Des fonctionnaires rejoignent les cheminots au 7e jour de grève
Au 7° jour, Dieu se reposa. Et au 7° jour de la grève des autres, les fonctionnaires se reposèrent aussi.
Ils l'ont voulue tellement fort cette grève du mardi 20 novembre, que les militants radicaux ont fait la sourde oreille aux propositions du gouvernement. Pour sauver la face, ils ont promis avant le 20 de participer à des négociations, mais pas avant le 20!… Il ne fallait pas priver la fonction publique de sa dose saisonnière de repos pour cause de grève. Plus on est de fous, plus on rit.
L'agitation sociale monte donc d'un cran aujourd'hui mardi avec la grève des fonctionnaires pour le pouvoir d'achat, qui n'a rien à voir avec le conflit à la RATP et la SNCF, puisqu'à la différence ces derniers privilégiés, leur régimes des retraites à déjà été aligné sur celui du privé, en 2003; Ils ont vu des braseros, ils sont entrés…
Les blocages de gares, de bus et de métros pour des raisons de maintien de privilèges archaïques sont très impopulaires. En Ile-de-France, le trafic RATP se présentait donc "un peu mieux que prévu" mardi matin, avec en moyenne 1 métro sur 3 et 40% des bus, mais un trafic nul sur la ligne B du RER et limité à 15% sur la ligne A.
Côté circulation routière, près de 300 kilomètres de bouchons s'étaient formés mardi matin en Ile-de-France.
A la SNCF, la circulation des trains est "conforme aux prévisions": la SNCF prévoit de 2 à 4 trains par heure pour les RER A, B, C, D et E en heures de pointe et un train sur deux environ pour les Transiliens. Un TER sur deux devrait circuler. Quelque 350 TGV sur 700 sont programmés, dont 13 allers et retours Paris-Strasbourg, 14 AR pour Lille, 13 AR pour Lyon. Au total, les fonctionnaires se mobilisent au moment où la SNCF et la RATP reprennent! Ils parlent de jonction, mais ils se croisent. Les fonctionnaires arriveront-ils toujours après la bataille?
Côté gouvernement, François Fillon a réaffirmé lundi soir sa détermination à réformer les régimes spéciaux de retraite, assurant qu'il ne "céderait pas parce qu'il y a des trains qui ne roulent pas, des bus qui sont bloqués ou des métros qui ne fonctionnent pas".
La mobilisation sociale devrait cependant atteindre un pic ce mardi avec l'entrée dans la danse d'une partie des 5 millions de fonctionnaires, appelés par les huit syndicats de la Fonction publique à cesser le travail pendant 24 heures pour leur pouvoir d'achat et contre les réductions d'effectifs.
Christine Lagarde, ministre des Finances, a estimé le coût des grèves pour l'économie entre 300et 400 millions d'euros, ... par jour de grève. Le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, s'attend à une "forte" mobilisation et plaide pour qu'un rendez-vous régulier soit fixé sur l'évolution des rémunérations des agents de l'Etat. Les retraité(e)s sont encore laissé(e)s pour compte... Ils n'ont rien à bloquer, ni trains, ni , hormis leurs articulations, alors...
Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées par les syndicalistes du SNuipp et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le syndicatdominant d'enseignants, la FSU, fortement marqués à gauche. Certains hôpitaux devraient tourner au ralenti.
Dans les aéroports, les perturbations étaient limitées mardi matin, ou nulles comme à Lyon, en dépit d'arrêts de travail des contrôleurs aériens, lesquels sont pourtant particulièrement privilégiés, à la hauteur de leur pouvoir de blocage de l'activité économique du pays.
A Orly-Ouest, seuls deux vols, un de la compagnie Iberia et un d'Air France, étaient annulés mardi matin. Mais plusieurs vols enregistraient des retards jusqu'à 45 mn. A Marseille, sept navettes vers Paris-Orly d'Air France ont été annulées pour la journée et quatre à Nice, selon les directions d'aéroports. A Toulouse-Blagnac, Air France a annulé deux rotations Toulouse-Orly mardi matin et quelques retards sont annoncés.
Les syndicats CGT, FO et FSU ont évoqué d'éventuelles convergences entre ce mouvement et le conflit sur les régimes spéciaux de retraite à la SNCF et RATP, où de premières négociations sont prévues mercredi.
D'autres syndicats, comme la CFDT et l'Unsa, refusent cette jonction entre fonctionnaires et cheminots, mais la coordination nationale étudiante, constituée exclusivement de révolutionnaires très minoritaires, a évidemment appelé à s'associer aux manifestations du public.
Le mouvement de protestation contre la loi Pécresse d'autonomie des universités (loi LRU) pourrait connaître un tournant mardi, en fonction de l'ampleur de la participation étudiante aux côtés des enseignants FSU du SneSup en grève, comme il se doit. Quarante-quatre sites universitaires sur 85 étaient perturbés lundi à des degrés divers, dont 29 bloqués en tout ou partie, des chiffres stables depuis une semaine. La notion de site est floue à souhait, puisqu'elle a l'amalgame pour but. Car le blocage d'une fac -ou' site universitaire'- ne signifie pas que l'université entière est bloquée par les r&édicaux communistes, anarchistes et trotskistes. Or, parce qu'on retrouve les mêmes dans le secondaire, le mouvement menace également de s'étendre aux lycées. Cinq établissements secondaires sont bloqués à Lille et en Basse-Normandie, des foyers traditionnels d'activisme. Rennes devrait suivre, comme d'hab!
