leurs cours en "pré-manifestations" et "post-manifestations"
- les (vrais) élèves qui participent à ces manifestations aux motifs inventés sont dans la grande majorité les plus manipulables, précisément parce qu'ils ne font rien à l'école; ils n'écoutent pas, en travaillent pas, ne s'intéressent à rien, perturbent les cours; ils sont donc prêts à sauter sur la moindre occasion "officielle" de faire encore moins que rien.
Il en est de même pour les étudiants-- et c'est encore pire, dans la mesure où il est a priori bien plus facile de faire passer n'importe qui pour un étudiant que pour un collègien afin de bloquer l'accès.
Les vrais étudiants, qu'ils soient d'excellent niveau ou de niveau plus modeste, ie, ceux qui étudient vraiment, sont conscients des manipulations et ne se laissent pas entraîner; ils veulent étudier, aller en cours, aller en bibliothèque, travailler, apprendre-- et leurs professeurs, leur enseigner.
Les étudiants rééllement inscrits qui participent à ces blocages inqualifiables, niant à autrui la liberté d'enseigner et d'apprendre, nuisant ainsi à la culture, sont les étudiants les plus mauvais, qui n'auraient en fait jamais dû être étudiants parce qu'ils n'avaient pas le niveau-- ce sont les anciens collégiens et lycéens qui passaient leur temps à défiler dans la rue quand ils ne perturbaient pas les cours, et qui ont obtenu leur Baccalauréat à la faveur d'un niveau bien bas et de la notation généreuse des "Camarades professeurs révolutionnaires" reconnaissants, qui, d'une part, les récompensent, et d'autre part, punissent les non-manifestants, dont les notes, fruit de leur labeur, sont ainsi dévalorisées, et qui se trouvent ensuite à l'université les victimes des mêmes perturbateurs ignares qui, incapables d'aller trois mots de Français correctement ou de compter leurs doigts sans erreur, abandonnent les cours dès la deuxième semaine.
Les effectifs baissent considérablement dans le premier mois et le premier semestre, et le nombre d'étudiants restant en fin d'année (dès la première année) est le tiers du nombre d'inscrits au départ.
Pour dire à quel point les élèves en question sont assez peu favorisés intellectuellement, particulièrement enclins à l'endoctrinement, et finalement dangereux, lors des manifestations "anti-CPE", des Conseillers Principaux d'Education se sont vus agresser, caillasser, presque lyncher, par des élèves décérébrés qui obéissaient aux appels haineux, répétés, des Syndicats de Gauche à "faire la peau au CPE!", croyant qu'ils les invitaient (autorisaient) à "faire la peau au[i]x[/i] CPE!"
Je redoute énormément Mai(-Juin) 2008.
Après des mois d'occupation des Universités, avec détérioration et destruction de matériel et de documents, les Syndicats et les professeurs inconscients quie s'en font les complices s'étonnent:
- du manque de moyens (le budget servant à tout réparer)
- que les Universités françaises ne cessent de chuter dans les classements mondiaux, et reçoivent moins d'étudiants étrangers. Il faudra bientôt une catégorie spéciale pour elles, étant les seules au monde où les milliers d'étudiants ne peuvent recevoir la moitié des cours, ni bénéficier de toutes les ressources matérielles, pour lesquels ils ont payés, parce que quelques centaines de révolutionnaires assoifés de sang détruisent tout et les agressent (pour soit-disant sauver l'Education National en péril!).