POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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mercredi 15 novembre 2006

Royal veut qu’on s’apitoie sur elle.
Il ne faut pas demander l’impossible après tout ce que le PS, à 80% rallié à son concubin, et elle-même ont fait subir à ses camarades candidats à l’investiture des militants socialistes. Outre que le PS devrait jouer franc-jeu et respecter ses trois candidats également, sans favoritisme, être candidat suppose avoir la compétence et les épaules. Dès lors que l’un des candidats n’est pas fair-play, est un peu juste et psychologiquement faible, ce candidat n’est pas à sa place dans la course à l’Elysée et bien moins encore dans le fauteuil de Président.
Or, les ficelles de Marie-sEGOlène Royal sont archi-usées.
Elle joue du fait qu’elle est la seule femme et arbore un sourire professionnel sur la multitude de photos que son service de presse diffuse à profusion. On se demande pourquoi elle apparaît hilare sur ces photos : elle paie quelqu’un pour lui faire des chatouilles ou lui glisser des histoires drôles dans ses oreillettes, ou bien le sentiment de jouer un bon tour à ses électeurs ? Car la presse massivement ( ?) ralliée à Sarkozy (!) ne sait pas refuser, au nom de l’égalité démocratique, la plupart de ces photos stéréotypées qui encombrent la presse et les sites internet. Aucun candidat n’a droit à une telle couverture médiatique.
Malgré cela, Dame Royal arbore un regard de cocker pour nous faire croire que, parce qu’elle est une femme, on lui dénie le droit à tous les égards dus à son sexe. Autant dire que les hommes, ses rivaux, n’auraient pas le droit de la contredire et devraient donc renoncer, par galanterie. Elle ne vit pas dans le même siècle nous, à l’époque du féminisme et de la parité ! La France n’est d’ailleurs pas la région Poitou-Charentes, où – rappelons-le- elle est poursuivie par un homme, pour… harcèlement ! Messieurs qui affichez votre part de féminité et votre modernité, prenez- garde. Arrêtez de vous comporter en benêts ! Pour vous, les hommes, ce n’est pas elle…
"L'argument de la féminité malmenée", ça suffit!
Au lendemain des accusations de machisme proférées par Marie-sEGOlène Royal à l'encontre de ses deux compétiteurs au PS, les strauss-kahniennes ont sorti les griffes pour la mettre en garde contre la tentation de mettre en avant son statut de femme pour se victimiser.
Lundi soir, lors d'un meeting à Paris, la candidate socialiste avait accusé Dominique Strauss-Kahn d'avoir tenu ce propos machiste au terme du dernier débat télévisé du PS: "elle aurait mieux fait de rester chez elle au lieu de lire ses fiches-cuisine". C’est injuste, puisque son fils Thomas nous dit qu’elle ne fait pas la cuisine…
Des propos "mensongers", selon la strauss-kahnienne Catherine Trautmann. "Depuis le début de la campagne, l'argument du machisme de ses compétiteurs est un refrain lancinant qui vise à contrecarrer tout argument adverse et à justifier toute lacune de sa part", s'est agacée l'ancienne ministre de la Culture. "DSK n'a pas construit sa campagne sur la faiblesse de Ségolène Royal en tant que femme, mais sur la différence de leurs propositions politiques", a-t-elle tancé.
"Ségolène Royal a attaqué scandaleusement Dominique Strauss-Kahn en lui attribuant des propos misogynes qu'il n'a jamais tenus", a renchéri Catherine Tasca, également ancienne ministre de la Culture. "Ce n'est pas rendre service à la cause des femmes, à laquelle je suis profondément attachée, que d'utiliser constamment l'argument de la féminité malmenée et s'enfermer dans une plainte factice, au lieu d'affronter sereinement le débat politique", a-t-elle souligné. Pour les femmes, ce n’est pas elle non plus…
Lui aussi mis en cause, Laurent Fabius a démenti mardi soir les accusations de celle qui respecte les autres et ne les critique pas. La candidate l'accuse pourtant d'avoir déclaré à son sujet lorsqu'elle s'est lancée dans la campagne pour la primaire: "qui va garder les enfants?". La DASS ? Il est vrai que sa fille mineure semble bien orpheline…
"La phrase qu'elle a citée, je l'ai démentie dix fois, ça n'a aucun sens", a expliqué Laurent Fabius sur France-2. Il faudrait qu’elle soit attentive aux autres…et qu’elle s’intéresse aux débats internes, à défaut d’y participer.
"Ceux qui me connaissent, savent que je ne suis pas machiste bien au contraire", a poursuivi le député PS de Seine-Maritime. "On peut avoir des désaccords politiques (...) Il faut les traiter bien sûr, mais ne pas se victimiser soit même".
Et Laurent Fabius de rappeler qu'au congrès de Dijon du Parti socialiste en mai 2003, il était le premier à dire "je veux une loi contre les signes religieux à l'école, parce que le foulard, le voile c'est une atteinte au droit des femmes". Voir, dans PaSiDupes de ce jour, quel parti la pirate du PS en a tiré… "Les dirigeants du Parti socialiste à l'époque étaient d'un avis différent. Mais grâce aux militants j'ai emporté la conviction. Donc quand on parle de machisme attention", a conclu Laurent Fabius.
Aucune idée personnelle, que du pillage ! Jacques Attali, qui lui rédige ses fiches de cuisine électorale, a bien pu la conseiller en matière de plagiat
Attention, militants socialistes : votre vote, ce serait peut-être cinq ans de malheur !

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