L'UNEF débordée sur sa gauche en veut toujours plus
La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse souligne ce vendredi que "rien ne justifie les violences" dans les universités contre son projet de réforme, confirmant qu'elle "veut dissiper les craintes" face à une sélection à l'entrée en université.
Au lendemain de sa rencontre avec les syndicats étudiants qui ont appelé à la poursuite du mouvement, Valérie Pécresse souligne dans "Le Figaro" que "les blocages sont contraires aux intérêts des étudiants". "Je demande aux syndicats étudiants de dire non aux blocages. Ils doivent se refuser à les cautionner", indique la ministre, qui "leur a rappelé qu'elle condamnait fermement toute forme de violence ou de dégradation"."Rien ne justifie la violence, surtout au sujet d'une loi concertée du début à la fin avec les organisations étudiantes pendant plus de soixante heures", note V. Pécresse, assurant que "(s)a porte est toujours ouverte pour ceux qui veulent dialoguer".
La ministre de l'Enseignement supérieur a précisé sur France-2 que le mouvement étudiant vendredi matin "touche 32 universités [sur environ 90]: il y a deux fermées, sept qui sont bloquées et une vingtaine qui sont touchées à des degrés divers: cela peut être un site un barrage filtrant une poignée d'étudiants". Il conviendrait également de toujours bien distinguer 'universités' et 'facultés'...
La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse souligne ce vendredi que "rien ne justifie les violences" dans les universités contre son projet de réforme, confirmant qu'elle "veut dissiper les craintes" face à une sélection à l'entrée en université.
Au lendemain de sa rencontre avec les syndicats étudiants qui ont appelé à la poursuite du mouvement, Valérie Pécresse souligne dans "Le Figaro" que "les blocages sont contraires aux intérêts des étudiants". "Je demande aux syndicats étudiants de dire non aux blocages. Ils doivent se refuser à les cautionner", indique la ministre, qui "leur a rappelé qu'elle condamnait fermement toute forme de violence ou de dégradation"."Rien ne justifie la violence, surtout au sujet d'une loi concertée du début à la fin avec les organisations étudiantes pendant plus de soixante heures", note V. Pécresse, assurant que "(s)a porte est toujours ouverte pour ceux qui veulent dialoguer".
La ministre de l'Enseignement supérieur a précisé sur France-2 que le mouvement étudiant vendredi matin "touche 32 universités [sur environ 90]: il y a deux fermées, sept qui sont bloquées et une vingtaine qui sont touchées à des degrés divers: cela peut être un site un barrage filtrant une poignée d'étudiants". Il conviendrait également de toujours bien distinguer 'universités' et 'facultés'...
Ecartant toute idée de sélection à l'entrée de l'université, Valérie Pécresse martèle que "dans la loi, il n'y a pas de sélection, pas d'augmentation des frais d'inscription dans les universités". "Il n'y a pas davantage de privatisation".
"Les étudiants ont peur que l'Etat se désengage. Mais c'est tout le contraire!", répète la ministre de l'Enseignement supérieur. "Je comprends que les étudiants veuillent que les choses s'améliorent vite, mais on ne change pas en six mois vingt ans de sous-dotation de l'université". Dans ses négociations avec la ministre, et en son temps, l'UNEF n'avait pas exprimé tant de défiance.
Enfin Valérie Pécresse redonne les principaux chiffres de son budget pour les universités, qui doit être voté vendredi, à savoir qu'"on va passer de 10 à 15 milliards d'euros de crédits budgétaires en cinq ans, soit une augmentation de 50%". Ce qui suffit aux contribuables: dommage que les étudiants soient toujours plus gourmands. Seront-ils soumis à des contrôles renforcés de gestion?
L'UNEF fait de la surenchère au moment du vote -aujourd'hui- du budget de l'Education.... Elle cherche donc à gratter un maximum d'avantages, ce qui est particulièrement incohérent, après avoir approuvé la loi LRU en la signant.
"Les étudiants ont peur que l'Etat se désengage. Mais c'est tout le contraire!", répète la ministre de l'Enseignement supérieur. "Je comprends que les étudiants veuillent que les choses s'améliorent vite, mais on ne change pas en six mois vingt ans de sous-dotation de l'université". Dans ses négociations avec la ministre, et en son temps, l'UNEF n'avait pas exprimé tant de défiance.
Enfin Valérie Pécresse redonne les principaux chiffres de son budget pour les universités, qui doit être voté vendredi, à savoir qu'"on va passer de 10 à 15 milliards d'euros de crédits budgétaires en cinq ans, soit une augmentation de 50%". Ce qui suffit aux contribuables: dommage que les étudiants soient toujours plus gourmands. Seront-ils soumis à des contrôles renforcés de gestion?
L'UNEF fait de la surenchère au moment du vote -aujourd'hui- du budget de l'Education.... Elle cherche donc à gratter un maximum d'avantages, ce qui est particulièrement incohérent, après avoir approuvé la loi LRU en la signant.
Tandis que L'UNEF appelle au renforcement des blocages de sites universitaires, la Fage appelle au déblocage.
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