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mercredi 10 janvier 2007

UMP : le débat continue…

Silence dans les rangs !
Malgré l’hommage du Président de la République respectivement à son Premier Ministre et à son ministre de l’Intérieur, les partisans de l’un et de l’autre essaient toujours de faire prévaloir leurs points de vue.
Les députés UMP reprochent au Premier ministre, Dominique de Villepin, de refuser de soutenir publiquement la candidature Sarkozy et de multiplier les textes législatifs de dernière minute, tandis que Nicolas Sarkozy tente de ramener le calme en disant qu'il a "besoin" du Premier ministre pour conduire la droite à la victoire.
Alain Juppé, l'ancien Premier ministre, a déploré sur Europe 1 :"Toute cette tension est tout à fait contreproductive pour notre famille politique". "Ce que je souhaite, c'est que ces hommes, qui sont tous intelligents et raisonnables, se mettent autour d'une table et essayent de trouver un terrain d'entente. Il faut faire cesser effectivement ce spectacle qui nous nuit." Le maire de Bordeaux a en outre confirmé sur Europe 1 qu'il serait présent au congrès de l'UMP et qu'il voterait, à l'instar de dizaines de milliers d'adhérents du parti, le soutien du parti au candidat. "Une fois que la messe sera dite dimanche prochain, il faut maintenant que notre candidat soit porteur d'un projet qui réponde aux préoccupations et aux attentes de nos concitoyens."
Un autre ancien Premier ministre, Edouard Balladur, a invité les ténors de l'UMP à s'inspirer des socialistes et à mettre fin à leurs divisions pour se rassembler derrière Nicolas Sarkozy. "Les uns disent ‘je ne voterai pas pour lui’ ; l'autre dit, ‘je m'abstiendrai’, le troisième, ‘je viendrai déjeuner mais je ne voterai pas’", a-t-il déclaré sur RTL. "C'est désespérant (...) il est temps que chacun se ressaisisse et qu'on cesse de donner ce spectacle ridicule." Il poursuit : Pour une fois (...), imitons les socialistes. Ils ont désigné un candidat. Depuis, ils ne s'adorent pas nécessairement les uns les autres mais ils jouent le jeu". Et le sage Balladur ajoute :"Et bien, j'espère qu'à partir de dimanche, chacun s'en souviendra et jouera le jeu."
Sur LCI, le député Patrick Ollier, conjoint de la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie a renchéri : "Ce qu'il faut, c'est que chacun retrouve la sérénité et le calme car nous allons avoir à affronter une campagne pour battre le Parti socialiste et Mme Royal qui implique que nous soyons unis". Les prises de parole au sein de la majorité, comme celles qui ont marqué la réunion de mardi, "ne donnent pas une bonne image de la majorité", a-t-il souligné.
Il a annoncé au passage que Michèle Alliot-Marie ferait définitivement connaître ses intentions pour l'élection présidentielle lors de l'émission "Question ouverte", vendredi soir sur France 2. La ministre de la Défense a renoncé à briguer l'investiture de l'UMP tout en laissant planer un doute sur une éventuelle candidature hors du parti. Selon des membres de son entourage cités par Le Parisien, elle devrait cependant annoncer là encore, vendredi, qu'elle renonce. Patrick Ollier a refusé de dire s'il voterait blanc ou oui au soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy, dimanche. "J'attends que Michèle Alliot-Marie (...) s'exprime sur ce sujet", a-t-il expliqué, tout en réaffirmant qu'il souhaitait qu'il n'y ait qu'un seul candidat de la droite et du centre. "De toute manière, Michèle Alliot-Marie, quelle que soit la décision qu'elle prendra (...) devra jouer un rôle extrêmement important dans la campagne présidentielle", a-t-il ajouté.
Quand le débat est réel, il peut laisser des traces.

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