Julien Dray: "Personne n'a intérêt" à ce que la grève se durcisse
L'extrême gauche n'a rien à perdre.
L'extrême gauche n'a rien à perdre.
Et le PS, tout à gagner.
Le flou est une marque de fabrique socialiste! Dray accompagnait-il Sa Cynique Majesté Royal dans sa tournée des soupes populaires Sud-américaines? Quoi qu'il en soit, Juju a encore progressé en tango argentin!
Le porte-parole du Parti socialiste Julien Dray a estimé samedi au quatrième jour de grève (!)dans les transports contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, qu'à ses yeux, "personne n'a intérêt à ce que tout cela se durcisse".
Ménageant la chèvre et le chou, le porte-parole socialiste s'est livré au grand écart. Même pas mal aux ischios! Incapable ni se déterminer ni de se taire, Dray le Félon a justifié les grévistes-manifestants de l'UNEF qui a signé la loi LRU pour bafouer sa signature quelques semaines plus tard, tout en soutenant les manifs et en condamnant … le gouvernement. Indemne le PS? Mais pas grandi. Bien que pas haut! Rien de nouveau sous le soleil… Prendre une position socialiste cohérente est moins facile pour lui que pour le gouvernement de dénouer la crise! Il se lance donc:"Pour l'instant, on ne comprend plus bien ce blocage parce qu'il suffit simplement d'un geste" réclamé par les syndicats, a jugé le député de l'Essonne, sur France Info. Tout est plus simple dans l'opposition…
Dans la foulée, il s'est ensuite tourné vers les agités pour souligner dans le même temps qu'il ne soutenait pas "certaines organisations syndicales minoritaires" qui jouent "le jeu de la radicalisation" du mouvement. C'est simple, donc.
Dray n'a manifestement pas convaincu l'UNEF et Bruno Julliard et, à défaut, essaie de se faire entendre des autres, avec autant d'aisance que d'efficacité: "Je crois qu'il faut, quand on est syndicaliste, être évidemment responsable, c'est-à-dire tenir compte du rapport de forces, tenir compte aussi de l'opinion, ne pas jouer la grève pour la grève avec les risques que cela peut entraîner pour le mouvement, pour les salariés", a dit le théoricien.
Conclusion alambiquée dans une situation pourtant simple. "Je crois que personne n'a intérêt à ce que tout cela se durcisse parce qu'on sait bien" que dans ce cas, "des opérations (...) viseront à bloquer pour essayer d'empêcher le fonctionnement, et donc le risque de violence existe".
Le candide procureur socialiste poursuit: "Ce qui est étonnant, c'est que mardi, on avait l'impression qu'on était quasiment au bord d'un accord et que tout d'un coup, on sent que renaît à l'intérieur du gouvernement l'envie d'aller jusqu'au bout, de faire plier les organisations syndicales, et notamment la CGT, qui est l'organisation syndicale", a également déclaré le porte-parole du PS. "Je soutiens les salariés, je soutiens les organisations syndicales, je crois que c'est que nous avons dit, nous, Parti socialiste, mais nous voulons qu'une issue rapide soit trouvée. Et c'est la responsabilité d'un gouvernement" de le faire, a observé Julien Dray. Il cautionne la reproduction d'inégalités sociales en faveur des salariés des transports. Les organisations syndicales "ont besoin de rassurer un certain nombre de salariés" inquiets, qui demandent des garanties", a-t-il déclaré. Et de nouveaux 'avantages acquis' inégalitaires: c'est tellement simple, les inéégalités! Le PS semble bien garantir la paix sociale des futurs gouvernements socialistes...
Qui a dit que cette grève est politique? Ecoutons-le. "Je pense que le gouvernement peut donner ces garanties, donc il peut faire cette réunion avec l'ensemble des organisations syndicales et ouvrir après les négociations entreprise par entreprise".
Le porte-parole du Parti socialiste Julien Dray a estimé samedi au quatrième jour de grève (!)dans les transports contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, qu'à ses yeux, "personne n'a intérêt à ce que tout cela se durcisse".
