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mercredi 2 octobre 2013

Heuliez placé en redressement judiciaire, avec poursuite d'activité

Patronne de la BPI, Ségolène Royal y a fait un mauvais placement

Les performances de l'amère Royal ne sont pas à la hauteur de sa propagande



Aujourd'hui, le laboratoire politique de la région Poitou-Charentes apparaît bel et bien comme une escroquerie.
Le tribunal de commerce de Niort a prononcé la liquidation judiciaire de l'équipementier automobile Heuliez

La société fétiche de Ségolène Royal, ex-compagne du Chef de l'Etat et présidente de la région Poitou-Charentes, a un mois pour poursuivre l'activité, jusqu'au 31 octobre. Ce jugement laissera-t-il du temps à la mise en place d'une Société d'économie mixte (SEM), où la région Poitou-Charentes sera majoritaire, avec l'argent du contribuable, et sera chargée de reprendre l'outil industriel ? L'assistance de la BPI pourrait apparaître comme un conflit d'intérêts.
La région sera chargée de reprendre l'outil industriel du carrossier de Cerizay (Deux-Sèvres), afin de permettre une éventuelle relance de l'activité. Une quinzaine des quelque 280 employés d'Heuliez y seraient salariés, dans l'espoir que des contrats ultérieurs permettent de ré-embaucher d'autres anciens salariés.

Contribution obligée des habitants de la région

Le conseil régional de Poitou-Charentes avait voté, le 13 septembre, en faveur de la création d'une société d'économie mixte (SEM), dont le but était de soutenir l'entreprise, déjà sauvée par la région en 2009 avec, à l'époque, une entrée de la région dans le capital à hauteur de cinq millions d'euros et plus tard une avance remboursable de 2,8 millions. La SEM, qui sera dotée d'un capital de 650.000 euros, reprendra l'actif de Heuliez. L'actif pourrait être ensuite recédé à un entrepreneur qui pourrait être la société espagnole Cosmos XXI, lequel attend des éventuelles commandes du constructeur allemand Volkswagen.

Cette société Heuliez SAS est aujourd'hui distincte du fabricant de voitures électriques Mia Electric, autre société chouchoutée par Ségolène Royal, née également des décombres de l'ex-grand sous-traitant automobile Heuliez. Une femme d'affaires franco-coréenne, Michelle Boos, a fait son entrée au début de l'été chez Mia Electric avec un consortium d'investisseurs, Focus Asia.
Le fabricant de voiturettes électriques a été également maintenu à flot par la région et l'argent public. Cette société compte 220 salariés aujourd'hui, mais les ventes n'ont jamais décollé, malgré les proclamations enthousiastes de Ségolène Royal. 
En 2012, Mia Electric a vendu 337 véhicules seulement dans l'Hexagone. Très loin des 12.000 unités totales chaque année naguère officiellement promises.

Le tribunal de commerce de Niort a donné à Désirdavenir Royal jusqu'au 31 octobre 2013.


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