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mercredi 17 janvier 2007

Royal agresse le Président de la FNSEA.

Rtl.fr rend compte de l'attaque frontale de Royal.
La scène se passe au Salon de l'Agriculture en mars 2006.

La délicieuse socialiste n'a pas l'air franchement en sympathie avec ce veau. En fait, la dame au profil de vautour a surtout eu quelques soucis avec les agriculteurs eux-mêmes...

Comment s'affirmer quand on n'a pas la compétence? Comment tracer sa route lorsqu'on n'a pas grand chose pour soi.

Si les caméras sont branchées, il est facile de se faire connaître face à un homme. Il suffit de l'agresser... Le piège est vulgaire mais répandu: l'homme agressé par une femme ne peut répliquer à armes égales au risque de passer pour un goujat. Mais tous les moyens sont bons pour Sa Gracieuse Majesté.

Tout le monde s'est fait tour à tour agresser.
1- le Président de la FNSEA
2- le Président des Chambres d'Agriculture
3- les Jeunes Agriculteurs


Devant les caméras Sa Gracieuse Majesté a tancé le patron de la FNSEA (ci-contre)
pour ce que -dans son 'ordre juste'- elle appelle injustement son manque de combativité face aux effets deT8. Il est resté comme deux ronds de flan…

Voici donc le texte du compte-rendu de RTL:
Visite houleuse pour Ségolène Royal

"Vas-y Ségolène, on est avec toi !": la candidate potentielle du PS à la présidence de la République a eu droit cette année à une visite un peu spéciale du Salon de l'agriculture, accompagnée d'une cohorte de journalistes et protégée par plusieurs gardes du corps. A peine arrivée dans les allées du Salon, la présidente de la région Poitou-Charentes a échappé de justesse au jet d'un oeuf dans sa direction. Le projectile a été lancé par une personne non identifiée, au moment même où des applaudissements nourris se faisaient entendre sur son passage. La cohue médiatique aidant, le projectile a été opportunément dévié par le micro d'un journaliste, et seul un bout de coquille a atteint sa cible. Le jaune d'oeuf étant introuvable, il pourrait s'être agi d'un oeuf dur. Ségolène Royal, favorite dans les sondages pour défendre les couleurs de son parti dans la course à l'Elysée, ne s'est pas arrêtée à cet incident.
Elle s'est montrée combative quand elle a croisé le président de la FNSEA Jean-Michel Lemétayer. "C'est bien de manger du poulet, encore faut-il que les aides arrivent !", a-t-elle lancé. Une pique à l'adresse de Dominique de Villepin. Elle a demandé au gouvernement "de débloquer très rapidement les aides qui ont été annoncées et qui ne sont toujours pas arrivées sur le terrain". "C'est un vrai scandale, quand on annonce les choses, il faut les faire sans tarder, car aujourd'hui il y a une grande souffrance", a-t-elle déclaré. Mettez vous en colère", "dites bien au gouvernement que les agriculteurs attendent les aides !", a lancé Ségolène Royal à son interlocuteur - un peu interloqué -, en demandant qu'elles soient versées "avant la fin du salon", dimanche : "sinon ça va très mal aller sur les territoires, on en a assez des annonces qui ne se traduisent pas !". Elle en a profité aussi pour demander que les aides européennes soient, au moins pour une petite partie, gérées au niveau des régions, afin d'être "plus efficace pour accompagner les mutations agricoles". "Je souhaite que vous me souteniez dans cette démarche", a dit la députée socialiste des Deux-Sèvres à Jean-Michel Lemétayer, qui s'est dit "pas du tout opposé à ça".

Ségolène Royal est repartie tête haute, en direction de Luc Guyau, président des chambres d'agriculture où, là, elle lui a séchement rappelé que le Marais poitevin ne devait pas disparaître.


Ensuite, direction les Jeunes Agriculteurs, où elle a annoncé qu'elle allait signer une convention pour une filière sans OGM dans sa région. Elle a achevé sa visite par un passage au stand de la vache parthenaise. Le berceau de cette race est situé dans le département des Deux Sèvres, dont elle est députée. (couleurs, italiques et soulignement par PaSiDupes)

Article du Nouvel Observateur. (lien) Innovante, elle a appelé mardi 28 mars chaque famille à consommer "deux volailles par semaine". C'est la version de la poule au pot de Henry IV, appropriée et recyclée par celle qui est pleine d'idées personnelles...

La gracieuse prétendante à l'Elysée n'arbore pas toujours son sourire figé: seulement devant les caméras! Or, ce jour-là, une poule au pot d'Henry IV a été très réactive et l'oeuf dur a donné comme des boutons à l'agressive godiche aviaire: les poules nourries aux farines transgéniques lui ont, en outre et sans nul doute, donné une crise d'urticaire...

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