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mardi 29 octobre 2013

Leonarda rendra-t-elle la raison aux idéologues de la pensée unique ?

Leonarda a pulvérisé le "Mur des cons" 

Il fallait bien que leur image leur éclate à la face

La gauche a longtemps cru gérer au mieux son image -et ses propres intérêts- en présentant les immigrés illégaux en parfaites victimes. 


Leonarda invitée de Canal+ 
au festival de Cannes ?

Cette image virtuelle a beaucoup fluctué. 
VOIR et ENTENDRE l'ex-patron du PCF, Robert Hue, faisant la chasse aux immigrés, arguant que ce seraient tous des dealers:

Après les gâteries et les coups: au bulldozer, tels les communistes de Vitry soutenus par Robert Hue (lien où la video est lisible mais censurée au partage...) qui a depuis établi son campement aux abords du PS. 
VOIR et ENTENDRE à nouveau Grincheux, le compagnon de Blancheneige et  glorieux maire-communiste Montigny-lès-Cormeilles dans le Val-d'Oise en "chef de guerre"  contre le Mali en France (1981) :




Partout et en tout lieu médiatique, à toute fin aussi, par idéologie médiatico-bobo, des victimaires professionnels de la politique spectacle se font titiller la fibre compassionnelle par une file ininterrompue d'illégaux venus en France depuis l'Est, comme du sud et du sud-est, en évitant l'Europe du nord travailleur et l'ouest dynamique. Le trait de la caricature a dû paraître un peu gros pour que les profiteurs rejoignent finalement le niveau de ridicule des humanitaro-gauchistes. Que depuis des mois les travailleurs et syndicalistes sautent à pieds joints de l'extrême gauche à l'extrême droite sans la "calculer" a finalement participé de l'interpellation de cette gauche modérée mais enkystée dans ses certitudes sur les méchants racistes qui n'auraient dû rester des menaces que pour la foule anonyme et malléable des sans-papiers. 
Et voilà que les bobos de la presse, de la politique et de la culture se sentent contestés et ébranlés dans leurs convictions douillettes de bien-pensants, nouveaux bourgeois cathos de l'orthodoxie socialo-marxiste défiée par les altermondialistes Verts et les anarcho-révolutionnaires boostés par Valls contre la Manif pour tous. Ouf ! On connaissait ses reculs et reculades; nous découvrons maintenant le président amateur et incompétent prenant en série et  en pleine face les revers et retours de manivelles qu'il a préparé à deux mains. Avec Hollande, c'est  la gauche normale qui souffre désormais et la France profonde et laborieuse n'est plus seule dans la souffrance. Un jour  peut être, il sera donc porté au crédit de Léonarda et de sa famille normale de clandestins d’avoir dessillé les yeux les plus bouchés de la gauche internationale. 

Car Hollande a repoussé loin les limites de la connerie

Il est grave ce président Hollande en grande tenue présidentielle qui s’occupe du cas Leonarda depuis le grand salon de l'Elysée. Sa peur indifférenciée des jeunes activistes, lycéens ou non,  et de la jeunesse suiveuse,  était-elle fondée, à la veille de deux semaines de vacances ? Son jugement de Salomon -l'ado tapageuse, oui, la famille nombreuse, non -  n'a fait qu'indigner par son "inhumanité". Et comme ils se valent tous en effet, en communicant tellement fin, Valls a qualifié l'ignominie de "générosité." Cette séquence en noir et blanc restera une série B d'erreurs politiques majeures. Le feuilleton "Plus belle la vie" est-il allé aussi loin dans la vertu abjecte ?

Les journalistes, idiots utiles de l'immigration clandestine  
L'exécutif vit dans un monde de fantasme
et d'idéologie rance 
et copieurs-colleurs de l'AFP en libre-service, ont immédiatement tendu leurs micros vers Léonarda au Kosovo où ils s’étaient aussitôt pressés pour recevoir la bonne parole. Ils n’ont pas été déçus. Ils ont très vite été horrifiés du comportement du clan, de son arrogance et de son agressivité qui a donné à la France entière une image terrible de certains clandestins. Le frêle François-Xavier Ménage (BFMTV) s'est fait violemment repoussé en direct par le père. Alors les journaleux se sont rendu compte que leurs images justifiaient les tenants de la rigueur de la loi envers l’immigration clandestine et condamnaient les abus du droit d’asile utilisé par des passeurs organisés en réseaux mafieux. Le père Dibani ne confirma-t-il pas que tout s'achète, même quand aucun des parents ne travaille? On décida donc de déclarer ces clandestins médiatisés comme les pires de l'espèce.

Leonarda défiant en direct la France du haut de ses 15 ans, promettant de retourner en France, même clandestinement,  pour y faire régner sa loi. Les journalistes qui lui servaient la soupe ont avalé leur écuelle sans un mot. Certains ont même pris une fuite discrète pour ne pas être pris en otages des images en direct de cette séquence d’anthologie. 

