Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a proposé mercredi soir de suspendre la grève à la SNCF. Il a expliqué avoir reçu une lettre du ministre du Travail Xavier Bertrand lui apportant "des garanties". Ce courrier n'était pas la "lettre de méthode" que le gouvernement devait adresser aux syndicats sur les négociations tripartites annoncées dans les entreprises, mais une réponse à des propositions formulées par la seule CFDT.
"On a maintenant une souplesse dans l'application de la réforme. On voulait des garanties pour pouvoir négocier la pénibilité. Le ministre nous dit ce soir 'vous pouvez reparler de la pénibilité pour les nouveaux embauchés'", selon le secrétaire général de la CFDT.
"On voulait des garanties pour les problèmes de salaires (...) on peut négocier les salaires et donc le niveau des retraites. Et pour ceux qui sont polypensionnés, qui ont fait une partie de leur carrière dans le privé (...) on va renégocier ça en 2008", a-t-il assuré.
Comme si il n'aurait pas mieux valu commencer par là, "l'idée que je propose, c'est de suspendre la grève pour négocier et s'il y a un problème, on pourra toujours la reprendre un autre jour", a déclaré mercredi soir sur France-3 ce bon Chérèque qui ne prend pas en compte les usagers. Pas un instant ! La confédération va se faire des amis parmi les usagers qui adhèrent à la CFDT. Comme les autres, ils aimeraient que les fatigues et difficultés d’organisation des victimes de la grève soient prises en compte. La pénibilité des grèves, ça existe !
Le secrétaire général de la CFDT a renvoyé la décision finale aux cheminots de la base, qui doivent décider "eux ce qu'ils veulent faire", a-t-il dit. Ont-ils décidés, eux, d’entrer en conflit avec le gouvernement et 58% de concitoyens ?
La CFDT a remporté 10,04% des voix à la SNCF lors des dernières élections professionnelles pour l'ensemble des personnels, et 3,25% parmi les seuls conducteurs de train.
En attendant, youpie, la grève est reconduite -instantanément- pour la journée de jeudi par les cheminots réunis en assemblées générales.
"On a maintenant une souplesse dans l'application de la réforme. On voulait des garanties pour pouvoir négocier la pénibilité. Le ministre nous dit ce soir 'vous pouvez reparler de la pénibilité pour les nouveaux embauchés'", selon le secrétaire général de la CFDT.
"On voulait des garanties pour les problèmes de salaires (...) on peut négocier les salaires et donc le niveau des retraites. Et pour ceux qui sont polypensionnés, qui ont fait une partie de leur carrière dans le privé (...) on va renégocier ça en 2008", a-t-il assuré.
Comme si il n'aurait pas mieux valu commencer par là, "l'idée que je propose, c'est de suspendre la grève pour négocier et s'il y a un problème, on pourra toujours la reprendre un autre jour", a déclaré mercredi soir sur France-3 ce bon Chérèque qui ne prend pas en compte les usagers. Pas un instant ! La confédération va se faire des amis parmi les usagers qui adhèrent à la CFDT. Comme les autres, ils aimeraient que les fatigues et difficultés d’organisation des victimes de la grève soient prises en compte. La pénibilité des grèves, ça existe !
Le secrétaire général de la CFDT a renvoyé la décision finale aux cheminots de la base, qui doivent décider "eux ce qu'ils veulent faire", a-t-il dit. Ont-ils décidés, eux, d’entrer en conflit avec le gouvernement et 58% de concitoyens ?
La CFDT a remporté 10,04% des voix à la SNCF lors des dernières élections professionnelles pour l'ensemble des personnels, et 3,25% parmi les seuls conducteurs de train.
En attendant, youpie, la grève est reconduite -instantanément- pour la journée de jeudi par les cheminots réunis en assemblées générales.
Faire durer le plaisir ! Les usagers vont prendre leurs pieds...
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