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samedi 13 janvier 2007

Fiscalité socialiste : on ratisse large.

Stratégie fiscale schizophrène.
Shirley et Dino jouent au plus malin.
On le sait, les Segollande se sont réparti les rôles. Flamby 1er interprète celui du méchant archaïque et Marie-sEGOlène, celui de la souriante révolutionnaire.François Hollande incarne la vieille gauche: il appelle à l’augmentation des impôts, dans la plus pure tradition socialiste. C’est ce qui plaît aux socialistes de gauche comme à la gauche anti-libérale et permet de prendre des radicaux égarés à Marie-George Buffet ou à Voynet, et plus si affinité. Mais les libéraux le prennent en exécration, ce qui n’est pas pour lui déplaire.
Dame Royal, moderne, quant à elle, sourit, ne promet rien… mais garantit qu’elle ne veut pas augmenter les prélèvements fiscaux.
Ainsi espèrent-ils qu’elle va parvenir à rouler les centristes mous dans la farine tout en séduisant les socialistes modérés. L’ennemi libéral se sent menacé sur son terrain et ça la ravit.

Pourtant, la vérité n’est pas si simple, car dans le projet socialiste, le PS prévient qu'il oeuvrera à une fiscalité "plus redistributive et plus transparente" s'il revient au pouvoir après les échéances électorales du printemps. Ca peut paraître assez séduisant, mais aussi très démagogique. "Nous reviendrons sur les réductions d'impôt accordées depuis 2002 aux hauts revenus, et nous supprimerons le bouclier fiscal", stipule le document adopté le 1er juillet dernier. Ca s’appelle des augmentations pour un petit nombre, mais assure donc un rendement faible… Alors pour que les allégements bénéficient à un grand nombre, il faut que les augmentations s’étendent au plus grand nombre possible! Bilan, il faudra ponctionner largement les classes moyennes pour que les petits revenus voient un peu de changement. Classes moyennes, des tranches basse et haute: en cas de victoire de la gauche, les salaires jugés gros par les socialistes seront en vérité bien modestes. Français moyens, pensez donc à l’exil en Suisse ou au Luxembourg !
Dans un style transparent, Bruno Leroux, secrétaire national du PS et membre de l'équipe de campagne de la candidate, lâche vendredi: "Nous ne proposons pas d'augmenter les impôts, nous proposons qu'ils soient plus justes". Propos un peu trop limpides au goût de la candidate socialiste qui assure l’enrobage de la pillule avec un savoir-faire inquiétant : "Il faudra rééquilibrer la fiscalité (comment alléger d’un côté, sans augmenter de l’autre ?), l'alléger sur le travail (les 35 des profs, par exemple ?) et peut-être la renforcer (litote hypocrite !) sur le capital (c’est l’archéo-archaïsme à la Hollande, dénoncé par Copé) si l'on veut résorber (re-litote !) les déficits. Mais "cela se fera sans augmentation des prélèvements obligatoires", a insisté la Royal faux-cul.
Il y aurait plus que jamais les riches et les pauvres, les bons et les méchants.
L’'ordre juste', c’est donc la France divisée !
La fracture socialiste.

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