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mercredi 22 novembre 2006

PS : l’affreux Jojo Frêche, maître-chanteur socialiste.
Après le Pape Jean-Paul II qualifié "d’abruti", ou les Musulmanes moquées pour le port du foulard, et on en passe, Georges Frêche, le président socialiste du conseil régional de Languedoc-Roussillon, qui a jeté la réprobation par ses propos discriminatoires et racistes à la fois sur la proportion de Noirs dans l'équipe de France et sur la nullité des Blancs, n’en reste pas là. Parler de dérapage serait indécent, car nous avons affaire à un récidiviste. En effet, la commission de discipline socialiste l'avait déjà exclu en mai de la direction du parti pour un précédent 'dérapage' verbal, cette fois concernant les harkis. Et qui peut affirmer qu’il est équilibré ? C’est sans doute pourquoi les socialistes l’ont choisi pour le porter à la présidence de région…

Bien sûr, fort du soutien des socialistes locaux, il persiste et signe, mais, plein de ressources, d’aplomb et d’arrogance, il en rajoute maintenant sur un autre thème. Il a en effet déclaré mardi qu'il pourrait "semer la panique" en vidant son sac sur ses dossiers consacrés à l'affaire Urba-Gracco. Ca s’appelle du chantage. Nous ne savons donc pas tout sur l’affaire Urba…Le PS craindrait-il davantage que le scandale que les discriminations racistes? Le PS paraît pris au piège.
Ce qui est choquant dans l’affaire des insultes aux harkis, au delà des propos de ce triste sire, ce sont l’unanimité et la rapidité des réactions des bonnes consciences comparées à la rareté et la lenteur de la condamnation de propos antérieurs sur les Harkis autrement plus graves. Devant cette indignation sélective, ne prend-on pas le risque de banaliser "les dérapages" inadmissibles de certains élus. Les Harkis ont été qualifiés de "sous-hommes" par un Frêche que le PS a absout parce qu'il est à la tête d’une fédération qui pouvait peser sur la désignation du futur candidat de ce parti. Or, il soutenait la candidate-Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue…
Rappelons que selon le "Midi Libre" du 16 novembre, l’affreux Jojo Frêche a déclaré lors de la séance du conseil de Montpellier Agglomération, au sujet de l'équipe de France de football: "Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine." Pour lui, les Bleus sont trop noirs. Et ils seraient plus blancs, s’ils étaient moins pâles... Ce n’est pas clair, tout ça ! Nous avons déjà souligné que les médias n’ont relevé que le racisme anti-noir, mais ne se sont pas indignées du racisme anti-blanc… En bref, selon lui, la France n’est pas assez noire…

L’éthique de gauche, c’est quoi, vous demandez-vous ? C’est ça. Récusant une nouvelle fois tout propos raciste, il a réuni aux côtés du groupe PS, les communistes et les Verts qui constituent sa majorité à l'assemblée régionale, pour les dissuader de tout lâchage. Il y est parvenu avec le PCF: après promesse de création d'une délégation pour lutter contre le racisme, le groupe a annoncé qu'il réintégrait la majorité. Le vice-président PCF de la région Jean-Claude Gayssot est revenu sur sa démission de ses fonctions exécutives Mamère n’a donc rien à ajouter ?...
Dans l'après-midi, sept responsables socialistes du Languedoc-Roussillon ont plaidé sa cause auprès du premier secrétaire du PS François Hollande. Mais la procédure interne a été enclenchée: à l'unanimité, le bureau national a décidé de saisir la commission des conflits. "S'il s'avère que les propos rapportés sont exacts, alors il y a incompatibilité avec son appartenance au PS", a affirmé le porte-parole du PS.

Certains crapauds ne réussissent jamais à se tranformer...


