Le gouvernement au secours de LibérationOn croyait avoir tout vu. Les PME-PMI vont apprécier ce qui suit…
Le début de la fin
La presse se doit d’être militante, insolente, arrogante et provocatrice, nous dit-on : c’est le gage de son indépendance ! A quoi ça tient ! Ainsi donc, on peut faire profession d’anti-tout, brocarder le gouvernement et aller mendier à sa porte, dès lors qu’on a le mépris d’une gestion responsable et qu'on a écoeuré son électorat à force de parti-pris. On peut bien rendre responsables les quotidiens gratuits et l’internet. Soit ! Mais faut-il pour autant appliquer les méthodes des gouvernements que l’on critique à chaque hausse d’impôts et envisager sans sourciller de rendre payant l’accès à Libération online ?...
Renaud Donnedieu de Vabres a annoncé mardi que les entreprises prêtes à investir dans "Libération" bénéficieront du dispositif de réduction de leur impôt sur les sociétés prévu par le budget 2007. Le projet de loi de finances prévoit en effet, spécialement pour Libération, un "nouveau mécanisme très important de réduction d'impôt sur les sociétés pour les entreprises entrant dans le capital des entreprises de presse", a rappelé le ministre de la Culture, interrogé lors des questions au gouvernement sur les difficultés du quotidien par le député socialiste Michel Françaix. "Je vous annonce que cette mesure entre immédiatement en application". Les victimes de catastrophes naturelles attendent nettement plus longtemps… Sans que les journalistes de Libération n’aient d’états d’âme. "Cela veut dire que les actionnaires actuels –donc, les membres de la Société civile des personnels de Libération (SCPL), et pourquoi pas, au point où nous en somme !- et de nouveaux actionnaires pourront en bénéficier", a souligné M. Donnedieu de Vabres.
Le ministre de la Culture a par ailleurs annoncé qu'il étudiait avec Bercy une extension du champ du mécénat à la presse quotidienne d'information générale. Vous avez bien lu! Cette fois, Antoine de Gaudemar est considéré comme une œuvre d’art… En quelque sorte la muse de Donnedieu de Vabres, pour commencer, ou de LVMH, bientôt. Ce qui ne manquerait pas de piquant, s’agissant de Libération… Le Nouvel Observateur aura-t-il encore besoin de ses annonces roses pour boucler ses fins de mois ?
"La question du pluralisme de la presse politique pour le Premier ministre, pour le gouvernement et pour la majorité présidentielle n'est pas un sujet de polémique, c'est un sujet de conviction", a souligné le ministre de la Culture. Il a assuré que son cabinet et lui-même étaient "en permanence mobilisés avec la rédaction, avec celles et ceux qui sont les repreneurs".
Renaud Donnedieu de Vabres a expliqué que la responsabilité de l'Etat était d'"accompagner un projet" et qu'il ne devait pas s'y "substituer". Si les Chinois n’en veulent pas, peut-être une multinationale de pays émergeant, telle l’Inde ? Daewoo aussi pourrait à nouveau être repreneur, non ?...
Le 4 octobre, le tribunal de commerce de Paris a accordé à "Libération" le bénéfice de la procédure de sauvegarde pour une période de six mois, afin d'élaborer un projet de relance et éviter le dépôt de bilan.
Le quotidien a enregistré au premier semestre 2006 des pertes d'exploitation d'environ six millions d'euros.
Renaud Donnedieu de Vabres a annoncé mardi que les entreprises prêtes à investir dans "Libération" bénéficieront du dispositif de réduction de leur impôt sur les sociétés prévu par le budget 2007. Le projet de loi de finances prévoit en effet, spécialement pour Libération, un "nouveau mécanisme très important de réduction d'impôt sur les sociétés pour les entreprises entrant dans le capital des entreprises de presse", a rappelé le ministre de la Culture, interrogé lors des questions au gouvernement sur les difficultés du quotidien par le député socialiste Michel Françaix. "Je vous annonce que cette mesure entre immédiatement en application". Les victimes de catastrophes naturelles attendent nettement plus longtemps… Sans que les journalistes de Libération n’aient d’états d’âme. "Cela veut dire que les actionnaires actuels –donc, les membres de la Société civile des personnels de Libération (SCPL), et pourquoi pas, au point où nous en somme !- et de nouveaux actionnaires pourront en bénéficier", a souligné M. Donnedieu de Vabres.
Le ministre de la Culture a par ailleurs annoncé qu'il étudiait avec Bercy une extension du champ du mécénat à la presse quotidienne d'information générale. Vous avez bien lu! Cette fois, Antoine de Gaudemar est considéré comme une œuvre d’art… En quelque sorte la muse de Donnedieu de Vabres, pour commencer, ou de LVMH, bientôt. Ce qui ne manquerait pas de piquant, s’agissant de Libération… Le Nouvel Observateur aura-t-il encore besoin de ses annonces roses pour boucler ses fins de mois ?
"La question du pluralisme de la presse politique pour le Premier ministre, pour le gouvernement et pour la majorité présidentielle n'est pas un sujet de polémique, c'est un sujet de conviction", a souligné le ministre de la Culture. Il a assuré que son cabinet et lui-même étaient "en permanence mobilisés avec la rédaction, avec celles et ceux qui sont les repreneurs".
Renaud Donnedieu de Vabres a expliqué que la responsabilité de l'Etat était d'"accompagner un projet" et qu'il ne devait pas s'y "substituer". Si les Chinois n’en veulent pas, peut-être une multinationale de pays émergeant, telle l’Inde ? Daewoo aussi pourrait à nouveau être repreneur, non ?...
Le 4 octobre, le tribunal de commerce de Paris a accordé à "Libération" le bénéfice de la procédure de sauvegarde pour une période de six mois, afin d'élaborer un projet de relance et éviter le dépôt de bilan.
Le quotidien a enregistré au premier semestre 2006 des pertes d'exploitation d'environ six millions d'euros.
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