Les enquêteurs se sont appuyés sur la bande vidéo du bus incendié et sur les témoignages pour identifier les agresseurs supposés, selon Le Parisien.
Le racisme n’est pas la cause de ce drame. C’est la preuve qu’il n’est pas nécessairement le ressort de la violence des banlieues. En revanche, répandre l’idée que la violence et la haine seraient légitimes dans les cas de précarité s’avère criminel. Nous avons ici la démonstration que les exégèses des pseudo politologues et politiciens ne prend pas en compte la débilité d’un certain public. Journalistes psychologues et militants, ne vous dédouanez pas de toute responsabilité et ayez une pensée pour Mama !
Les interpellations dans la cité des Lilas, à Marseille, sont intervenues trois jours après l'incendie d'un bus dans ce quartier, où Mama Galledou, jeune étudiante de couleur de 26 ans, a été grièvement brûlée à 62%, et lutte toujours contre la mort. Comment les enquêteurs sont-ils remontés jusqu'aux auteurs, des jeunes garçons, dont certains mineurs ? Selon Le Parisien de mardi 31 octobre, les hommes de la brigade criminelle du SRPJ de Marseille ont réussi "à analyser la bande vidéo du bus numéro 32". Les images montrent "quatre adolescents masqués par des capuches". Ils "ont bloqué les portes", explique le quotidien, "avant de lancer un engin incendiaire". Depuis l'incident, s'est ajoutée à ces investigations une "énorme enquête de voisinage". Pas moins de 35 fonctionnaires ont interrogé jeunes des cités voisines mais aussi quatre témoins directs : la conductrice du bus et trois passagers, trois étudiants. "Tous ont évoqué des jeunes de 15 à 18 ans", explique Le Parisien, " et parlé d'un acte de représailles plutôt que d'un geste prémédité". Et cela malgré l'essence à disposition?
On apprend par ailleurs qu’un adolescent de 16 ans a été mis en examen et écroué dans la nuit de vendredi à samedi 18 novembre pour sa participation présumée à l'incendie criminel de l' autobus, le 28 octobre à Marseille, dans lequel Mama a été gravement brûlée, a-t-on appris de source judiciaire. L'adolescent a été interpellé jeudi au domicile de ses parents, dans le XIIIe arrondissement de Marseille, dans une cité proche des lieux de l'incendie.
Six autres mineurs ont déjà été écroués dans le cadre de cette affaire pour "incendie volontaire ayant entraîné une infirmité ou une mutilation permanente", des faits passibles d'une peine de réclusion de 30 ans. De même source, on a précisé que de nouvelles interpellations n'étaient pas exclues.
Dès lors peut-on se complaire dans des analyses tendancieuses concluant à un sentiment d’injustice chez des jeunes précaires et à une volonté de s’en prendre à tout ce qui représente l’autorité et les pouvoirs publics, rendant ainsi responsable le gouvernement? L’exploitation du malheur des banlieues, et d’ailleurs, à des fins politiciennes, est indigne des personnes qui briguent nos suffrages et de ceux qui les soutiennent, en particulier les médias. Les Français seront-ils ainsi écartés des urnes, sans que les responsables de cette désaffection pour la chose publique ne se sentent responsables ?
Qu'il s'agisse des violences urbaines ou des 35 heures, Marie-sEGOlène Royal tient le même langage de vérité aux militants et aux profs... La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue déclare en quelque sorte : 'Je n'ai pas dit ça!' ou 'Ce n’est pas nous, c’est eux’. Ce qui fait avancer ce dossier.
ECOUTEZ plutôt Le Grand Rendez-vous TV5 - Europe 1 - Le Parisien par Jean-Pierre Elkabbach, le 28 octobre 2006 (55 :45)
Mama, courage ! Ils sont devenus fous. Et pas seulement les jeunes qui croient naturel de se venger, et se sentent justifiés dans leurs actes criminels par certaines déclarations politiciennes d’irresponsables politiques.
Nous n’attendons pas beaucoup de ces personnes. Ce que nous attendons en revanche, c’est ton rétablissement.
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