L'UNEF confirme la tyrannie de la Coordination
Les délégués de l'UNEF ont quitté la coor- dination nationale réunie à Lille pour dénoncer le climat de tensions engendré selon le syndical étudiant dominant par sa démarche de dialogue dans sa négociation avec le gouvernement sur la loi sur l'autonomie des universités.
Théoriquement composée de délégués mandatés par les assemblées générales, elle est en vérité noyautée par des bloqueurs qui se maintiennent depuis plusieurs semaines sur les campus de toute la France, contre la volonté de la majorité des étudiants. La coordination nationale était censée débattre pendant deux jours de ses revendications à l'université de Lille. 'Débattre' n'est donc pas le mot approprié!
Selon une porte-parole de l'UNEF, plusieurs délégations composées de courants hétéroclites d'étudiants syndiqués à l'UNEF n'ont pas obtenu le droit d'y entrer après plusieurs heures de contrôles. C'est la technique des bloqueurs imposée aux étudiants de base des AG, maintenant appliquée aux camarades de l'UNEF, jugés trop modérés par les amis du révolutionnaire Besancenot à propos des pâles socialistes.
Après des incidents avec la presse lors des précédentes réunions de la coordination, mais aussi sur des sites universitaires, notamment à Rennes, les journalistes avaient été regroupés samedi dans une pièce à l'entrée de laquelle on pouvait lire "en quarantaine", a rapporté une participante. Les cacahuètes étaient offertes. Ils étaient empêchés de suivre les débats en direct: en français, les détenteurs de la liberté d'expression étaient privés du bénéfice de la liberté de la presse. La CENSURE, non? De plus, les contrôles des délégations se seraient quant à elles déroulées sous une affiche "Bienvenue au goulag"!
Les délégués de l'UNEF ont quitté la coor- dination nationale réunie à Lille pour dénoncer le climat de tensions engendré selon le syndical étudiant dominant par sa démarche de dialogue dans sa négociation avec le gouvernement sur la loi sur l'autonomie des universités.
Théoriquement composée de délégués mandatés par les assemblées générales, elle est en vérité noyautée par des bloqueurs qui se maintiennent depuis plusieurs semaines sur les campus de toute la France, contre la volonté de la majorité des étudiants. La coordination nationale était censée débattre pendant deux jours de ses revendications à l'université de Lille. 'Débattre' n'est donc pas le mot approprié!
Selon une porte-parole de l'UNEF, plusieurs délégations composées de courants hétéroclites d'étudiants syndiqués à l'UNEF n'ont pas obtenu le droit d'y entrer après plusieurs heures de contrôles. C'est la technique des bloqueurs imposée aux étudiants de base des AG, maintenant appliquée aux camarades de l'UNEF, jugés trop modérés par les amis du révolutionnaire Besancenot à propos des pâles socialistes.
Après des incidents avec la presse lors des précédentes réunions de la coordination, mais aussi sur des sites universitaires, notamment à Rennes, les journalistes avaient été regroupés samedi dans une pièce à l'entrée de laquelle on pouvait lire "en quarantaine", a rapporté une participante. Les cacahuètes étaient offertes. Ils étaient empêchés de suivre les débats en direct: en français, les détenteurs de la liberté d'expression étaient privés du bénéfice de la liberté de la presse. La CENSURE, non? De plus, les contrôles des délégations se seraient quant à elles déroulées sous une affiche "Bienvenue au goulag"!
L'UNEF a pu juger sur pièces."On refuse de cautionner un climat de tensions voire de violence. L'unité n'est plus possible si on refuse les représentants de l'UNEF mandatés par les AG", a expliqué la porte-parole.
"On reproche à l'UNEF d'avoir appelé à des négociations mais nous pensons que c'est le rôle des syndicats", a ajouté l'éberluée. Elle a enfin vu de ses yeux ceux qu'on ne présentent pas dans les livres scolaires et universitaires, ceux qui refusent l'étiquette seyante de Khmers rouges ripostent.
Au total, ce sont environ 50 personnes sur 150 qui ont quitté le campus lillois selon l'UNEF, qui ne réclame pas l'abrogation de la loi Pécresse contrairement à de nombreuses AG.
Jeudi, le secrétaire général du syndicat, Bruno Julliard, a estimé que si le gouvernement apportait des réponses aux questions de financement du texte, une sortie de crise était envisageable dans les universités. Pour l'instant, "nous n'avons pas eu de réponse", a admis la porte-parole de l'UNEF, le syndicat représentatif que l'on dit dominant…. "Les AG doivent continuer à se réunir pour obtenir des avancées sur les conditions d'étude des étudiants". L'UNEF découvre les heurs et bonheurs des majorités démocratiques!
Plusieurs milliers de manifestants - étudiants et lycéens - ont manifesté contre la loi RLU adoptée et signée l'été dernier, dénonçant une privatisation rampante de l'université, sans l'avoir lue, ni même débattue, puisque les rivalités stériles des syndicats étudiants détournent du débat sur le fond.
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