Direct pathétique encore avec les parents au naturel: 
une mère au français incompréhensible après cinq années passées en France à s'intégrer... mais hystérique dans son comportement et agitant sa nombreuse famille devant les caméras, et un père violent exposant dans un sabir serbo-italien ses vues sur la vie et sa vision de la démocratie. Ces Rom-là sont ils tellement pires que les "vrais" Rom d’ailleurs, auxquels  -pour notre bonheur- nous n'avons jamais affaire ? Ceux-là ont justement choisi la France pour son important potentiel pour eux. Ils le connaissent assez pour savoir ce qu'ils peuvent en tirer. Ils savent aussi qu'ils peuvent y parler haut et, grâce aux réseaux et aux media acquis à la pensée unique, y faire la leçon en direct aux Français et à son président.  La patrie des droits de l’homme et du clandestin s'est retrouvée cadrée d'un coup. Las, au final, tous les clandestins étalés sur nos écrans en gentils sans papiers que la gauche et la presse veulent régulariser, se sont retrouvés tels qu'en eux-mêmes dans la caricature renvoyé d’eux par cette famille si sympathique.

La presse ne peut s'en prendre qu'à elle-même de ses a priori reçus sans contre-expertise. Parce qu'ils étaient prédisposés par leur formation en école de journalisme, leur déformation universitaire et le façonnage des années collège et lycée, ils se sont laissé prendre au piège d'une manip qui se retourne sur  leurs maîtres et eux, provoquant un désastre politique susceptible d'engloutir le président, son gouvernement et la gauche. Si Marine Le Pen n'est pas la principale bénéficiaire de ce fiasco mêlant les pouvoirs politique  et médiatique!


Le père de Leonarda a en effet reconnu avoir menti aux autorités françaises pour obtenir le statut de réfugié : ses enfants ne seraient pas kosovares mais italiens. Pour appuyer ses dires, Resat Dibrani a montré des documents à Europe 1. Il s'agit de cinq certificats de naissance, envoyés par l'Italie au ministère de l'Intérieur kosovare. Ces papiers concernent Leonarda, sa sœur et trois de leurs frères. Ils attestent que les enfants sont nés à Fano, une petite ville sur la cote adriatique. La petite dernière serait, elle, née en France en 2011. Quant à la mère de Leonarda, elle n'a aucun papier prouvant son identité, pas plus que sa qualité de femme légitime. Ces documents ne font pas automatiquement de Leonarda et de ses frères et sœurs ni des Italiens ni des Français puisque leurs parents n'ont aucune de ces nationalités. Les parents n'ont ps fait de leurs enfants des apatrides mais pas non plus kosovares, car ils ne sont pas nés au Kosovo. En bref, la nationalité ne leur importe qu'en ce qu'elle leur rapporte.



Mais, qu'on se le dise et s'en convainc: nous sommes les seuls coupables de cette situation: Laurent Mouchard-Joffrin a d'ores et déjà posé dans les sanisettes du  Nouvel Observateur que "pour taire qu'on ne veut pas d'eux, on dit que les Rom ne veulent pas de nous. C'est plus simple", commente-t-il dans une version politiquement correcte du "qui veut tuer son chien l'accuse de la rage".

Le maire de Fano, ville italienne où a séjourné la famille durant de nombreuses années, est sorti de son silence pour livrer quelques faits que le Nouvel Obs a dû broyer, filtrer et recycler. Il décrit
un père de famille très difficile à gérer, qui a fui la ville lorsque les autorités municipales ont menacé de retirer la garde des enfants. Quant à l’adolescente, on sait qu’elle est une championne de l’absentéisme scolaire et des fugues nocturnes pour rejoindre son petit copain. On comprend que la douce petite jeune-fille ne veuille pas quitter une telle tribu: son intégration et son amour de l’école ne pèsent guère dans la balance.


La politique de l'émotion a mal tourné. Et après ?
Cette opération parviendra-t-elle à rendre la vue aux aveugles et aux "cons " ?Pour les avoir recherché, ils ont déjà croisé nombre de Leonarda sans que la raison prenne l'avantage sur l'idéologie. Ils n'apparaîtront pas au mur du Syndicat de la Magistrature et ses juges, comme d'autres, s'assument encore et toujours émus par un cas aussi touchant. 
Comment de nobles magistrats si pleins de sagesse et de viles journalistes jaloux de leur position aux confins de l'information politique admettraient-ils leurs défauts de jugement et renonceraient au partage du pouvoir dans l'ombre des vrais acteurs républicains élus, et renonceraient-ils, le front bas et la morgue froide, à assumer d'être les décideurs sereins du malheur de leurs semblables ?
Des semblables pourtant respectables. 


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