Exemple de partialité de la presse.
La presse se pare de toutes les vertus, revendique la liberté de la presse et d'expression, au nom d'une déontologie très aménagée, et se pose en garante de notre liberté. La question est posée de savoir si elle en fait bon usage?
L'article ci-dessous est repris in-extenso de Reuters, agence britannique de presse. Or, la Grande Bretagne se targue d'un exceptionnel 'fair-play' en sport, comme chacun peut le vérifier, et se pose en modèle d'objectivité en matière de presse, comme l'article suivant le démontre. (couleurs et surlignages ajoutés par PaSiDupes)
Michèle Alliot-Marie attaque Ségolène Royal au congrès de l'UMP [14/01/2007 - 14:04]
PARIS (Reuters) - Michèle Alliot-Marie a concentré dimanche ses attaques contre la candidate socialiste Ségolène Royal, lors du congrès d'investiture du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy.
La ministre de la Défense a été acclamée par les dizaines de milliers de participants quand elle a réaffirmé son soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy après avoir rappelé qu'elle avait elle-même envisagé de se présenter.
Mais elle a surtout attaqué Ségolène Royal.
"La politique, contrairement à ce que croit Mme Royal, ce n'est pas une flânerie entre les sondages et les pages glacées des magazines", a-t-elle ainsi lancé.
"Mme Royal aura beau maquillé en blanc, japonisant les vieilles idéologies, elles seront toujours aussi périmées", a-t-elle ajouté en faisant allusion à la propension de la candidate socialiste de se vêtir de blanc.
"Refusons la critique de ceux qui, au pouvoir, ont plongé la France dans l'échec", a-t-elle poursuivi avant de faire siffler les noms des anciens premier ministre et ministres socialistes Lionel Jospin, Martine Aubry et Daniel Vaillant.
Elle a raillé les divergences apparues ces derniers jours entre Ségolène Royal et son conjoint, le premier secrétaire du PS, François Hollande, sur la question fiscale.
"Mme Royal prétend qu'elle ne serait pas totalement en accord avec M. Hollande et ses divers conseillers fiscaux. Ce n'est plus une candidate avec son parti, c'est Blanche Neige contre les sept percepteurs", a lancé la ministre de la Défense. "Moi, je suis pour la paix des ménages. Mais dans ce débat décisif, je veux la vérité."
Michèle Alliot-Marie a en outre critiqué les récents voyages de Ségolène Royal au Proche-Orient et en Chine.
"Dans les relations internationales, la légèreté devient irresponsabilité", a-t-elle dit. "La pire des politiques c'est de dire aux gens ce qu'ils veulent entendre. Eh bien c'est pourtant ce que fait Mme Royal."
"Face au risque que la gauche fait courir au pays et face au péril de la montée de l'extrémisme (...) vous pouvez compter sur moi, Nicolas Sarkozy peut compter sur moi", a conclu Michèle Alliot-Marie, sous les acclamations.
Reuters contesterait-elle à MAM le droit de contredire la favorite des sondeurs et de la presse militante? Reuters n'a-t-elle pas compris par hasard que les rôles sont répartis? Reuters n'a-telle pas observé elle-même le bien-fondé des critiques de MAM? Auquel cas, les dépêches de Reuters seraient-elles fiables?
Non seulement la dépêche de Reuters ne rend compte fidèlement, ni de l'ensemble des interventions sur le fond, ni de l'atmosphère générale du Congrès UMP dans la forme, ce qui est extrêmement grave en soi au plan de la déontologie professionnelle, mais encore sélectionne une intervention parmi d'autres, dans une intention manifestement polémique, sans par ailleurs souligner la sagesse des déclarations de Juppé ou de Baladur, ni la saveur et la bonhomie de celle de Gaudin.
Vive la Canebière, vive la France...
Honte sur Reuters!
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