Le Parrain local, Jojo Frêche, a pour lui une trentaine de maires et d'élus de l'agglomération de Montpellier, toutes tendances confondues, qui lui ont affiché leur soutien vendredi en dénonçant des "propos dénaturés".
Ce week-end, les membres du groupe socialiste au conseil régional, où la gauche plurielle a la majorité absolue à l'assemblée régionale avec 43 des 67 élus, ont également exprimé leur "soutien unanime", s'élevant contre une "tempête médiatique" et "un rapport des faits supposés extrêmement parcellaire, extrait de son contexte" -ce qu'ils rétorque à chaque fois qu'ils sont pris en faute- , tendant à accréditer l'idée que les propos de Georges Frêche auraient "une connotation raciste". Trop de noirs, ce n’est donc plus du racisme, dans la république citoyenne socialiste : il faudra nous en rappeler. Mais attention, tout dépend de l’étiquette de celui qui prononce ce type de propos. Après ses insultes adressées aux harkis, on se demande toujours à gauche si l’individu est raciste. En somme et par définition, on n’est jamais raciste à gauche, quoi qu’on dise ! Au pire, on soupçonne une 'connotation' raciste, tout au plus!
Mais il est pourtant clair désormais, qu’elle le veuille ou non, que la gauche possède sa portion d’ignobles racistes. Ceux bien sûr qui tiennent des propos offensants, mais aussi, et peut-être surtout, ceux qui les couvrent : le PCF et les Verts, comme les autres, en la circonstance, et désormais à jamais.
M. Frêche a réaffirmé, la bouche en cœur, qu'il n'y avait "rien de scandaleux" dans ses propos: "J'ai dit que les Français d'origine africaine sont là (en équipe de France) car ils sont meilleurs. Ce qui m'étonne, c'est que les autres n'y soient pas, c'est tout". Il confirme son racisme anti-blanc et tout le monde est content ? SOS Racisme, où êtes-vous ?
Le Garde des Sceaux Pascal Clément a annoncé l'ouverture d'une enquête par le parquet général de Montpellier "pour voir si les propos" de M. Frêche "relèvent du code pénal". On se le demande encore?

Confronté à une éventuelle exclusion de son parti, le président de région a laissé entendre qu'il pourrait gêner certains socialistes s'il révélait ce qu'il sait sur le dossier Urba, avant d'aussitôt exclure cette hypothèse. Et le Jojo Frêche menace de balancer les camarades…
Déjà évoquée en mai par M. Frêche, Urba est une affaire de financement occulte du PS, grâce à un système de commissions sur les marchés publics, remontant aux années 80. Elle a valu une condamnation en 1996 du trésorier de l'époque Henri Emmanuelli.
"Est-ce que vous croyez que je vais semer la panique maintenant parce que j'ai gardé toutes mes archives depuis 30 ans - toutes les interventions qu'on a faites auprès de moi, sur les grandes surfaces et tout. Je pourrais semer une panique que vous ne pouvez pas imaginer", a lancé Georges Frêche.
Le conseil national du Parti socialiste devait se prononcer ce mardi sur d'éventuelles sanctions contre l'élu, actuellement présumé innocent.... On ne sait plus s’il s’agit pour eux de se prononcer sur les propose racistes ou sur son chantage, ou sur les deux. "A Paris, (...) il y en a un certain nombre, de plus en plus, qui veulent ma peau depuis toujours, parce que je suis un type qui n'est pas dans la norme", a commenté Georges Frêche, qui s'est exprimé mardi devant la presse à Montpellier. "Je dis ce que je pense, et ça les gêne et surtout parce que j'ai combattu Urba Conseil depuis 1980", a-t-il dit, en référence à l'affaire de financement occulte du PS qui a valu la condamnation du trésorier du parti Henri Emmanuelli. "Moi, je peux dire que je suis propre et sans tâche, je n'ai jamais pris un sou au contribuable nulle part", a-t-il ensuite assuré. ‘Propre et sans tâche’, en toutes circonstances… Mais, Emmanuelli?
Or, "l'avenir de Ségolène Royal comme candidate à la présidence de la république des Français, est pour moi plus important que ma modeste personne", a-t-il ajouté, en rappelant qu'il avait "soutenu Ségolène Royal". "C'est pour ça que je ne dirai rien". Mais mettant en avant son soutien à Dame Royal, il a immédiatement ajouté: "Le PS, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, ils peuvent régler leurs comptes. (...) Je me tairai (...) Je ne ferai rien contre mon parti", a-t-il finalement assuré.
D’amis et de soutiens comme ça, on se passerait, mais Marie-sEGOlène Royal, elle-même une ‘révolutionnaire’ et une ‘iconoclaste’, pourrait très bien s’en accommoder… Surtout si elle est prise en otage: ne vous êtes-vous jamais demandé comment est financée sa campagne?...

Malgré le passé chargé de l’affreux Jojo, Marie-sEGOlène Royal estimait encore la semaine dernière "qu’elle n’avait aucune réticence à se trouver sur la même tribune que G. Frêche", président de son comité de soutien en Languedoc Roussillon. Il y a quelque chose de pourri au royaume socialiste.
L’intarissable Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue n’a d’ailleurs encore ni averti, ni menacé, ni lancé de ‘fatwa’.
L’ordre juste peine à se mettre en place.

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