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lundi 4 décembre 2006

Royal au Liban: consternant!
Marie-sEGOlène est affligeante de sottise.

La séance de photos au Liban tourne mal. On le sait, les premiers pas de Dame Royal sur la scène internationale avec son déplacement au Proche-Orient ont démontré à quel point la candidate choisie par les militants socialistes est légère! La député des Deux-Sèvres peine à se hausser de Poitou-Charentes au Proche-Orient : l’inconsciente a placé la barre trop haut et ses courtisans n’essaient pas de lui faire comprendre qu’elle n’a pas la finesse requise et que l’habileté manipulatrice ne pallie pas les insuffisances foncières. Elle a depuis longtemps atteint son seuil d’incompétence, mais ses amis arrivistes espèrent, à travers elle, reconquérir le pouvoir sur ce malentendu médiatique. Ils ont en effet misé sur le mauvais cheval en instrumentalisant cette bourrique !
Sa rencontre vendredi avec des députés libanais, parmi lesquels un élu du Hezbollah qui a assimilé le comportement d'Israël au Liban au "nazisme", a déclenché l’indignation, partout sauf au PS, d’autant que les socialistes se sont accaparé le ‘nazisme’ pour en faire leur fonds de commerce.
La star de la nouvelle éthique de gauche recentrée, donneuse impudique de leçons de vertu, s’est révélée en dessous de tout au plus grand nombre et sa lenteur mentale a suscité ce week-end un début de polémique en France, la droite relevant la "faute", les proches volant à son secours. Le PS et une partie des médias couvrent, excusent ou … attaquent !
Trop orgueilleuse et grisée par le succès pour être lucide, elle se laisse abuser par la presse dévote, symbolisée aujourd’hui par Dominique Garraud (La Charente Libre, précisément !), qui affirme que : ‘il s'agit d'un "faux procès" qui s'inscrit dans "la continuité de la stratégie grossière, déployée sans succès par Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius lors de la primaire socialiste, qui prétend convaincre que l'ignorance, la légèreté et l'inconstance supposées de l'élue de Poitou-Charentes en matière internationale la rendraient indigne de porter la voix de la France". Ahurissant ! Qu’il se relise…
Selon Michel Guilloux, la crise au Liban mérite mieux qu'"une querelle de petites phrases surtout de la part de dirigeants de droite fort discrets lorsque les bombes pleuvaient sur les populations cet été", conclut l'éditorialiste de L'Humanité. Elle peut compter sur l’organe du PCF pour la pousser à la faute !

