Des présidents d'université s'expriment: 'Voilà un président qui en a!'
C'est le titre d'un article de blog-20 Minutes , Liberté d'Etudier, contre la tyrannie, dont voici le texte:
En 2005 rares avaient été les présidents d'université qui avaient rempli la mission qui était la leur d'assurer la sécurité de leurs étudiants. Les choses ont en partie changé et plusieurs présidents d'université ont clairement pris parti pour qu'enfin on fasse respecter la liberté d'étudier et qu'on débloque les facs. Je tire mon chapeau au président de Rennes 2, Marc Gontard, qui a eu le courage de le faire et de dire tout haut ce que 89% des étudiants pensent tout bas:
Un article du Nouvel Observateur sur le sujet:
Marc Gontard affirme que des "groupes déterminés ayant sous le manteau des battes de base-ball" étaient présents mardi matin, alors que les cours avaient pourtant été annulés.
Lors d'une AG sur le campus de Lyon (Agence )
Marc Gontard, président de l'université Rennes 2, a qualifié, mardi 13 novembre de "comportement terroriste" le blocage de son établissement par une centaine d'étudiants, selon lui, armés de barres de fer ou de battes de base-ball"Ce matin, nous avons trouvé devant les portes des bâtiments de l'université des groupes déterminés ayant sous le manteau des battes de base-ball. Ce sont des groupes qui ont un comportement terroriste. Je pèse mes mots", a déclaré Marc Gontard lors d'une conférence de presse sur le campus.Cours annulésLa direction a annulé les cours mardi à l'université de Rennes 2 (lettres et sciences humaines) en raison de ce blocage qui crée un risque de tensions sur le campus."On a voulu éviter l'affrontement pour la journée", a expliqué Marc Gontard. "Face à une centaine d'étudiants violents, nous sommes démunis. C'est l'impuissance des démocraties face aux régimes totalitaires", a-t-il ajouté.Près de 62% des 3.290 étudiants votants se sont prononcés lundi contre le blocage, à bulletins secrets, une première à Rennes 2 qui compte près de 18.000 étudiants.La semaine dernière en assemblée générale, un vote à main levée avait été contesté par certains bloqueurs. Le syndicat étudiant Unef a reconnu sa légitimité, contrairement à Sud.La gare protégéeUn groupe d'étudiants grévistes a prévu de manifester mardi après-midi de l'université à la gare, qu'ils entendaient bloquer. Un important dispositif de forces de l'ordre a pris place autour de la gare.Ailleurs en Bretagne, la faculté de Lettres de Brest était bloquée depuis 07H00 mardi par des étudiants, qui ont disposé chaises et tables devant la porte du bâtiment.Le blocus pour une semaine de la faculté, qui compte environ 4.500 étudiants, avait été voté à main levée lundi, à l'issue d'une assemblée générale réunissant environ 600 personnes.
C'est le titre d'un article de blog-20 Minutes , Liberté d'Etudier, contre la tyrannie, dont voici le texte:
En 2005 rares avaient été les présidents d'université qui avaient rempli la mission qui était la leur d'assurer la sécurité de leurs étudiants. Les choses ont en partie changé et plusieurs présidents d'université ont clairement pris parti pour qu'enfin on fasse respecter la liberté d'étudier et qu'on débloque les facs. Je tire mon chapeau au président de Rennes 2, Marc Gontard, qui a eu le courage de le faire et de dire tout haut ce que 89% des étudiants pensent tout bas:
Un article du Nouvel Observateur sur le sujet:
Marc Gontard affirme que des "groupes déterminés ayant sous le manteau des battes de base-ball" étaient présents mardi matin, alors que les cours avaient pourtant été annulés.
Lors d'une AG sur le campus de Lyon (Agence )
Marc Gontard, président de l'université Rennes 2, a qualifié, mardi 13 novembre de "comportement terroriste" le blocage de son établissement par une centaine d'étudiants, selon lui, armés de barres de fer ou de battes de base-ball"Ce matin, nous avons trouvé devant les portes des bâtiments de l'université des groupes déterminés ayant sous le manteau des battes de base-ball. Ce sont des groupes qui ont un comportement terroriste. Je pèse mes mots", a déclaré Marc Gontard lors d'une conférence de presse sur le campus.Cours annulésLa direction a annulé les cours mardi à l'université de Rennes 2 (lettres et sciences humaines) en raison de ce blocage qui crée un risque de tensions sur le campus."On a voulu éviter l'affrontement pour la journée", a expliqué Marc Gontard. "Face à une centaine d'étudiants violents, nous sommes démunis. C'est l'impuissance des démocraties face aux régimes totalitaires", a-t-il ajouté.Près de 62% des 3.290 étudiants votants se sont prononcés lundi contre le blocage, à bulletins secrets, une première à Rennes 2 qui compte près de 18.000 étudiants.La semaine dernière en assemblée générale, un vote à main levée avait été contesté par certains bloqueurs. Le syndicat étudiant Unef a reconnu sa légitimité, contrairement à Sud.La gare protégéeUn groupe d'étudiants grévistes a prévu de manifester mardi après-midi de l'université à la gare, qu'ils entendaient bloquer. Un important dispositif de forces de l'ordre a pris place autour de la gare.Ailleurs en Bretagne, la faculté de Lettres de Brest était bloquée depuis 07H00 mardi par des étudiants, qui ont disposé chaises et tables devant la porte du bâtiment.Le blocus pour une semaine de la faculté, qui compte environ 4.500 étudiants, avait été voté à main levée lundi, à l'issue d'une assemblée générale réunissant environ 600 personnes.
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