Le gouvernement pratique la concertation.
Il ne se contente pas de le promettre…
Les partenaires sociaux seront réunis par le gouvernement le 14 décembre pour une conférence sur l'emploi et les revenus. Le ministre délégué à l'Emploi , Gérard Larcher (photo, à gauche), s'entretiendra dès mercredi prochain avec chacun des leaders syndicaux et patronaux sur la base du rapport du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale remis le 17 novembre au Premier ministre.
François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT (à gauche) , ouvrira mercredi prochain les discussions bilatérales entre Gérard Larcher, ministre délégué à Emploi, et l'ensemble des représentants des organisations patronales et syndicales. D’ici le 12 décembre ces rencontres bilatérales préparatoires auront permis à Gérard Larcher de dialoguer et d’entendre les revendications de Bernard Thibault (au centre)(CGT), Jean-François Roubaud (CGPME) et Jean-Pierre Perrin (UPA) et des chefs de file de la CGC, Bernard Van Craeynest (à gauche) , de FO, Jean-Claude Mailly (à droite) , et du Medef, Laurence Parisot (à droite) .
L'emploi des jeunes et la question des bas revenus devraient être au coeur de ces échanges bilatéraux. En effet, le Premier ministre, Dominique de Villepin, a estimé que le rapport du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (Cerc) du 17 novembre, constituait "une contribution très utile" pour la préparation de cette conférence tripartite, qu'il a annoncée cet été. "Les problèmes de l'insertion professionnelle des jeunes, la situation des femmes, des personnes qui éprouvent le plus de difficultés sur le marché de l'emploi et la question si importante du pouvoir d'achat" sont en effet mis en exergue dans ce rapport, que Dominique de Villepin a qualifié de "travail très objectif et très documenté".
"L'instabilité et l'insécurité de l'emploi" d'une part, le travail à temps partiel d'autre part sont, selon l'organisme présidé par Jacques Delors, les deux principales sources d'inégalité de revenus salariaux. Il estime par ailleurs urgent de lancer un "chantier d'intérêt national" pour former les 190.000 jeunes sortant chaque année de l'école ou de l'université sans diplôme. Dans l'entourage de Gérard Larcher, on affirme que ces rencontres bilatérales se dérouleront sans a priori. "Tout est ouvert, rien n'est sur la table", assure-t-on au ministère.
Entretiens prometteurs qui devraient permettre des mesures ‘révolutionnaires’, si toutefois toutes les parties jouent le jeu…. Et sur ce point, dans la conjoncture actuelle, mais considérant aussi la culture du conflit chère à certains, dans le meilleur des cas, nous aurons droit à la sentence habituelle de la gauche, radicale ou non, ‘insuffisant’. Ca l’est toujours….
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