Au 7° jour, Dieu se reposa. Et au 7° jour de la grève des autres, les fonctionnaires se reposèrent aussi.
Ils l'ont voulue tellement fort cette grève du mardi 20 novembre, que les militants radicaux ont fait la sourde oreille aux propositions du gouvernement. Pour sauver la face, ils ont promis avant le 20 de participer à des négociations, mais pas avant le 20!… Il ne fallait pas priver la fonction publique de sa dose saisonnière de repos pour cause de grève. Plus on est de fous, plus on rit.
L'agitation sociale monte donc d'un cran aujourd'hui mardi avec la grève des fonctionnaires pour le pouvoir d'achat, qui n'a rien à voir avec le conflit à la RATP et la SNCF, puisqu'à la différence ces derniers privilégiés, leur régimes des retraites à déjà été aligné sur celui du privé, en 2003; Ils ont vu des braseros, ils sont entrés…
Les blocages de gares, de bus et de métros pour des raisons de maintien de privilèges archaïques sont très impopulaires. En Ile-de-France, le trafic RATP se présentait donc "un peu mieux que prévu" mardi matin, avec en moyenne 1 métro sur 3 et 40% des bus, mais un trafic nul sur la ligne B du RER et limité à 15% sur la ligne A.
Côté circulation routière, près de 300 kilomètres de bouchons s'étaient formés mardi matin en Ile-de-France.
A la SNCF, la circulation des trains est "conforme aux prévisions": la SNCF prévoit de 2 à 4 trains par heure pour les RER A, B, C, D et E en heures de pointe et un train sur deux environ pour les Transiliens. Un TER sur deux devrait circuler. Quelque 350 TGV sur 700 sont programmés, dont 13 allers et retours Paris-Strasbourg, 14 AR pour Lille, 13 AR pour Lyon. Au total, les fonctionnaires se mobilisent au moment où la SNCF et la RATP reprennent! Ils parlent de jonction, mais ils se croisent. Les fonctionnaires arriveront-ils toujours après la bataille?
Côté gouvernement, François Fillon a réaffirmé lundi soir sa détermination à réformer les régimes spéciaux de retraite, assurant qu'il ne "céderait pas parce qu'il y a des trains qui ne roulent pas, des bus qui sont bloqués ou des métros qui ne fonctionnent pas".
La mobilisation sociale devrait cependant atteindre un pic ce mardi avec l'entrée dans la danse d'une partie des 5 millions de fonctionnaires, appelés par les huit syndicats de la Fonction publique à cesser le travail pendant 24 heures pour leur pouvoir d'achat et contre les réductions d'effectifs.
Christine Lagarde, ministre des Finances, a estimé le coût des grèves pour l'économie entre 300et 400 millions d'euros, ... par jour de grève. Le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, s'attend à une "forte" mobilisation et plaide pour qu'un rendez-vous régulier soit fixé sur l'évolution des rémunérations des agents de l'Etat. Les retraité(e)s sont encore laissé(e)s pour compte... Ils n'ont rien à bloquer, ni trains, ni , hormis leurs articulations, alors...
Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées par les syndicalistes du SNuipp et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le syndicatdominant d'enseignants, la FSU, fortement marqués à gauche. Certains hôpitaux devraient tourner au ralenti.
Dans les aéroports, les perturbations étaient limitées mardi matin, ou nulles comme à Lyon, en dépit d'arrêts de travail des contrôleurs aériens, lesquels sont pourtant particulièrement privilégiés, à la hauteur de leur pouvoir de blocage de l'activité économique du pays.
A Orly-Ouest, seuls deux vols, un de la compagnie Iberia et un d'Air France, étaient annulés mardi matin. Mais plusieurs vols enregistraient des retards jusqu'à 45 mn. A Marseille, sept navettes vers Paris-Orly d'Air France ont été annulées pour la journée et quatre à Nice, selon les directions d'aéroports. A Toulouse-Blagnac, Air France a annulé deux rotations Toulouse-Orly mardi matin et quelques retards sont annoncés.
Les syndicats CGT, FO et FSU ont évoqué d'éventuelles convergences entre ce mouvement et le conflit sur les régimes spéciaux de retraite à la SNCF et RATP, où de premières négociations sont prévues mercredi.
D'autres syndicats, comme la CFDT et l'Unsa, refusent cette jonction entre fonctionnaires et cheminots, mais la coordination nationale étudiante, constituée exclusivement de révolutionnaires très minoritaires, a évidemment appelé à s'associer aux manifestations du public.
Le mouvement de protestation contre la loi Pécresse d'autonomie des universités (loi LRU) pourrait connaître un tournant mardi, en fonction de l'ampleur de la participation étudiante aux côtés des enseignants FSU du SneSup en grève, comme il se doit. Quarante-quatre sites universitaires sur 85 étaient perturbés lundi à des degrés divers, dont 29 bloqués en tout ou partie, des chiffres stables depuis une semaine. La notion de site est floue à souhait, puisqu'elle a l'amalgame pour but. Car le blocage d'une fac -ou' site universitaire'- ne signifie pas que l'université entière est bloquée par les r&édicaux communistes, anarchistes et trotskistes. Or, parce qu'on retrouve les mêmes dans le secondaire, le mouvement menace également de s'étendre aux lycées. Cinq établissements secondaires sont bloqués à Lille et en Basse-Normandie, des foyers traditionnels d'activisme. Rennes devrait suivre, comme d'hab!
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