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jeudi 14 décembre 2006

Bové en garde à vue.
Si on ne peut plus détruire des champs de maïs entre amis altermondialistes, mais où va-t-on ?
José Bové a été placé en garde à vue jeudi matin à Millau (Aveyron). Le militant altermondialiste est entendu par les gendarmes concernant la destruction d'un champ de maïs OGM commercial à Sainte-Hilaire (Haute-Garonne), au sud de la commune de Muret dans l'agglomération toulousaine, détruisant près de cinq hectares de plants. Cinq hectares d’un coup, c’est de l’organisation et du savoir-faire et assez peu anodin !
Le propriétaire de l'exploitation, Pascal Metge, avait porté plainte pour destruction des biens d'autrui en réunion. Quelque soixante faucheurs volontaires ont été entendus depuis la destruction le 30 juillet dernier de ce champ de maïs OGM à Sainte-Hilaire. "Nous avons tous été relâchés à l'exception de José Bové", s'est indigné Christine Thelen, membre du collectif Faucheurs volontaires. "Alors qu'il s'est présenté ce matin pour une simple convocation de la gendarmerie de Muret, il a été placé en garde à vue à Millau sur son lieu de résidence", a précisé Me Marie-Christine Ethelin, avocate de la violente Confédération paysanne. "Il n'y a aucune raison car nous sommes un collectif et nous sommes tous responsables. Il n'y a pas de leader". ‘Responsables’ est-il le terme approprié ?
Près de 50 personnes du collectif anti-OGM (soit une perte d’une dizaine de militants…) protestaient devant la gendarmerie de Millau jeudi après-midi et réclamaient la libération de leur leader, José Bové, "ou le placement en garde à vue de tous les militants entendus".
Chiche !

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