Christine Boutin, avec Sarkozy.
Christine Boutin, la député(e) UMP des Yvelines que la Maréchale Me-Voilà-M'As-Tu-Bien-Vue, candidate socialiste, ne saluerait pas...–et ex-UDF–, n'est plus candidate à la présidentielle. "J'ai pris la décision de ne pas me présenter à l'élection présidentielle", a annoncé samedi la présidente du Forum des républicains sociaux (FRS), courant UMP. "Je n'ai rien négocié" avec Nicolas Sarkozy, a assuré Christine Boutin, qui a en outre affirmé qu'elle disposait d'ores et déjà des parrainages d'élus nécessaires pour se présenter. Elle n’est pas non plus candidate à l'investiture interne de l'UMP.
Christine Boutin s'est ralliée à la candidature de Nicolas Sarkozy. "Je n'ai pas toujours été tendre avec lui", a-t-elle reconnu. "J'ai même dénoncé certaines de ses attitudes ou ses discours." Mais Mme Boutin fait confiance à sa "dimension d'humanité qu'il cache derrière sa fonction ministérielle". Car "il n'y aura pas de victoire de la droite en 2007 sans inflexion sociale", a-t-elle prévenu.
Elle a justifié sa décision par sa volonté de "tenir compte du risque d'un 21 avril 2002 à l'envers", qui verrait l'élimination du candidat de droite par le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, et pour faire barrage à la candidate socialiste Marie-SEGOlène Royal. Elle a d’ailleurs lancé : "Je ne serai pas le Chevènement de la droite".
Mme Boutin a lancé "un appel à l'unité. Nous donnons le premier exemple". "Il a tout pour gagner. Nous allons l'y aider dans l'intérêt des Français"." Mme Boutin a "demand(é) à ceux qui ont la velléité de tenter leur chance qu'ils réfléchissent aux conséquences de leur décision".