Les universités résisteront-elles au raid révolutionnaire?
Des échauffourées ont mis aux prises, aujourd’hui lundi à Nanterre, des étudiants contestant la loi LRU et les forces de l'ordre sur le campus de l'université, avant une assemblée générale à laquelle ont assisté plus de mille personnes.
Dimanche, la coordination nationale étudiante réunie à Rennes a appelé à transformer un mouvement dans les universités jusqu'ici minoritaire en "mobilisation massive" et à opérer la jonction avec la mobilisation des cheminots en "bloquant les gares" dès mardi.
"L'Unef ne soutient pas l'appel au blocage des gares", a déclaré Bruno Julliard. "D'une part parce que même si nous sommes solidaires du mouvement des cheminots, il leur appartient d'organiser leur action", a-t-il dit.
"Ensuite parce que ce sont des actions radicales et minoritaires qui ne seraient pas comprises de l'opinion publique", a-t-il souligné.
Pour autant, "il est probable" que l'Unef appelle à se joindre à la journée de manifestations du 14 novembre (mercredi), dans le cadre des manifestations déjà organisées" par les cheminots, à la RATP , à EDF et GDF, a ajouté son président.
Le président de l’UNEF, également "en désaccord avec la coordination étudiante sur le mot d'ordre d'’abrogation de la loi LRU’", réclamée par les révolutionnaires, estime que ces deux instances font malgré tout "le constat partagé que la loi sur l'autonomie des universités, appliquée sans moyens conséquents, est une remise en cause insupportable du service public de l'enseignement supérieur"...
Omettant de rappeler qu’il l’a signée, il ajoute : "C'est à cette problématique-là que le gouvernement doit apporter ses réponses, en modifiant profondément la loi et en faisant des annonces budgétaires conséquentes", a-t-il bafouillé.
Julliard se défausse et sort grandi de sa déclaration: "C'est le gouvernement qui a la totale responsabilité de la situation actuelle: lui seul peut apporter les réponses qui permettent de trouver une issue favorable à la crise que nous vivons", a-t-il ajouté, bien que l’UNEF ait donné son accord…
"Nous travaillons à l'unité avec l'ensemble des composantes de cette mobilisation, avec un objectif commun de faire changer au gouvernement les contenus de sa politique", a-t-il fait valoir, soulignant le caratère politique du mouvement.
Des échauffourées ont mis aux prises, aujourd’hui lundi à Nanterre, des étudiants contestant la loi LRU et les forces de l'ordre sur le campus de l'université, avant une assemblée générale à laquelle ont assisté plus de mille personnes.
Dimanche, la coordination nationale étudiante réunie à Rennes a appelé à transformer un mouvement dans les universités jusqu'ici minoritaire en "mobilisation massive" et à opérer la jonction avec la mobilisation des cheminots en "bloquant les gares" dès mardi.
"L'Unef ne soutient pas l'appel au blocage des gares", a déclaré Bruno Julliard. "D'une part parce que même si nous sommes solidaires du mouvement des cheminots, il leur appartient d'organiser leur action", a-t-il dit.
"Ensuite parce que ce sont des actions radicales et minoritaires qui ne seraient pas comprises de l'opinion publique", a-t-il souligné.
Pour autant, "il est probable" que l'Unef appelle à se joindre à la journée de manifestations du 14 novembre (mercredi), dans le cadre des manifestations déjà organisées" par les cheminots, à la RATP , à EDF et GDF, a ajouté son président.
Le président de l’UNEF, également "en désaccord avec la coordination étudiante sur le mot d'ordre d'’abrogation de la loi LRU’", réclamée par les révolutionnaires, estime que ces deux instances font malgré tout "le constat partagé que la loi sur l'autonomie des universités, appliquée sans moyens conséquents, est une remise en cause insupportable du service public de l'enseignement supérieur"...
Omettant de rappeler qu’il l’a signée, il ajoute : "C'est à cette problématique-là que le gouvernement doit apporter ses réponses, en modifiant profondément la loi et en faisant des annonces budgétaires conséquentes", a-t-il bafouillé.
Julliard se défausse et sort grandi de sa déclaration: "C'est le gouvernement qui a la totale responsabilité de la situation actuelle: lui seul peut apporter les réponses qui permettent de trouver une issue favorable à la crise que nous vivons", a-t-il ajouté, bien que l’UNEF ait donné son accord…
"Nous travaillons à l'unité avec l'ensemble des composantes de cette mobilisation, avec un objectif commun de faire changer au gouvernement les contenus de sa politique", a-t-il fait valoir, soulignant le caratère politique du mouvement.
Unité dans la désunion ! Responsable d’avoir approuvé la loi LRU (dite Pécresse), l’UNEF ne se sent pas coupable… Devinez qui l’est !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):