Municipales 2008 : une conseillère générale en campagne
À 74 ans, Bernadette Chirac se représente pour un septième mandat au conseil municipal de Sarran, le village où le couple possède le château de Bity. Là, pas d'inquiétude : «À Sarran, c'est tranquille». L'ex-première dame de France veut «offrir quelques succès électoraux au président de la République».
À 74 ans, Bernadette Chirac se représente pour un septième mandat au conseil municipal de Sarran, le village où le couple possède le château de Bity. Là, pas d'inquiétude : «À Sarran, c'est tranquille». L'ex-première dame de France veut «offrir quelques succès électoraux au président de la République».
Bernadette Chirac a repris son bâton de pèlerin, en sa qualité de conseillère générale non renouvelable du canton de Corrèze, au cœur de la Haute-Corrèze. Alors pendant toute la semaine, elle est allée sur le terrain pour soutenir des candidats aux cantonales dans ce département qui fut le fief électoral de Jacques Chirac. Son combat est centré sur la désertification et le vieillissement de la population.
Aujourd'hui, François Hollande brigue la présidence du conseil général et la partie s'annonce serrée entre la droite et la gauche. Maire de Tulle, le premier secrétaire du PS se présente dans un canton confortable qui vote plutôt à gauche et dont le conseiller général sortant, UMP, ne se représente pas.
Aujourd'hui, François Hollande brigue la présidence du conseil général et la partie s'annonce serrée entre la droite et la gauche. Maire de Tulle, le premier secrétaire du PS se présente dans un canton confortable qui vote plutôt à gauche et dont le conseiller général sortant, UMP, ne se représente pas.
L’épouse de l’ancien Président de la République était jeudi à Brive pour soutenir Claude Nougein, vice-président du conseil général sortant, qui fait campagne pour sa réélection dans le canton de Brive Nord-Est. «Faire campagne, serrer des mains, aller à la rencontre des gens, j'adore ça», dit-elle. «L'essentiel, c'est de donner de l'écoute». Très consciencieusement, cette perfectionniste fait du porte-à-porte, rend visite à une personne âgée isolée, fait le tour des commerçants de la Roseraie, un quartier résidentiel tranquille, avant de participer à une table ronde avec les associations. «Il faut m'emmener dans les quartiers difficiles. Vous avez peur ?», lance-t-elle, amusée, à Claude Nougein. Dans l'après-midi, elle arpente le centre piétonnier, avec le sénateur maire UMP Bernard Murat, qui voit en elle «le meilleur homme politique en Corrèze».
C'est en 2001, en pleine cohabitation, que Bernadette Chirac s'est imposée sur le devant de la scène politique, à la faveur d'un tour de France électoral pour les municipales. Non sans succès, à Nancy, au Havre, à Toulon, Caen ou Avignon. Ces élections victorieuses ont fait d'elle une sorte de «talisman» pour la droite qui a abondamment fait appel à elle pour les législatives de 2002.
Femme de convictions, Bernadette Chirac soutient fermement Nicolas Sarkozy. Elle est UMP plus que jamais et tient à ce que cela se sache. Elle a d'ailleurs souvent joué les intermédiaires dans les moments de crise entre Jacques Chirac et son cadet. «Heureusement qu'on vous a», a-t-elle glissé à l'oreille de Sarkozy en 2004, pendant une campagne des régionales, désastreuse pour la droite. En 2007, elle a affiché son soutien public au candidat Sarkozy, en participant à des meetings à Lyon et à Montpellier. «Nicolas Sarkozy est fantastique. Il a été formé à l'école de Jacques Chirac. C'est un excellent orateur. Il a un grand charisme», confie-t-elle volontiers. «Il faut soutenir le président de la République pour lui permettre de mettre en œuvre les réformes pour lesquelles il a été élu.»
Femme de convictions, Bernadette Chirac soutient fermement Nicolas Sarkozy. Elle est UMP plus que jamais et tient à ce que cela se sache. Elle a d'ailleurs souvent joué les intermédiaires dans les moments de crise entre Jacques Chirac et son cadet. «Heureusement qu'on vous a», a-t-elle glissé à l'oreille de Sarkozy en 2004, pendant une campagne des régionales, désastreuse pour la droite. En 2007, elle a affiché son soutien public au candidat Sarkozy, en participant à des meetings à Lyon et à Montpellier. «Nicolas Sarkozy est fantastique. Il a été formé à l'école de Jacques Chirac. C'est un excellent orateur. Il a un grand charisme», confie-t-elle volontiers. «Il faut soutenir le président de la République pour lui permettre de mettre en œuvre les réformes pour lesquelles il a été élu.»
