Royal bafoue Hollande.

Royal-Hollande: querelle d’incompétents.
Dans l’ignoble, elle atteint déjà des sommets. Et il reste encore quatre mois…
D’abord, lors de ses voeux à la presse régionale, la candidate socialiste à la présidentielle n'a pas daigné commenter directement les déclarations du premier secrétaire du PS, son ex-concubin, qui souhaite augmenter les impôts des Français gagnant plus de 4.000 euros nets mensuels, promettant de ne pas créer de "fiscalité nouvelle" qui découragerait "le travail ou l'effort".
En revanche, Dame Royal a copieusement humilié François Hollande, son ex, implicitement. N’a-t-elle pas en effet déclaré à Poitiers que "Tout le monde a la légitimité de s'exprimer", et que "François Hollande a tout son rôle. C'est le premier secrétaire du PS. Moi, je veux rassembler les compétences au sein du PS et au-delà". Ainsi, quand la Maréchale-Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue rassemble des compétences exclue-t-elle le père de ses quatre enfants. Ce n’est pas le rouleau à pâtisserie, mais c’est un camouflet magistral. Ensuite, Marie-sEGOlène Royal n’arrange pas la situation du couple en rappelant - à peine Flamby 1er s'était-il exprimé- qu'elle avait chargé une équipe de trois "spécialistes" de "mettre à plat" les problèmes pour tracer les "pistes envisageables" en matière de réforme fiscale. Cette opération démontre si besoin est que l’impétrante à la course à l’Elysée en est toujours à se demander ce qu’elle ferait en cas de réussite. Fort peu experte sur quelque sujet que ce soit, elle a besoin de monde pour éclairer sa lanterne.
Voici donc un nouveau groupe de spécialistes, des questions de fiscalité, cette fois. C’est l’occasion de réintégrer les crève-la-faim dans la campagne. Or, c’est un ancien adversaire pour l'investiture présidentielle, Dominique Stauss-Kahn, ancien ministre de l'Economie et des Finances, qui pointe à la cantine de la candidate socialiste. Que le trio compte également un proche de Laurent Fabius, le député Didier Migaud, spécialiste des questions économiques et fiscales, n’est pas le plus drôle de l’histoire.
Il faut avoir en mémoire le lourd passif qui sépare les camarades Royal et DSK pour apprécier la situation. Certes, il apparaît ainsi clairement que les spécialistes socialistes de la fiscalité ne sont d’une part, pas si nombreux que cela, et d’autre part, encore moins nombreux à vouloir travailler pour que Sa Majesté Royal. Mais que ce soit DSK ne manque pas de sel.
Le sens de l’honneur, voilà ce qui rapproche Royal et DSK : vous pensez certainement que DSK se sent sali par la souriante hyène, car vous n’avez pas oublié comment Royal avait condamné le présumé innocent DSK dans l’affaire de la cassette Méry, en assénant ce jugement hautement moral que les politiques sont élus « pour servir et non pas pour se servir ». DSK devait être innocenté par la suite... On se doit d’ ECOUTER ou de RE-ECOUTER en boucle la déclaration d’anthologie de la rose perruche dans cette circonstance!
On peut donc avoir les dents blanches et l’haleine fétide…