Royal assigne les éditeurs de Claude Allègre et non Allègre lui-même
Le parrain de leurs enfants, Me Jean-Pierre Mignard, ex-avocat de François Hollande mais avocat de Marie-sEGOlène Royal, a cru utile de déclarer vendredi que l'ex-candidate -et encore battue- à la présidentielle avait assigné en justice les maisons Plon et Fayard, éditeurs de l'ouvrage de Claude Allègre, "La Défaite en chantant" (toujours à la vente), et non l'ancien ministre lui-même.
Royal vise un passage du livre de M. Allègre reprenant un propos contenu dans l'ouvrage de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin "La Femme fatale". L'ambitieuse Royal, pour qui la fin justifie les moyens, aurait possiblement fait chanter et dit au sujet de son ex-compagnon, François Hollande, premier secrétaire du PS, que s'il aidait Lionel Jospin à être candidat à la présidentielle, "il ne reverrait plus ses enfants". Toute vérité n’est donc pas bonne à dire, malgré la 'libertéd'expression' ? La justice tranchera, puisqu’elle tient la chandelle…
"Mme Royal ne laissera jamais personne insinuer qu'elle instrumentalise ses enfants pour quelque cause que ce soit", a ajouté M° Mignard, paupières mi-closes, les yeux dirigés vers les cieux et les mains jointes.
Me Mignard précise que cette assignation vise les éditeurs - qui ont "devoir de vérification" - et non l'auteur. "Mme Royal n'entend pas polémiquer" avec M. Allègre, souligne Me Mignard, qui pourrait être poursuivi à son tour par sa cliente, pour diffamation: elle n'est ni odieuse ni méprisante, comme ces propos le laissent entendre.
Une assignation des seuls éditeurs, n'intégrant pas l'auteur, est une procédure "totalement inhabituelle", estime-t-on dans les milieux d'édition. La procédurière légifère dans son coin, puisqu'elle n'a pas eu le courage de se soumettre à nouveau au vote populaire, aux dernières législatives.
L'ancienne candidate PS à la présidentielle demande 20.000 euros de dommages et intérêts, "montant habituel" requis dans ce type d'assignation, selon Me Mignard qui précise : "Les montants demandés ne sont pas forcément accordés". On ne fait pas de l’argent de tout. Mais si les montants demandés étaient accordés, M° Mignard ne précise pas si la plaignante les reverserait à des œuvres indiscutables et chères à son cœur,-bien que pas trop à son compte bancaire-, telles que l'ONG Arche de Zoé ou le DAL (Droit au Logement).
"La Défaite en chantant" est un livre de conversations avec le journaliste Dominique de Montvalon, paru en août, qui raconte les manoeuvres des dernières années au PS. Claude Allègre y est très critique du parti qu'il va quitter en ne reprenant pas sa carte 2008, ciblant le couple Royal-Hollande.
Le Tribunal de grande instance de Paris (17ème chambre) examinera l'affaire le 21 novembre (15H30).
Le parrain de leurs enfants, Me Jean-Pierre Mignard, ex-avocat de François Hollande mais avocat de Marie-sEGOlène Royal, a cru utile de déclarer vendredi que l'ex-candidate -et encore battue- à la présidentielle avait assigné en justice les maisons Plon et Fayard, éditeurs de l'ouvrage de Claude Allègre, "La Défaite en chantant" (toujours à la vente), et non l'ancien ministre lui-même.
Royal vise un passage du livre de M. Allègre reprenant un propos contenu dans l'ouvrage de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin "La Femme fatale". L'ambitieuse Royal, pour qui la fin justifie les moyens, aurait possiblement fait chanter et dit au sujet de son ex-compagnon, François Hollande, premier secrétaire du PS, que s'il aidait Lionel Jospin à être candidat à la présidentielle, "il ne reverrait plus ses enfants". Toute vérité n’est donc pas bonne à dire, malgré la 'libertéd'expression' ? La justice tranchera, puisqu’elle tient la chandelle…
"Mme Royal ne laissera jamais personne insinuer qu'elle instrumentalise ses enfants pour quelque cause que ce soit", a ajouté M° Mignard, paupières mi-closes, les yeux dirigés vers les cieux et les mains jointes.
Me Mignard précise que cette assignation vise les éditeurs - qui ont "devoir de vérification" - et non l'auteur. "Mme Royal n'entend pas polémiquer" avec M. Allègre, souligne Me Mignard, qui pourrait être poursuivi à son tour par sa cliente, pour diffamation: elle n'est ni odieuse ni méprisante, comme ces propos le laissent entendre.
Une assignation des seuls éditeurs, n'intégrant pas l'auteur, est une procédure "totalement inhabituelle", estime-t-on dans les milieux d'édition. La procédurière légifère dans son coin, puisqu'elle n'a pas eu le courage de se soumettre à nouveau au vote populaire, aux dernières législatives.
L'ancienne candidate PS à la présidentielle demande 20.000 euros de dommages et intérêts, "montant habituel" requis dans ce type d'assignation, selon Me Mignard qui précise : "Les montants demandés ne sont pas forcément accordés". On ne fait pas de l’argent de tout. Mais si les montants demandés étaient accordés, M° Mignard ne précise pas si la plaignante les reverserait à des œuvres indiscutables et chères à son cœur,-bien que pas trop à son compte bancaire-, telles que l'ONG Arche de Zoé ou le DAL (Droit au Logement).
"La Défaite en chantant" est un livre de conversations avec le journaliste Dominique de Montvalon, paru en août, qui raconte les manoeuvres des dernières années au PS. Claude Allègre y est très critique du parti qu'il va quitter en ne reprenant pas sa carte 2008, ciblant le couple Royal-Hollande.
Le Tribunal de grande instance de Paris (17ème chambre) examinera l'affaire le 21 novembre (15H30).
Mais les Français(es) ont déjà rendu leur verdict, un troisième tour d'élections: "La Défaite en chantant" est un best-seller, puisqu'un succès de librairie vend 30.000 exemplaire et qu'il s'est vendu, selon l'éditeur, à près de 80.000 exemplaires. A des admirateurs.
Claude allègre dans cette histoire ne fait pas que reprendre les informations tirées du livre " Femme fatale ", il cite un témoin : Joyet, dont la rupture avec Ségolène daterait du coup de fil de cette dernière à Hollande, où elle aurait confirmé que s'il soutenait Jospin, il ne verrait plus ses enfants.
RépondreSupprimerDepuis ajoute Claude Allègre dans son livre "la défaite en chantant", elle a continué dans le même registre. "Elle a dit aux enfants : si j'ai perdu , c'est à cause de votre père".
Ce sera peut-être aux juges d'interroger monsieur Jouyet...mais 20 000 € c'est de toutes façon très exagéré me semble-t-il pour un fait bien anodin, qui n'interresse plus grand monde.