Bové en garde à vue.
Si on ne peut plus détruire des champs de maïs entre amis altermondialistes, mais où va-t-on ?
José Bové a été placé en garde à vue jeudi matin à Millau (Aveyron). Le militant altermondialiste est entendu par les gendarmes concernant la
destruction d'un champ de maïs OGM commercial à Sainte-Hilaire (Haute-Garonne), au sud de la commune de Muret dans l'agglomération toulousaine, détruisant près de cinq hectares de plants.
Cinq hectares d’un coup, c’est de l’organisation et du savoir-faire et assez peu anodin !
Le propriétaire de l'exploitation, Pascal Metge, avait porté plainte pour destruction des biens d'autrui en réunion.
![](//photos1.blogger.com/x/blogger/2993/2517/320/479237/blog%20-BOV2%20menott%3F%3F%20C8.5.jpg)
Quelque
soixante faucheurs volontaires ont été entendus depuis la destruction le 30 juillet dernier de ce champ de maïs OGM à Sainte-Hilaire. "
Nous avons tous été relâchés à l'exception de José Bové", s'est indigné Christine Thelen, membre du collectif Faucheurs volontaires. "
Alors qu'il s'est présenté ce matin pour une simple convocation de la gendarmerie de Muret, il a été placé en garde à vue à Millau sur son lieu de résidence", a précisé Me Marie-Christine
Ethelin, avocate de la
violente Confédération paysanne. "
Il n'y a aucune raison car nous sommes un collectif et nous sommes tous responsables. Il n'y a pas de leader". ‘Responsables’ est-il le terme approprié ?
Près de
50 personnes du collectif anti-OGM (
soit une perte d’une dizaine de militants…) protestaient devant la gendarmerie de Millau jeudi après-midi et réclamaient la libération de leur leader, José Bové, "
ou le placement en garde à vue de tous les militants entendus".
Chiche !
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