La journée de la femme et, des garçons, c’est la fête !
A l’école, les filles réussissent mieux que les garçons ; c’est ce qu’on a toujours dit. Ce n’est pas un sondage, mais une étude qui le répète : c’est donc sérieux ! Le document est édité par le ministère de l'Education nationale vendredi, et paraît à la veille de la Journée de la femme : c’est donc officiel.
La journée de la femme est l’occasion de la flatter et lui faire plaisir. De même que le niveau scolaire ne baisserait pas, de même les filles réussissent scolairement mieux que les garçons. Les termes de la comparaison sont discutables et fonction de l’objectif à atteindre. Sexiste, probablement, féministe, sûrement : la guerre des sexes continue.
Les filles sortent plus diplômées du système éducatif, mais elles ne font pas les mêmes choix d'orientation, et là commence la différence, puisque la biologie n’a rien à y voir. C’est la société qui est incriminée. Les filles seraient dissuadées d’entreprendre des études de maths ou de physique, en vertu de préjugés tenaces, aussi douteux que l’affirmation que les filles et fils de milieux modestes seraient systématiquement dirigés vers des études courtes, les garçons vers l’industrie et les filles vers la vente.
L’éducation nationale est donc le première visée et fait de son mieux en publiant cette étude, le jour J… Pourtant un autre facteur est ignoré avec obstination, c’est le type d’éducation que les mères perpétuent et son impact sur le conservatisme sexiste: aux garçons le bleu, la mécanique et le bricolage qui dépanne les femmes; aux filles le rose, les tâches ménagères et la bonne cuisine qui retient les maris.
On en est pour l’heure à constater les conséquences.
Les filles, qui représentent 49,7% de l'ensemble des 14,8 millions d'élèves, apprentis et étudiants, sont tout d'abord "scolarisées plus longtemps", selon la brochure "Filles et garçons à l'Ecole, sur le chemin de l'égalité", disponible sur le site www.eduscol.education.fr. Est-ce une indication sur leur vivacité d’esprit ?
L'espérance de scolarisation à l'âge de deux ans est ainsi de 19,1 années pour les filles, contre 18,5 pour un garçon, selon des chiffres qui portent sur l'année 2005-2006.
Les filles sont plus souvent titulaires d'un bac général (163.796 contre 118.992) et les garçons d'un bac professionnel (58.136 contre 42.426). Aux unes l’imagination et aux autres la technologie.
En collège, le taux de réussite au brevet en 2006 était d'un peu plus de 82% pour les filles, contre près de 76% pour les garçons.
De même, pour la proportion d'une génération titulaire du baccalauréat en 2006: 70% des filles, contre 59% des garçons ont obtenu leur bac. Il s’agirait de savoir de quel bac on parle, car la différence entre un bac professionnel (ou même technologique) et un bac général est considérable.
Au primaire, les filles "redoublent moins souvent que les garçons quel que soit le milieu social d'origine". A noter aussi qu'elles sont meilleures en français mais que les garçons les devancent en mathématiques. Dès l’école élémentaire ! Est-ce génétique ? Surtout pas !
Dans le second degré, les filles vont davantage en ES (sciences économiques et sociales) et en L (littéraire) et les garçons en S (scientifique) et STI (Sciences et technologies industrielles).
Logiquement donc et sans surprise, on trouve "peu de filles en classes préparatoires scientifiques et peu de garçons en classes préparatoires littéraires", constate le document. Résultat: on compte "seulement 25% de femmes parmi les ingénieurs". Le top! On pourrait rêver qu'elles soient de "grandes chirurgiennes", mais non...
A l’école, les filles réussissent mieux que les garçons ; c’est ce qu’on a toujours dit. Ce n’est pas un sondage, mais une étude qui le répète : c’est donc sérieux ! Le document est édité par le ministère de l'Education nationale vendredi, et paraît à la veille de la Journée de la femme : c’est donc officiel.
La journée de la femme est l’occasion de la flatter et lui faire plaisir. De même que le niveau scolaire ne baisserait pas, de même les filles réussissent scolairement mieux que les garçons. Les termes de la comparaison sont discutables et fonction de l’objectif à atteindre. Sexiste, probablement, féministe, sûrement : la guerre des sexes continue.
