José BOVE: la violence altermondialiste.
José Bové et quelque 300 militants membres "des faucheurs volontaires", se sont lancés dans une opération violente de commando de traçabilité des OGM sur une exploitation située entre Salles et Lugos, en début d’après-midi du samedi 4 novembre. Lorsque des militants, dont José Bové (photo) , ont noyé la récolte de maïs stockée dans des silos en l'arrosant, le gérant de l'exploitation, un homme d'une cinquantaine d'années, aurait alors ouvert le feu, sans faire de blessés, avant que les manifestants ne le désarment.
Le leader altermondialiste José Bové, ainsi que le gérant victime (!) de l' exploitation agricole de Lugos, étaient en garde à vue samedi soir dans les locaux de la gendarmerie de Belin-Beliet (Gironde : environ 2.000 tonnes de maïs transgénique avaient été dégradées au cours de cette action).
A 20h30, une vingtaine d’activistes étaient toujours massée devant la brigade de gendarmerie de Belin-Beliet pour demander la libération de José Bové. Selon le lieutenant-colonel Bernard Clouzot, commandant du groupement de gendarmerie de la Gironde, les manifestants d’extrême gauche ont en outre ponctuellement bloqué la circulation sur la Nationale 10 à hauteur de la commune en début de soirée, mais le trafic est depuis revenu à la normale.
Selon la version de la cinquantaine de faucheurs d'OGM qui se sont rendus à la gendarmerie pour porter plainte en compagnie de José Bové, l'exploitant aurait tiré à deux reprises en direction des manifestants et aurait foncé avec son véhicule tout terrain sur les véhicules des manifestants abîmant au passage trois voitures. Selon la version présentée par les gendarmes, l'homme aurait tiré une seule fois en l'air ! Le responsable de la gendarmerie a ouvert devant la presse le fusil qui avait servi à tirer. Il y avait une cartouche, évidemment, qui avait été tirée. L'autre était restée bloquée. Il y a eu deux coups, mais il y en a une qui est partie et pas l'autre. "
Interrogé, le député-maire encore Vert de Bègles, Noël Mamère, qui ne participait pas à la manifestation, mais ne se trouvait pas bien loin… , a vivement critiqué –sans aucun a priori, puisqu’il n’était pas témoin des faits…– l'attitude de l'Etat à l'égard des militants anti-OGM: "on va finir par se retrouver dans un Etat policier. Après une première lecture à l'assemblée, le gouvernement a renoncé à l'examen du projet de loi sur les OGM".
Quant aux producteurs de maïs mécontents, ils dénoncent "la violence des Faucheurs" volontaires après cette nouvelle opération agressive.
Le directeur de l'association des producteurs de maïs (AGPM), Luc Esprit, a dénoncé, samedi 4 novembre "la violence des Faucheurs" volontairesen ces termes: "L'AGPM déplore toute forme de violence et en particulier celle des Faucheurs qui sont à l'origine de ce qui s'est passé cet après-midi", a déclaré Luc Esprit. "La première violence, c'est celle des Faucheurs", a martelé Luc Esprit, rappelant que le contenu du silo représentait une année de travail. "L'impunité accordée aux Faucheurs, voire les mesures d'amnistie annoncées par certains politiques, sont pour nous autant d'encouragements aux Faucheurs", a regretté le directeur de l'AGPM. Luc Esprit a par ailleurs rappelé que les producteurs de maïs qui "font de la culture OGM aujourd'hui en France, le font avec des semences autorisées et ne sont pas dans l'illégalité". La loi est-elle repectée? Et qui la bafoue?
L'ancien syndicaliste paysan, José Bové, a été placé en garde à vue samedi 4. Lorsqu'il a été envoyé en cellule, José Bové s'était lui-même rendu chez les gendarmes, accompagné d'une cinquantaine de militants pour déposer plainte pour "tentative d'homicide" : nouveau cas d’agresseur injustement victimisé…
José Bové, qui a déjà été arrêté de nombreuses fois pour des incidents similaires, n'exclue pas d'être candidat à la prochaine élection présidentielle comme leader de la "gauche de la gauche". Ca s'appelle l'extrême gauche! La décision doit intervenir en décembre.
Il a déjà été emprisonné en 1999 pour le saccage d'un restaurant Mc Donald's à Millau (Aveyron) et en 2003 pour l'arrachage de plants expérimentaux de riz transgénique, en Camargue et de cultures expérimentales de maïs transgénique. Même sans la nouvelle affaire girondine, il risque une nouvelle incarcération car il a été condamné à quatre mois de prison ferme en novembre 2005 pour une action similaire. L'affaire fait l'objet d'un pourvoi en cassation.
Nul doute qu'il sera à nouveau relâché! Mais quant à nous, évitons de traverser hors des clous: la contravention ne sautera pas...
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