Ménageant la chèvre et le chou, le porte-parole socialiste s'est livré au grand écart. Même pas mal aux ischios! Incapable ni se déterminer ni de se taire, Dray le Félon a justifié les grévistes-manifestants de l'UNEF qui a signé la loi LRU pour bafouer sa signature quelques semaines plus tard, tout en soutenant les manifs et en condamnant … le gouvernement. Indemne le PS? Mais pas grandi. Bien que pas haut! Rien de nouveau sous le soleil… Prendre une position socialiste cohérente est moins facile pour lui que pour le gouvernement de dénouer la crise! Il se lance donc:"Pour l'instant, on ne comprend plus bien ce blocage parce qu'il suffit simplement d'un geste" réclamé par les syndicats, a jugé le député de l'Essonne, sur France Info. Tout est plus simple dans l'opposition…
Dans la foulée, il s'est ensuite tourné vers les agités pour souligner dans le même temps qu'il ne soutenait pas "certaines organisations syndicales minoritaires" qui jouent "le jeu de la radicalisation" du mouvement. C'est simple, donc.
Dray n'a manifestement pas convaincu l'UNEF et Bruno Julliard et, à défaut, essaie de se faire entendre des autres, avec autant d'aisance que d'efficacité: "Je crois qu'il faut, quand on est syndicaliste, être évidemment responsable, c'est-à-dire tenir compte du rapport de forces, tenir compte aussi de l'opinion, ne pas jouer la grève pour la grève avec les risques que cela peut entraîner pour le mouvement, pour les salariés", a dit le théoricien.
Conclusion alambiquée dans une situation pourtant simple. "Je crois que personne n'a intérêt à ce que tout cela se durcisse parce qu'on sait bien" que dans ce cas, "des opérations (...) viseront à bloquer pour essayer d'empêcher le fonctionnement, et donc le risque de violence existe".
Le candide procureur socialiste poursuit: "Ce qui est étonnant, c'est que mardi, on avait l'impression qu'on était quasiment au bord d'un accord et que tout d'un coup, on sent que renaît à l'intérieur du gouvernement l'envie d'aller jusqu'au bout, de faire plier les organisations syndicales, et notamment la CGT, qui est l'organisation syndicale", a également déclaré le porte-parole du PS. "Je soutiens les salariés, je soutiens les organisations syndicales, je crois que c'est que nous avons dit, nous, Parti socialiste, mais nous voulons qu'une issue rapide soit trouvée. Et c'est la responsabilité d'un gouvernement" de le faire, a observé Julien Dray. Il cautionne la reproduction d'inégalités sociales en faveur des salariés des transports. Les organisations syndicales "ont besoin de rassurer un certain nombre de salariés" inquiets, qui demandent des garanties", a-t-il déclaré. Et de nouveaux 'avantages acquis' inégalitaires: c'est tellement simple, les inéégalités! Le PS semble bien garantir la paix sociale des futurs gouvernements socialistes...
Qui a dit que cette grève est politique? Ecoutons-le. "Je pense que le gouvernement peut donner ces garanties, donc il peut faire cette réunion avec l'ensemble des organisations syndicales et ouvrir après les négociations entreprise par entreprise".
A la question insidieuse de savoir s'il regrettait que la gauche n'ait pas réformé les régimes spéciaux quand elle était au pouvoir, le porte-parole du PS a répondu: "peut-être, oui, certainement". C'était simple à faire, et le gouvernement Jospin ne l'a pas fait?... Dommage, car on apprend que le PS aurait fait mieux!… "C'est quelque chose que nous aurions dû faire plus tôt et nous l'aurions fait mieux que ne l'a fait le gouvernement aujourd'hui, parce que je crois que nous aurions, nous, obtenu par la négociation, justement l'accord de toutes organisations syndicales". Magic Dray!
Extra-lucide, Dray a par ailleurs estimé qu'"on voit bien aujourd'hui", à la différence de 1995, que "toutes les organisations syndicales sont prêtes à faire évoluer les régimes spéciaux de retraite. Ce qu'elles demandent, c'est des garanties quant au pouvoir d'achat", a-t-il noté, voyant dans cette grève le reflet d'"un profond malaise". Par 'garanties', le fourbe entend 'nouveaux avantages acquis' sur le dos et dans le dos des Français(es) dont les régimes de retraites sont déjà alignés. "Dans la campagne présidentielle, le thème majeur du candidat-président, c'était celui de la feuille de paie et pour l'instant, les mois passent (en six mois, que ne ferait le PS, en effet), l'injustice s'est installée avec le paquet fiscal" en juillet, et "le pouvoir d'achat est en régression", a-t-il dit. Les grèves vont arranger ça!
A entendre les socialistes, on réalise toujours mieux à quoi nous avons échappé.
A entendre les socialistes, on réalise toujours mieux à quoi nous avons échappé.
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