Royal, incapable de représenter la France.

50% des internautes estiment qu’elle n’a pas la carrure.
Un sondage Expression-publique contredit quelque peu la campagne médiatique socialiste…
Après le Proche-Orient, l'Extrême-Orient? Marie-sEGOlène Royal se fait des illusions sur ses capacités. Plutôt que de commencer modestement par la Suisse ou le Luxembourg au nom du oui (!) à la Constitution européenne, elle s’est lancée dans un dans une région du monde qui la dépasse. Ses improvisations et contradictions, son double-jeu et sa surdité l’ont révélée telle qu’en elle-même sur la scène internationale : hypocrite, vaine et incompétente. Sa roublardise n’a pas fonctionné. Elle a été reçue avec courtoisie parce qu’elle est Française, mais la France n’est pas sortie indemne de cette opération et elle n’en est pas elle-même sortie grandie.

Pour rectifier son image internationale, la candidate socialiste avait donc jeté son dévolu sur la puissance chinoise. Il fallait frapper les esprits et faire croire que les Chinois espéraient sa venue. Non seulement la Chine ne l'a pas attendue pour s'éveiller,mais violemment attaquée en France par ses concurrents sur sa compétence en matière de politique étrangère, aussi bien qu'économique, force est de constater que les jugements de ses concitoyens ne sont pas plus favorables.
A l'issue de ce voyage, 50% des internautes pensent en effet que Dame Royal n'est pas capable de représenter la France, contre seulement 25% d'avis contraire. La prestation en Chine de la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue est sévèrement jugé par les internautes qui se sont exprimés jusqu’alors. A leurs yeux, ses petites phrases et ses sorties sur les droits humains ternissent sa stature présidentielle.
D'une manière générale, l'impact du voyage de la Timonière des Charentes en Chine est plutôt négatif. Les internautes le considèrent sinon " raté " (22%) du moins " inutile " (40%). 16% le jugent " utile " et 14% seulement " réussi ". Au lendemain du voyage de la rose perruche au Liban et en Israël, pourtant lui aussi sévèrement critiqué par la droite, les internautes se montraient cependant plus indulgents, conscients qu'une partie des attaques, malgré sa rencontre désastreuse avec un leader du Hezbollah, relevait du faux procès de bonne guerre. Cette fois-ci, elles leur paraissent davantage justifiées.
Ainsi, 61% des internautes jugent " ridicule " le terme de " bravitude " lâché par la présidente de Poitou-Charentes. Qu'il s'agisse d'une maladresse (43%) ou d'un propos délibéré (39%), il jette une ombre sur son image et sa maîtrise de la langue française.
Au-delà de la querelle sémantique, ses objurgations à l'égard des entreprises françaises laissent sceptiques : 56% des internautes estiment qu'elle a trop adopté le point de vue des Chinois. C'est au fond la critique qui court en filigrane dans leurs avis sur son déplacement en Chine. En effet, malgré les envolées indignées de la gauche en France, les délocalisations ne dérangent plus la candidate socialiste autant lorsqu’elle se trouve en Chine ; elle n’est plus tout à coup aussi préoccupée du sort de ses électeurs qui en sont les victimes en France.
Notre Che hexagonal, D’Jack Lang, s’est d’ailleurs abstenu de serrer ses petits poings de révolutionnaire en dentelle et de nous vanter les qualités de sincérité, de fermeté et d’audace de la Zapata du marais poitevin (qui n’a pourtant pas plus à voir avec Zapatero qu’avec son Marais de Paris). Juju Dray se lasse et n’a pas osé affirmer que sa favorite est dans sa période rose d’écoute ! Pourquoi aller en Chine en effet ? Autant écouter Radio Pékin…

Son refus de parler des " droits de l'homme " est-il plus, ou aussi, grave ? Il est en tout état de cause révélateur de la personnalité de la prétendante à la fonction suprême. Nous trouvons la confirmation qu’elle préfère le contournement à la franchise et l’euphémisme à la vérité. Elle engage aussi son entourage à pratiquer la même duplicité. Mais préférer l'expression anglo-saxonne des " droits humains " est condamné comme une lâcheté et comme un dévoiement du message traditionnel de la France. Certes, elle ne représentait qu’elle-même, mais c’est un signe de grande pusillanimité qui ne peut être négligé, tant il est symptomatique d’un manque de courage incompatible avec la fonction présidentielle. Le langage diplomatique aurait bon dos ! Lorsqu’on a des convictions aussi faibles sur des sujets aussi fondamentaux, on reste chez soi à Melle, et on ne se mêle pas de jouer dans la cour des grands. La timonière a la grosse tête, mais de petits pieds. Puisqu’elle se dérobe dans l’action, qu’elle se limite donc à jouer en France les matamores et les donneuses de leçons sous les préaux des réunions électorales socialistes, qu’elle se contente de réclamer pour tous le respect et l’ordre juste à la télévision hexagonale et qu’elle continue à harceler tous ceux qui osent l’irriter en Poitou-Charentes, au PS et en famille, mais qu’elle cesse de se poser en exemple et à tromper les Français sur ses aptitudes réelles, sur un programme qui ne voit pas plus le jour que ce ‘livre participatif’ annoncé et sur ses qualités humaines.
Dès lors que la bravache ne met pas ses actes en adéquation avec ses principes, nous savons que la candidate socialiste n’est pas respectable.