Le thème de «la rupture», cher à Nicolas Sarkozy, ne heurte pas l'épouse du Président Chirac. «C'est une autre génération. Le monde change, la France change. Elle avait besoin de réformes. Il était nécessaire d'aller de l'avant.» Nicolas Sarkozy, souligne-t-elle, est «un homme courageux», il est «obligé de mettre en œuvre très vite les réformes» parce que «ça ne dure que cinq ans» depuis l'adoption du quinquennat. Une chose en tout cas agace Bernadette Chirac, c'est de voir aujourd'hui les médias et certains élus «attaquer Nicolas Sarkozy après l'avoir encensé».
Alors elle fait campagne, notamment à Brive, pour «offrir quelques succès électoraux au président de la République». La semaine prochaine, elle est prête à aider ceux qui le lui demanderont. Et elle devrait aller à Lyon soutenir Dominique Perben.
Quant à Jacques Chirac, dit-elle, «il a trouvé un nouvel équilibre de vie, de nouveaux repères» depuis qu'il a quitté l'Élysée. «Il travaille à un rythme différent. Il voit beaucoup de monde. Il met en place les bases de sa grande fondation pour le dialogue des cultures et le développement durable. Il est allé en Afrique, il va aller en Chine et au Japon», dit-elle. Et il arrive tous les jours «des sacs entiers» de courrier à leur domicile parisien du quai Voltaire.
Bernadette Chirac affirme qu'elle s'était préparée à ce départ de l'Élysée. «Ce n'était pas une surprise.» Mais «j'ai beaucoup aimé tenir cette maison», dit-elle. «J'ai beaucoup aimé cette vie, j'ai accompagné le destin de cet homme exceptionnel qu'est mon mari», ajoute-t-elle.
Alors elle fait campagne, notamment à Brive, pour «offrir quelques succès électoraux au président de la République». La semaine prochaine, elle est prête à aider ceux qui le lui demanderont. Et elle devrait aller à Lyon soutenir Dominique Perben.
Quant à Jacques Chirac, dit-elle, «il a trouvé un nouvel équilibre de vie, de nouveaux repères» depuis qu'il a quitté l'Élysée. «Il travaille à un rythme différent. Il voit beaucoup de monde. Il met en place les bases de sa grande fondation pour le dialogue des cultures et le développement durable. Il est allé en Afrique, il va aller en Chine et au Japon», dit-elle. Et il arrive tous les jours «des sacs entiers» de courrier à leur domicile parisien du quai Voltaire.
Bernadette Chirac affirme qu'elle s'était préparée à ce départ de l'Élysée. «Ce n'était pas une surprise.» Mais «j'ai beaucoup aimé tenir cette maison», dit-elle. «J'ai beaucoup aimé cette vie, j'ai accompagné le destin de cet homme exceptionnel qu'est mon mari», ajoute-t-elle.
Aujourd'hui, elle déborde d'activités. Non pas au service d'une ambition personnelle, mais de l'intérêt collectif.
Présidente de l'association du Pont-Neuf, qui accorde des bourses à des étudiants des pays de l'Est, elle fait la chasse aux mécènes pour faire face aux problèmes de financement. À la tête de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, célèbre pour ses opérations pièces jaunes. Elle veille sur la Maison de Solenn, destinée aux adolescents en difficulté, et sur le lancement de 20 centres en région. Conformément au souhait de Claude Pompidou, qui ne lui en avait pas parlé avant de mourir, elle a aussi pris la présidence de la Fondation Claude-Pompidou et se passionne pour cette tâche nouvelle. Avec un projet phare, la réalisation d'un grand hôpital consacré à la maladie d'Alzheimer, à Nice.
Faut-il être septuagénaire et de droite pour comprendre la réalité des choses? Conservatrice, cette dame? Pour les blocages mentaux, idéologiques et syndicaux, pour la ringardise et les mauvais sentiments, pour la peur de l'avenir et la haine de l'autre, s'adresser à la gauche.
C'est une ex première dame qui force notre admiration et qui a parfaitement rempli son rôle et au delà. Elle qui sait parfaitement s'imposer à la télévision, ne pourrait-elle, à l'instar de Max Gallo, venir au secours de N.Sarkozy et calmer les ardeurs diffamantes des uns et des autres. Cela nous donnerait du baume au coeur.
RépondreSupprimer