Antoine Royal au secours de sa Marraine ?
Le Parti socialiste exige la démission du ministère de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy, qui est en même temps candidat de l'UMP à la présidentielle. Le PS a pourtant déjà vécu personnellement ce type de situation sans s’en émouvoir au temps de Jospin. Mais la roue a tourné !
Une machination est donc en train de prendre de l’ampleur, grâce au soutien actif de Libération, ce quotidien en faillite, sauvé par un Rothschild, qui ne paraît pourtant pas spécialement au service du ministre de l’Intérieur, n’en déplaise à Bayrou. Sous le titre "Pourquoi il doit démissionner", Libération décide en effet que Nicolas Sarkozy "porte une casquette de trop", un argument rejeté par le président de l'UMP, soulignant que Lionel Jospin, par exemple, était Premier ministre lorsqu'il s'était présenté à la présidentielle en 2002.
Quiconque ne voit pas de coup tordu dans cette charge socialiste et médiatique verra certainement plus clair si nous mettons en perspective d’autres les éléments de cette machination, sans dates, ni preuves. C’est ce qu’on appelle des élucubrations politiciennes. Aussi longtemps que Marie-sEGO était en tête des sondages, aucun dénigrement n’était en effet venu ternir la campagne. Au moment où elle perd au moins trois points, le PS relance ses appels à la démission. Et c’est aussi à ce moment que les proches de la candidate socialiste pointent le bout du nez.
Un certain Antoine Royal déclare avoir été l'objet d'une enquête des Renseignements généraux (RG) récemment. Quand ? Flou artistique très répandu dans la famille et qui empêche d’établir le bien fondé de son allégation.
Car Antoine est certes le frère cadet de la candidate socialiste, mais aussi chef d'entreprise dans les Vosges. Or, il le dit lui-même : "J'ai été mêlé dans une affaire dont se sert aujourd'hui le ministère de l'Intérieur pour déstabiliser ma soeur". Antoine Royal a en effet été mis en examen pour escroquerie et abus de biens sociaux en 2006. Ca tombait un peu mal pour la prétendante à l’Elysée, mais qu’y peut le ministre de l’Intérieur ?... Jusqu’à plus ample informé, Toto Royal pourrait comprendre que le ministre n’a pas besoin de faire quoi que ce soi: Antoine, à lui tout seul, contribue à nuire à sa sœur. Ses démêlés avec la justice suffisent en effet à ‘déstabiliser’ la dite sœur, actuellement dans la tourmente !
Antoine Royal déclare avoir reçu la visite d'une fonctionnaire des RG après ses déclarations, en septembre, sur la participation de son frère Gérard au commando qui a fait exploser en 1985 le "Rainbow Warrior", navire de Greenpeace -voir Bruno Rebelle...- , en Nouvelle Zélande. Il s’est alors rappelé au bon souvenir des RG et a de lui-même déclenché ce soudain regain d'intérêt pour sa personne. "J'ai reçu un appel téléphonique d'une fonctionnaire des RG qui m'a demandé si on pouvait prendre rendez-vous. Elle m'a dit: 'On a un gros blanc sur votre fiche. Ma hiérarchie m'a envoyée pour avoir des informations à votre sujet'", explique-t-il. Il précise que l'entretien s'est bien passé et qu'il n'a pas évoqué lors de cet entretien sa soeur Marie-sEGO et son frère Gérard. La communication ne passe donc pas ?
Monseigneur le Frère de Madame, Antoine, pas l’autre –on s’y perdrait…– se trompe de cible, sauf s’il cherche à déstabiliser, outre sa sœur, le ministre de l’Intérieur. Mais pourquoi lui ? Il se trouve qu’il est candidat et concurrent de sa Royal sœur… Ca pourrait avoir un rapport ! Le ministre incriminé n’est pourtant pas ministre de la Justice, mais de l’Intérieur ! Qu’il s’adresse donc au Garde des Sceaux, Monsieur Perben ! Encore un Royal inculte…
Vu son seul passé judiciaire personnel, qui reste d’actualité, les RG ont donc de bonnes raisons de s’intéresser à lui… Compterait-il bénéficier de la clémence du tribunal, ou de crier à l’injustice, dans le cas contraire ? Accuserait-il sa sœur de lui amener des tracas supplémentaires?
Avant qu’Antoine ne soit propulsé sur la scène politique par le PS, les RG avaient déclaré avoir établi une fiche automatique de routine sur Bruno Rebelle, comme sur d’autres personnalités, pour ses activités en tant qu’ex-directeur de Greenpeace France et conseiller de Marie-sEGOlène Royal, tout en soulignant n’avoir pas reçu d’instructions spéciales de leur hiérarchie. Puisqu’il est membre de l’équipe de campagne de l’agitée du PS, nul n’est surpris qu’il ajoute son rouage à la machination et que ses avocats aient déposé à Paris une plainte avec constitution de partie civile contre "X" pour "collecte et traitement de données à caractère personnel et atteinte à l'intimité de la vie privée".
Elle entraînera, selon la procédure, la désignation d'un juge d'instruction. Bruno Rebelle a en outre saisi la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) pour avoir accès au dossier informatique constitué par les RG sur lui. Une plainte qui serait jugée calomnieuse serait-elle condamnée par le tribunal ?
Mais les Royal sont merveilleux à plus d’un titre ! Jeudi, à la Martinique, Dame Royal, qui télécommande les opérations depuis les Antilles, a déclaré qu'elle ne laisserait pas l'Etat devenir "un système clanique (...) au service d'un candidat". Antoine et Marie-sEGOlène font-ils, ou non, partie de la même fratrie, constituée en l’occurrence en ‘clan’. Qu’est-ce qu’un clan, sinon ce que nous avons sous les yeux ? Nous avions déjà François et Thomas Hollande. Nous avions aussi une Royal et en voilà un deuxième ? Pourquoi ce surgissement dans l’actualité du frère en délicatesse avec la justice ? Quand Gérard Royal va-t-il entrer en scène ? A la prochaine baisse de sa sœur dans les sondages ? Le clan Royal en campagne, ça fait du monde et des dégâts ? Mais qu’est-ce que ça donnerait, tout ce joli monde au pouvoir ?...
Dans un communiqué, le syndicat Synergie officiers dénonce "une campagne de dénigrement". La police française est plus intègre que ne l’imagine le clan Royal. "La police au service des partis politiques n'est pas de mise en France", rappelle-t-il.
Le PS et sa candidate se disent à l’écoute de l’opinion. On constate plutôt qu’ils la manipulent !
Mais l’opinion, et les électeurs en particulier, ont gardé en mémoire la précédente manip. Celle de l’affaire Clearstream qui n’a abouti à rien, sinon à faire du tort. C’est déjà en effet une réussite pour ceux qui parlent de respect.
L’opinion ne va tout de même pas encore se laisser entraîner !
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