Quand la direction parle salaires,
la CGT comprend division des syndicats
La culture marxiste n’est pas au dialogue, mais à ce point, c'est pathologique!
La culture marxiste n’est pas au dialogue, mais à ce point, c'est pathologique!
Si la direction de la SNCF cherche à renouer le dialogue et propose des compensations à la perte des privilèges des cheminots en matière de régimes spéciaux de retraite et annonce des hausses salariales pour convaincre certains syndicats de renoncer à la grève d'ici mardi soir, la CGT repousse du pied les offres et les qualifie d’agitation "frénétique" visant à "diviser" les organisations syndicales. Il est vrai que d’autres sont moins obtuses et dialoguent quand s’ouvrent des négociations. Ainsi, la CFE-CGC se démarque et renoncerait à la politique du tout ou rien.
Jeudi, la présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, avait écrit aux 160.000 cheminots pour leur présenter des propositions "concrètes" sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, parmi lesquelles un "déblocage de la grille salariale".
Malveillante et démagogique en voulant se montrer intraitable, la CGT considère que le but avoué de cette initiative rare est de "réduire le nombre de grévistes" et "qu'ils voient l'intérêt relatif d'une grève non payée" par rapport à des négociations. Le lendemain vendredi, le numéro deux de l'entreprise SNCF, Guillaume Pépy, a assuré que plusieurs syndicats souhaitaient désormais "réfléchir" avant de faire grève, citant précisément "CFDT, CFTC et CFE-CGC".
La deuxième réunion de négociation à la SNCF sur la réforme des régimes spéciaux vendredi a rassemblé à la table des négociations les seules la Fgaac (conducteurs autonomes) et le très minoritaire Sncs (cadres supérieurs), comme pour la séance inaugurale du 6 novembre. Les grands syndicats s’obstinent et veulent aller jusqu’au bout de l’affrontement. Les enjeux de politique politicienne l’emportent donc sur l’intérêt des travailleurs.
Direction et Fgaac sont "convenus ensemble" de permettre aux conducteurs de trains "d'obtenir l'équivalent de 1% par an à partir de 50 ans", a expliqué M. Pépy sur France Info. L'objectif est "très clair: il faut améliorer les salaires de ceux qui acceptent de s'engager dans la poursuite de carrière au-delà de 50 ans", a-t-il dit. "Et les autres cheminots, dont on espère que les organisations syndicales vont venir autour de la table, bien évidemment nous allons leur faire des propositions de la même nature", a-t-il assuré. Ils réclament le dialogue mais se dérobent quand il s’ouvre ! Le Reste n’apprécie pas ces mesures "d'accompagnement de la réforme". D’autres métiers n’ont pas été ménagés et non pourtant pas été aussi dédaigneux.
Bien dans son rôle à l’ancienne, au temps de la machine à vapeur, Didier Le Reste, le leader ringard de la CGT-cheminots, s’est dit "estomaqué". A la veille d'une grève reconductible à laquelle sept syndicats de la SNCF sur huit appellent encore, dès mardi 13 à 20H00.
Malveillante et démagogique en voulant se montrer intraitable, la CGT considère que le but avoué de cette initiative rare est de "réduire le nombre de grévistes" et "qu'ils voient l'intérêt relatif d'une grève non payée" par rapport à des négociations. Le lendemain vendredi, le numéro deux de l'entreprise SNCF, Guillaume Pépy, a assuré que plusieurs syndicats souhaitaient désormais "réfléchir" avant de faire grève, citant précisément "CFDT, CFTC et CFE-CGC".
La deuxième réunion de négociation à la SNCF sur la réforme des régimes spéciaux vendredi a rassemblé à la table des négociations les seules la Fgaac (conducteurs autonomes) et le très minoritaire Sncs (cadres supérieurs), comme pour la séance inaugurale du 6 novembre. Les grands syndicats s’obstinent et veulent aller jusqu’au bout de l’affrontement. Les enjeux de politique politicienne l’emportent donc sur l’intérêt des travailleurs.
Direction et Fgaac sont "convenus ensemble" de permettre aux conducteurs de trains "d'obtenir l'équivalent de 1% par an à partir de 50 ans", a expliqué M. Pépy sur France Info. L'objectif est "très clair: il faut améliorer les salaires de ceux qui acceptent de s'engager dans la poursuite de carrière au-delà de 50 ans", a-t-il dit. "Et les autres cheminots, dont on espère que les organisations syndicales vont venir autour de la table, bien évidemment nous allons leur faire des propositions de la même nature", a-t-il assuré. Ils réclament le dialogue mais se dérobent quand il s’ouvre ! Le Reste n’apprécie pas ces mesures "d'accompagnement de la réforme". D’autres métiers n’ont pas été ménagés et non pourtant pas été aussi dédaigneux.
Bien dans son rôle à l’ancienne, au temps de la machine à vapeur, Didier Le Reste, le leader ringard de la CGT-cheminots, s’est dit "estomaqué". A la veille d'une grève reconductible à laquelle sept syndicats de la SNCF sur huit appellent encore, dès mardi 13 à 20H00.
Obsédé par Sarkozy et l'idée de revanche, le syndicat radical cherche à politiser le débat social en impliquant le Président de la République directement. Selon la CGT, le conflit ne peut être résolu qu'au plus haut niveau de l'Etat et "le gouvernement doit se mettre autour de la table avec les organisations syndicales et les entreprises concernées (SNCF, RATP, EDF et GDF) pour ouvrir une vraie négociation nationale sur l'avenir des régimes spéciaux". Le tout dans "la transparence", a exigé Didier Le Reste, qui est si peu sûr de ses troupes qu’il redoute les négociations individuelles et se prononce pour une sorte de … ‘globalisation’ des négociations. Inattendu !
Vendredi, le président Nicolas Sarkozy a toutefois martelé qu'il irait "au bout" de la réforme pour laquelle les électeurs Français se sont prononcés. Le gouvernement a désormais passé le relais de la négociation aux directions des entreprises concernées. Réunie en séminaire à Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes) jeudi et vendredi, la direction de la SNCF est restée en liaison constante, tant avec le gouvernement qu'avec des syndicats. La CGT s’est exclue. Avec elle, ses adhérents.
Ces contacts devraient se poursuivre d'ici mardi. Un porte-parole de l'entreprise a assuré qu'aucune discussion n'était "programmée ce week-end", mais indiqué qu'une "audience de conciliation" avec la CFTC et la CFE-CGC aurait lieu lundi, notamment sur la question "des mises à la retraite d'office".
Ces contacts devraient se poursuivre d'ici mardi. Un porte-parole de l'entreprise a assuré qu'aucune discussion n'était "programmée ce week-end", mais indiqué qu'une "audience de conciliation" avec la CFTC et la CFE-CGC aurait lieu lundi, notamment sur la question "des mises à la retraite d'office".
Intelligente, la CFE-CGC serait prête à "renoncer à la grève" contre des "mesures concrètes" pour les salaires des agents des régimes spéciaux, a fait savoir samedi son président, Bernard Van Craeynest.
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