Ni plan de rigueur, ni grand remaniement
Les attaques de la gauche sont ainsi démenties par Nicolas Sarkozy interrogé dans le Figaro du 6 mars 2008.
Fillon est le meilleur à son poste
Les attaques de la gauche sont ainsi démenties par Nicolas Sarkozy interrogé dans le Figaro du 6 mars 2008.
Fillon est le meilleur à son poste
Ces derniers jours, on évoquait un simple "réajustement" de l'équipe ministérielle. Nicolas Sarkozy le confirme. Le président de la République affirme qu'il n'y aura "pas de grand remaniement après les municipales". Selon lui, le Premier ministre François Fillon est "le meilleur pour mettre en oeuvre" sa politique, dit-il. Pourtant, l'écart qui se creuse dans les sondages entre les deux hommes, avec un avantage historique en faveur du chef du gouvernement alimente les spéculations sur une tension au sommet de l'exécutif.
Pas de plan de rigueur
A quatre jours des municipales, Nicolas Sarkozy affirme également qu'il n'y "aura pas de plan de rigueur" après ces élections. Il répond ainsi à son opposition de gauche qui affirme que l'exécutif n'aura pas d'autre recours que d'augmenter les prélèvements pour combler les déficits.
Les réformes
Le chef de l'Etat confirme ses projets de réformes économiques et sociales et assure que le pouvoir d'achat est un "objectif central" de sa politique. Il répète que le Smic ne sera pas augmenté au-delà du minimum légal, que les aides aux entreprises seront conditionnées à des discussions salariales et que les chômeurs qui refuseront deux offres "acceptables" d'emplois verront leurs allocations baissées ou supprimées.
Pas de plan de rigueur
A quatre jours des municipales, Nicolas Sarkozy affirme également qu'il n'y "aura pas de plan de rigueur" après ces élections. Il répond ainsi à son opposition de gauche qui affirme que l'exécutif n'aura pas d'autre recours que d'augmenter les prélèvements pour combler les déficits.
Les réformes
Le chef de l'Etat confirme ses projets de réformes économiques et sociales et assure que le pouvoir d'achat est un "objectif central" de sa politique. Il répète que le Smic ne sera pas augmenté au-delà du minimum légal, que les aides aux entreprises seront conditionnées à des discussions salariales et que les chômeurs qui refuseront deux offres "acceptables" d'emplois verront leurs allocations baissées ou supprimées.
Pour augmenter le pouvoir d'achat, Nicolas Sarkozy veut développer l'intéressement des salariés aux bénéfices des entreprises, qui fera l'objet d'un texte de loi en juin, et compte sur des mesures déjà mises en oeuvre comme les heures supplémentaires exonérées de charge et d'impôts, le monétisation des RTT et la libération de la participation. Selon le président de la République, "le contexte international doit même nous encourager à accélérer les réformes. Si demain il y a avait 10% de croissance aux Etats-Unis, il faudrait malgré tout aménager notre droit du travail et notre fiscalité."
Retraites
Concernant les retraites, le chef de l'Etat renvoie l'allongement de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein à la future "discussion" prévue avec les partenaires sociaux, tout en rappelant que la loi de 2003 prévoit le passage progressif de 40 à 41 ans "sauf décision contraire fondée sur des éléments nouveaux".
Fonctionnaires
Nicolas Sarkozy confirme le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite l'an prochain dans la fonction publique d'Etat. "Chacun doit comprendre qu'il n'y a pas d'alternative en France à la réduction des dépenses publiques."
Loi sur la rétention de sûreté
Contre les récidivistes, Nicolas Sarkozy dit vouloir "aller jusqu'au bout". Le chef de l'Etat fait cette déclaration alors que le conseil constitutionnel a partiellement censuré la loi instaurant la rétention de sûreté pour certains criminels jugés dangereux à l'issue de leur peine. Cette censure partielle, au nom de la non-rétroactivité, fait que cette disposition devient largement inapplicable avant 2023, puisqu'elle vise les condamnés à au moins 15 ans de prison.
Laïcité
Autre loi, autre polémique. Nicolas Sarkozy promet dans cette interview publiée de ne pas toucher la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat pour ne pas déclencher une "nouvelle guerre" en France mais évoque tout de même des "modifications techniques", notamment "sur le statut fiscal de telle ou telle association".
Les sondages
Le chef de l'Etat affirme qu'il ne se laissera pas "distraire par les péripéties" des sondages. "Pendant six ans, j'ai connu des sondages à leur zénith", observe le chef de l'Etat. "Et mes adversaires expliquaient que cela ne signifiait rien. Aujourd'hui, après deux mois de baisse, les mêmes expliquent que la situation est très grave". "Bien sûr", commente le chef de l'Etat, "les bons sondages facilitent les réformes et les mauvais les compliquent". "Le rôle du chef de l'Etat, c'est de garder une certaine distance par rapport au quotidien. Il n'a pas le droit de céder à l'agitation", observe-t-il.
Société Générale
A propos d'un éventuel rachat de la banque, le président estime que les pouvoirs publics doivent être vigilants sur une éventuelle prise de contrôle par un groupe étranger. "Je ne suis pas protectionniste. Mais il n'est pas possible que les pouvoirs publics ne soient pas vigilants quand un grand acteur bancaire français est menacé", déclare le chef de l'Etat.
