Quand Roland Dumas se paye François Hollande
Dans une remarquable émission de Radio Courtoisie intitulée « Guerre contre la Syrie : où en est-on ? », en présence notamment de Dominique Jamet, l’ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, Roland Dumas, brossait un savoureux portrait de son complice socialiste, et néanmoins va-t-en-guerre, le président Hollande dans le contexte syrien.
M. Dumas nous explique avoir été contacté par les membres d’un comité officieux restreint (américano-anglo-francais) œuvrant activement et en cachette il y a deux ans déjà à la déstabilisation de la Syrie. Concernant la position actuelle de la France, Roland Dumas remarque que non seulement les pouvoirs publics semblent pousser à la guerre contre la Syrie mais, dit-il, « ce qui est intéressant de voir aussi, [...] est que ce n’est pas simplement les pouvoirs français officiels, c’est aussi toute la génération des bien-pensants, et notamment des médias, quand je vois les articles du journal Le Monde, quand j’écoute la télévision [...] ».

Voici donc le truculent portrait de François Hollande par Roland Dumas. « La position de monsieur Sarkozy n’est pas différente de celle de monsieur Hollande. Celle de monsieur Hollande, c’est encore plus fort. Elle est plus forte et si je devais [...] essayer de qualifier cette diplomatie, je l’emprunterais plutôt à l’agriculture. Vous allez comprendre. C’est plutôt la politique du boute-en-train [on dit aussi agaceur" ou "souffleur". Terme qui désignait encore un oiseau (tarin) qui servait à faire chanter les autres]. On le met devant, le boute-en-train, vous savez ce que c’est, tous les agriculteurs le savent [...] c’est-à-dire qu’il y a quelqu’un qui passe devant pour exciter la partenaire et qu’on retire au dernier moment. C’est pas agréable, comme situation. Je parle du boute-en-train (rires). Vous remarquerez que la position de la France est exactement celle-ci depuis le début. Je suis indigné, moi, par cette position. »
[A noter que la race du Charentais a disparu...]
[A noter que la race du Charentais a disparu...]
Moi aussi, Monsieur Dumas, je suis indigné. Nous sommes certes en démocratie, mais je n’aurais jamais voté pour le boute-en-train socialiste François Hollande. Et vous ?
Silvio Molenaar, dans Boulevard voltaire
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