La rose perruche qui voulait se faire blanche colombe n’est pas assez fine pour recevoir les quelques messages que la presse, déçue ou alarmée, lui glisse parfois, avec une prudente modération :
"Comment une voyageuse sans bagage résisterait-elle ?" s'interroge Jean-Michel Thénard, avec sympathie, dans Libération.
"Quelle nécessité avait la candidate d'aller se fourrer dans ce guêpier, où les diplomates professionnels marchent sur des oeufs, sinon pour se prouver qu'elle en était capable", constate Hubert Coudurier dans Le Télégramme.
Dans Le Républicain Lorrain, Pierre Fréhel condamne. "Une chose est d'être à l'écoute des Français, une autre est de prêter l'oreille à des propos inadmissibles en donnant ainsi le sentiment de les cautionner ou en tout cas de les prendre en compte", estime-t-il.
Parce qu'"on ne se déplace pas dans cet ‘Orient compliqué’ comme on déambule en Poitou-Charentes, avec des idées simples de ‘diplomatie participative’ et la candeur d'une blanche colombe, pour ne pas dire d'une oie blanche", fustige Jacques Camus, un brin ricaneur, dans la République du Centre.
"Crier au procès d'intention comme le fait François Hollande, n'est pas acceptable", répond Jean Levallois dans la Presse de la Manche. "Ségolène Royal est en campagne électorale. On ne va tout de même pas nous faire le coup du crime de lèse-majesté, chaque fois que l'on constatera, tout simplement, qu'elle a des lacunes ou qu'elle commet des erreurs", insiste-t-il.
Plus ironique, Jean-Pierre Bel dans La Nouvelle République du Centre-Ouest estime que la candidate socialiste ne s'est pas trompée sur un point: "pour une initiation diplomatique accélérée, le Levant est la meilleure école." Et c'est "un bizutage en règle que lui infligent ses collègues", prétextant la maladresse diplomatique de l'ancienne ministre déléguée à l'Enseignement scolaire qui a naguère "fait voter une loi contre le bizutage", insiste Francis Brochet dans Le Progrès.
Les mauvais conseillers socialistes de son équipe de campagne font ce qu’ils peuvent pour la défendre :
Qu’elle se protège des STUPIDES faux-amis qui s’épanouissent dans leurs blogs, tel celui-ci qui vaut le détour… qui admet cependant que ‘Ségolène n'est peut-être pas (encore) une flèche en politique étrangère…’, puis s’égare piteusement !
Le royal directeur de campagne, le délicieux Jean-Louis Bianco, réagit par le mépris. C'est une habitude...Modèle socialiste d’écoute et de dialogue…
Frère François Rebsamen, l’autre co-directeur de l'équipe de campagne, car on ne manque pas de cadres au PS, avec les effets qu’on voit, a estimé dimanche que les polémiques autour du voyage au Liban de la candidate socialiste à l'élection présidentielle étaient "consternantes et dérisoires". Que dire du comportement irresponsable de la prétendante aux plus hautes responsabilités de l’Etat. "Toutes les petites polémiques franco-françaises (...) ne sont pas à la hauteur des enjeux de cette région, de la tragédie que vivent les gens". Rien sur le fond du problème. Est-ce qu’elle dit n’importe quoi, oui ou non ? Opération de diversion. A-t-elle sainement réagi aux propos de l’élu du hezbollah, ou n’y a-t-elle rien vu d’inacceptable ? Frère Rebsamen est un nul arrivé et ça fait peur !
François Hollande, premier concubin de Dame Royal et secrétaire du PS, hasarde l’excuse d’une défaillance de traduction ! Il a pris sa défense dimanche, en expliquant que deux traducteurs étaient présents lors de la rencontre, l'un pour la délégation française et l'autre pour les journalistes. "La traduction donnée à Ségolène Royal et à l'ambassadeur n'était qu'une traduction abrégée, sommaire, qui ne comportait pas tous les propos rapportés par ailleurs aux journalistes", a affirmé M. Hollande, reconnaissant le peu de cas fait de la candidate socialiste, à nouveau victime de mauvais traitement ! Il n’est manifestement pas convaincu…Comment pourrions-nous l’être ?
La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue a lâché ses fiches de cuisine politicienne, pour se saisir de ses notes et lire sa réponse, assurant qu’elle n’a pas entendu les propos du député hezbollah, malgré son écoute attentive de tous. Elle accuse même l’ambassadeur de France, également présent, d’être aussi dur de la feuille qu’elle ! L’entourage n’est jamais épargné… Rien, en revanche, sur ses propos anti-américains…
Juju Dray, le félon des banlieues, s’est envolé en catastrophe et en renfort en sa qualité de chef de ses porte-parole, pour aller à son secours sur place noyer le poisson, considérant que la polémique n’est pas si "dérisoires" ! C’est avec élégance que le porte-parole de Mme Royal déclare : « Si M. Douste-Blazy "était une flèche, ça se saurait!". Ce qui ne retire rien à la stupidité de Dame Royal et reste à démontrer: dans sa bassesse, le fourbe s’en garde bien ! Sa technique habituelle de la médisance gratuite et injustifiée dénote une accablante pauvreté d’imagination chez ce routier de la politique et une absence de fondement à ses propos routiniers. Mais qu’il se renouvelle ! Ce rond de cuir de la politique politicienne s’encroûte. Le professeur-chercheur donne encore la preuve qu’il n’a jamais rien trouvé. Il s’essouffle et se fait de la politique une idée bien vulgaire.
Pourtant, Dimanche soir, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a "déploré" que Marie-sEGOlène Royal "ait accepté de dialoguer avec un représentant du Hezbollah". Dérisoire ?...

La presse orale aux ordres est également chargée de la déformation médiatique. Ainsi, non sans humour, selon France-Info, qui a dépêché Ilana Moryoussef au côté de la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue, Israël la… ‘courtise’ (sic) ! La radio d’état prend fait et cause : ‘Elle s'est vu reprocher un manque d'expérience, voire une forme de mansuétude à l'égard de l'antisémitisme, pour avoir, à Beyrouth, laissé passer des propos tenus en sa présence par un député du Hezbollah assimilant au nazisme l'action israélienne au Liban. Mme Royal avait fait une mise au point quelques heures plus tard affirmant que ni elle ni l'ambassadeur de France n'avaient entendu ces propos.' On peut aussi ECOUTER Louise Bodet de France-Info qui déploie fait de son mieux pour arrondir les angles et qui recueille donc les réactions les plus compatissantes...
La radio publique va devoir gonfler ses effectifs si, dans le souci d’équité que nous lui connaissons, elle veut attribuer deux journalistes, et une équipe technique, à chacun des actuels 40 candidats réels ou virtuels, comme elle le fait en l’honneur de la candidate Royal du PS. Libération peut leur venir en aide, en passant de la pléthore de journalistes SNJ au strict nécessaire et suffisant.
Edouard Balladur, l'ancien Premier ministre, veut que "la politique étrangère" pèse dans "la campagne électorale". Encore faudrait-il ne pas la plomber ! L’esbroufe Royal peut bien fonctionner en France, c’est une autre histoire à l’étranger. La courtoisie israëlienne ne veut pas dire approbation

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