Union pour la Méditerranée
Nicolas Sarkozy apporte plus de précisions sur la forme que prendra l'Union pour la Méditerranée. Elle sera "co-présidée par un président de la rive du nord et un président de la rive du sud", des présidences réservées "aux riverains" de cette mer. "Il y aura une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement tous les deux ans. Les décisions seront prises ensemble". "Tous les pays membres de l'Union pourront participer au processus", dit encore Nicolas Sarkozy à propos de ce qui est un de ses grands projets de politique étrangère.
UIMM et Medef
Le chef de l'Etat réaffirme son soutien à la présidente du Medef Laurence Parisot dans sa volonté de réorganiser l'UIMM. "C'est une affaire interne du Medef. De surcroît, il y a une procédure judiciaire qui suit son cours. Cela dit, je comprends la position de Laurence Parisot", déclare le chef de l'Etat. "Elle souhaite que les chefs d'entreprise donnent une bonne image. La France en a besoin", ajoute-t-il.
EADS Pour le chef de l'Etat, le réchauffement des relations entre la France et les Etats-Unis a rendu possible la signature du contrat géant entre EADS associé à Northrop Grumman et l'armée de l'Air américaine. "Peut-on penser une minute que le contrat qu'a gagné magnifiquement EADS pour les avions ravitailleurs aurait été signé dans le climat de tension qu'on a connu entre les Américains et les Français ?", lance-t-il. Source TF1
Retraites
Concernant les retraites, le chef de l'Etat renvoie l'allongement de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein à la future "discussion" prévue avec les partenaires sociaux, tout en rappelant que la loi de 2003 prévoit le passage progressif de 40 à 41 ans "sauf décision contraire fondée sur des éléments nouveaux".
Fonctionnaires
Nicolas Sarkozy confirme le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite l'an prochain dans la fonction publique d'Etat. "Chacun doit comprendre qu'il n'y a pas d'alternative en France à la réduction des dépenses publiques."
Loi sur la rétention de sûreté
Contre les récidivistes, Nicolas Sarkozy dit vouloir "aller jusqu'au bout". Le chef de l'Etat fait cette déclaration alors que le conseil constitutionnel a partiellement censuré la loi instaurant la rétention de sûreté pour certains criminels jugés dangereux à l'issue de leur peine. Cette censure partielle, au nom de la non-rétroactivité, fait que cette disposition devient largement inapplicable avant 2023, puisqu'elle vise les condamnés à au moins 15 ans de prison.
Laïcité
Autre loi, autre polémique. Nicolas Sarkozy promet dans cette interview publiée de ne pas toucher la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat pour ne pas déclencher une "nouvelle guerre" en France mais évoque tout de même des "modifications techniques", notamment "sur le statut fiscal de telle ou telle association".
Les sondages
Le chef de l'Etat affirme qu'il ne se laissera pas "distraire par les péripéties" des sondages. "Pendant six ans, j'ai connu des sondages à leur zénith", observe le chef de l'Etat. "Et mes adversaires expliquaient que cela ne signifiait rien. Aujourd'hui, après deux mois de baisse, les mêmes expliquent que la situation est très grave". "Bien sûr", commente le chef de l'Etat, "les bons sondages facilitent les réformes et les mauvais les compliquent". "Le rôle du chef de l'Etat, c'est de garder une certaine distance par rapport au quotidien. Il n'a pas le droit de céder à l'agitation", observe-t-il.
Société Générale
A propos d'un éventuel rachat de la banque, le président estime que les pouvoirs publics doivent être vigilants sur une éventuelle prise de contrôle par un groupe étranger. "Je ne suis pas protectionniste. Mais il n'est pas possible que les pouvoirs publics ne soient pas vigilants quand un grand acteur bancaire français est menacé", déclare le chef de l'Etat.
Union pour la Méditerranée
Nicolas Sarkozy apporte plus de précisions sur la forme que prendra l'Union pour la Méditerranée. Elle sera "co-présidée par un président de la rive du nord et un président de la rive du sud", des présidences réservées "aux riverains" de cette mer. "Il y aura une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement tous les deux ans. Les décisions seront prises ensemble". "Tous les pays membres de l'Union pourront participer au processus", dit encore Nicolas Sarkozy à propos de ce qui est un de ses grands projets de politique étrangère.
UIMM et Medef
Le chef de l'Etat réaffirme son soutien à la présidente du Medef Laurence Parisot dans sa volonté de réorganiser l'UIMM. "C'est une affaire interne du Medef. De surcroît, il y a une procédure judiciaire qui suit son cours. Cela dit, je comprends la position de Laurence Parisot", déclare le chef de l'Etat. "Elle souhaite que les chefs d'entreprise donnent une bonne image. La France en a besoin", ajoute-t-il.
EADS Pour le chef de l'Etat, le réchauffement des relations entre la France et les Etats-Unis a rendu possible la signature du contrat géant entre EADS associé à Northrop Grumman et l'armée de l'Air américaine. "Peut-on penser une minute que le contrat qu'a gagné magnifiquement EADS pour les avions ravitailleurs aurait été signé dans le climat de tension qu'on a connu entre les Américains et les Français ?", lance-t-il. Source TF1
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