Frêche en attente de son exclusion.Marie-sEGOlène Royal a encore frappé!
Elles’est prononcée en faveur de l’exclusion du PS de son ami Georges Frèche, le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon. Celui-ci a pourtant assuré lundi continuer à soutenir "sans faille" la candidate socialiste...
Le 16 novembre, M. Frèche avait déclaré : "Dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls". Seul le racisme contre les noirs a retenu l’attention du PS. En revanche, son racisme anti-blancs n’a pas ému les socialistes. Des condamnations quasi-unanimes ainsi qu'un rappel à l'ordre du président de la République, Jacques Chirac, avaient suivi. Le Bureau national (BN) du PS avait décidé à l'unanimité, le 21 novembre, de saisir son instance disciplinaire, la commission des conflits.
Par ailleurs, le tribunal correctionnel de Montpellier rendra jeudi son délibéré dans l'affaire des injures envers les harkis. Pour avoir traité en février 2006 les harkis de "sous-hommes", le président de la région a été poursuivi pour "injure envers un groupe de personnes en raison de son appartenance ethnique, raciale ou religieuse". Le ministère public a requis le 1er décembre une amende de 15.000 euros. Ces propos lui avaient valu en mai dernier, une suspension pour deux ans des instances dirigeantes du PS par la commission des conflits.
Elles’est prononcée en faveur de l’exclusion du PS de son ami Georges Frèche, le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon. Celui-ci a pourtant assuré lundi continuer à soutenir "sans faille" la candidate socialiste...
Le 16 novembre, M. Frèche avait déclaré : "Dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls". Seul le racisme contre les noirs a retenu l’attention du PS. En revanche, son racisme anti-blancs n’a pas ému les socialistes. Des condamnations quasi-unanimes ainsi qu'un rappel à l'ordre du président de la République, Jacques Chirac, avaient suivi. Le Bureau national (BN) du PS avait décidé à l'unanimité, le 21 novembre, de saisir son instance disciplinaire, la commission des conflits.
Par ailleurs, le tribunal correctionnel de Montpellier rendra jeudi son délibéré dans l'affaire des injures envers les harkis. Pour avoir traité en février 2006 les harkis de "sous-hommes", le président de la région a été poursuivi pour "injure envers un groupe de personnes en raison de son appartenance ethnique, raciale ou religieuse". Le ministère public a requis le 1er décembre une amende de 15.000 euros. Ces propos lui avaient valu en mai dernier, une suspension pour deux ans des instances dirigeantes du PS par la commission des conflits.
La semaine dernière, le président tout puissant de la région avait annoncé dans un courrier à François Hollande qu'il se mettait "en congé" du parti pour "ne pas gêner" Dame Royal. Même si c'est déjà fait ! Mercredi, cette dernière s'était félicitée de cette démarche, ajoutant qu'"on pouvait en rester là". Elle a pourtant viré de bord…
Dimanche, la candidate Marie-sEGOlène Royal a déclaré sur Canal + qu'elle souhaitait que Georges Frêche soit exclu du PS après ses propos "inacceptables et humiliants" : un désaveu remarqué, quelques jours avant la réunion de la commission nationale des conflits qui doit trancher samedi 27/01 sur le cas Frêche après ses propos sur la proportion de Noirs dans l'équipe de France de football.
Dimanche, la candidate Marie-sEGOlène Royal a déclaré sur Canal + qu'elle souhaitait que Georges Frêche soit exclu du PS après ses propos "inacceptables et humiliants" : un désaveu remarqué, quelques jours avant la réunion de la commission nationale des conflits qui doit trancher samedi 27/01 sur le cas Frêche après ses propos sur la proportion de Noirs dans l'équipe de France de football.
A la fédération socialiste de l'Hérault, la 5e de France avec plus de 6.000 adhérents, son Premier secrétaire, Robert Navarro, ne croyait pas à l'exclusion de Georges Frèche.
1- Il s'est toutefois dit "surpris" par la réaction dimanche de la candidate socialiste qui est "en contradiction avec sa position" précédente. Souvent femme varie…
2- Sa Gracieuse Majesté Royal "est attendue par les Français pour s'occuper de la France, de l'emploi, des retraites ou du logement, et pas de la politique des partis ni du problème de M. Frèche", a déclaré M. Navarro. Le socialiste Navarro n’a manifestement pas compris la gravité des propos de son patron. Sont-ils tous comme ça, dans l’Hérault ?
3- "On est en campagne, il y a d'autres priorités, je ne veux pas qu'on s'arrête à des petites phrases. Ce qui importe à M. Frèche et au PS, c'est de faire gagner la gauche", a ajouté le patron de la fédération héraultaise.
4- Convaincu de la toute-puissance du potentat local, son maître, intarissable, il ajoute finement: "Et puis, je n'arrête pas de dire qu'on fait un psychodrame pour des choses qui ne le sont pas. Sur les Blacks, Georges Frèche n'a pas dit ce qu'on lui a fait dire, ça a été indiqué à Bernard Pignerol", le rapporteur de la commission des conflits, a précisé M. Navarro.
Lundi, Georges Frèche, qui continue d'exercer ses mandats de président de la région et de l'agglomération de Montpellier et aussi de conseiller municipal, a fait savoir qu'il "continuait à soutenir sans faille et de manière indéfectible" la Maréchale Me-Voilà-M'As-Yu-Bien-Vue Royal.
Suspension n'est pas démission!
Les militants vont le réélire la paire, puisque, pour eux, c’est un détail de l’histoire socialiste locale !
1- Il s'est toutefois dit "surpris" par la réaction dimanche de la candidate socialiste qui est "en contradiction avec sa position" précédente. Souvent femme varie…
2- Sa Gracieuse Majesté Royal "est attendue par les Français pour s'occuper de la France, de l'emploi, des retraites ou du logement, et pas de la politique des partis ni du problème de M. Frèche", a déclaré M. Navarro. Le socialiste Navarro n’a manifestement pas compris la gravité des propos de son patron. Sont-ils tous comme ça, dans l’Hérault ?
3- "On est en campagne, il y a d'autres priorités, je ne veux pas qu'on s'arrête à des petites phrases. Ce qui importe à M. Frèche et au PS, c'est de faire gagner la gauche", a ajouté le patron de la fédération héraultaise.
4- Convaincu de la toute-puissance du potentat local, son maître, intarissable, il ajoute finement: "Et puis, je n'arrête pas de dire qu'on fait un psychodrame pour des choses qui ne le sont pas. Sur les Blacks, Georges Frèche n'a pas dit ce qu'on lui a fait dire, ça a été indiqué à Bernard Pignerol", le rapporteur de la commission des conflits, a précisé M. Navarro.
Lundi, Georges Frèche, qui continue d'exercer ses mandats de président de la région et de l'agglomération de Montpellier et aussi de conseiller municipal, a fait savoir qu'il "continuait à soutenir sans faille et de manière indéfectible" la Maréchale Me-Voilà-M'As-Yu-Bien-Vue Royal.
Suspension n'est pas démission!
Les militants vont le réélire la paire, puisque, pour eux, c’est un détail de l’histoire socialiste locale !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):