Les filles sortent plus diplômées du système éducatif, mais elles ne font pas les mêmes choix d'orientation, et là commence la différence, puisque la biologie n’a rien à y voir. C’est la société qui est incriminée. Les filles seraient dissuadées d’entreprendre des études de maths ou de physique, en vertu de préjugés tenaces, aussi douteux que l’affirmation que les filles et fils de milieux modestes seraient systématiquement dirigés vers des études courtes, les garçons vers l’industrie et les filles vers la vente.
L’éducation nationale est donc le première visée et fait de son mieux en publiant cette étude, le jour J… Pourtant un autre facteur est ignoré avec obstination, c’est le type d’éducation que les mères perpétuent et son impact sur le conservatisme sexiste: aux garçons le bleu, la mécanique et le bricolage qui dépanne les femmes; aux filles le rose, les tâches ménagères et la bonne cuisine qui retient les maris.
On en est pour l’heure à constater les conséquences.
Les filles, qui représentent 49,7% de l'ensemble des 14,8 millions d'élèves, apprentis et étudiants, sont tout d'abord "scolarisées plus longtemps", selon la brochure "Filles et garçons à l'Ecole, sur le chemin de l'égalité", disponible sur le site www.eduscol.education.fr. Est-ce une indication sur leur vivacité d’esprit ?
L'espérance de scolarisation à l'âge de deux ans est ainsi de 19,1 années pour les filles, contre 18,5 pour un garçon, selon des chiffres qui portent sur l'année 2005-2006.
Les filles sont plus souvent titulaires d'un bac général (163.796 contre 118.992) et les garçons d'un bac professionnel (58.136 contre 42.426). Aux unes l’imagination et aux autres la technologie.
En collège, le taux de réussite au brevet en 2006 était d'un peu plus de 82% pour les filles, contre près de 76% pour les garçons.
De même, pour la proportion d'une génération titulaire du baccalauréat en 2006: 70% des filles, contre 59% des garçons ont obtenu leur bac. Il s’agirait de savoir de quel bac on parle, car la différence entre un bac professionnel (ou même technologique) et un bac général est considérable.
Au primaire, les filles "redoublent moins souvent que les garçons quel que soit le milieu social d'origine". A noter aussi qu'elles sont meilleures en français mais que les garçons les devancent en mathématiques. Dès l’école élémentaire ! Est-ce génétique ? Surtout pas !
Dans le second degré, les filles vont davantage en ES (sciences économiques et sociales) et en L (littéraire) et les garçons en S (scientifique) et STI (Sciences et technologies industrielles).
Logiquement donc et sans surprise, on trouve "peu de filles en classes préparatoires scientifiques et peu de garçons en classes préparatoires littéraires", constate le document. Résultat: on compte "seulement 25% de femmes parmi les ingénieurs". Le top! On pourrait rêver qu'elles soient de "grandes chirurgiennes", mais non...
En quels termes la question se pose-t-elle, par conséquent ? Faut-il pousser les hommes vers des études de commerce et inciter les femmes vers les Ecoles centrales, quels que soient les aptitudes et les préférences des unes et des autres, pour simplement satisfaire les statistiques ?
Là où le problème réel apparaît, c’est qu’à diplôme équivalent, "les filles s'insèrent moins bien en emploi que les garçons", souligne le document. Pourquoi? Comment faire? Ce n'est pas le bur de l'enquête...
Autre enseignement: au niveau européen, 81% des Européennes et 75% des Européens âgés de 20 à 24 ans ont un diplôme du second cycle de l'enseignement secondaire.
En somme, la situation se dégrade progressivement et dès l’école élémentaire. Les statistiques démontrent que la discrimination positive et la parité peinent à s’imposer, comme l’idéologie sur la nature. Le système éducatif actuel et le militantisme politique ne réussissent encore qu’à former des filles et des femmes mal dans leurs peaux, humiliées, dans leurs corps et leurs esprits, d’être des femmes et des mères.
Comme si, pour une femme, être un homme était l’objectif à atteindre,
Comme si, pour une femme, être un homme était l’objectif à atteindre,
- considérant que les prérogatives de l'homme sont extrêmement réduites et que la pression qui lui est mise est considérable dans les ajustements que la société lui demande ou impose,
- et considérant que s’il démarre avec si peu de capacités jusqu’en fin de premier cycle scolaire, il lui faut travailler beaucoup pour arriver ensuite à "réussir.mieux ", selon des critères idéologiques douteux.
Qu'on soit homme ou femme, réussir sa vie, est-ce devenir ingénieur ?
Qu'on soit homme ou femme, réussir sa vie, est-ce devenir ingénieur ?
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