Royal ne salue que pour mieux dénoncer
Royal a avalisé la réforme du marché du travail qu'elle a été, contrainte et forcée, d'avaler. Mais elle a des régurgitations!…
Au bord de la gastro, Madame Royal a estimé dimanche que la France se trouvait dans "une sorte de fin de règne", dès le huit mois après l'accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Pour autant, l'avènement de la prétendante Royal n'est pas pour demain...
Royal a avalisé la réforme du marché du travail qu'elle a été, contrainte et forcée, d'avaler. Mais elle a des régurgitations!…
Au bord de la gastro, Madame Royal a estimé dimanche que la France se trouvait dans "une sorte de fin de règne", dès le huit mois après l'accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Pour autant, l'avènement de la prétendante Royal n'est pas pour demain...
En spécialiste, la candidate malheureuse à la présidentielle de 2007 du déliquescent PS a dénoncé: "une forme aujourd'hui de déliquescence du pouvoir qui a été organisée par Nicolas Sarkozy", lors du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI". Naturellement compatissante, on le sait, elle a aussi sympathisé sincèrement avec François Fillon. "Lorsqu'il a pris ses responsabilités, il a passé par pertes et profits son Premier ministre." Elle voit même aujourd'hui "les conséquences qui en résultent pour la France.", sans preuve, mais sans doute pour avoir recueilli des confidences du Premier ministre.
On sait désormais d'où viennent les rumeurs. Désirdavenir Royal, contrariée, répand l'idée d'une "désillusion très profonde" des Français face aux promesses non tenues de Nicolas Sarkozy sur le pouvoir d'achat. Il faut dire que pour elle le mandat présidentiel n'est pas de cinq ans, mais de huit mois, et Loulou Bianco ne lui a pas fait de fiche. Il faut dire aussi que ses soutiens, experts du CNRS et de l'EHESS, l'ont un peu livrée à elle-même. La débâcle des adhérents à 20 euros des quartiers a gagné les nantis des milieux pseudo-intellos consanguins qui se cooptent allègrement.
Venue pour la première fois avec son livre de chevet, le programme du président élu, l'ex-candidate socialiste malencontreuse a extrait la promesse du président élu d'augmenter de 25% le minimum vieillesse, les petites retraites et les pensions de réversion. "Ce sont des millions de Français qui aujourd'hui sont cruellement trompés", a gémi l'astreinte à l'ISF (impôt sur la fortune). "Nicolas Sarkozy ne tient pas parole sur des annonces les plus entendues des Français."
On sait désormais d'où viennent les rumeurs. Désirdavenir Royal, contrariée, répand l'idée d'une "désillusion très profonde" des Français face aux promesses non tenues de Nicolas Sarkozy sur le pouvoir d'achat. Il faut dire que pour elle le mandat présidentiel n'est pas de cinq ans, mais de huit mois, et Loulou Bianco ne lui a pas fait de fiche. Il faut dire aussi que ses soutiens, experts du CNRS et de l'EHESS, l'ont un peu livrée à elle-même. La débâcle des adhérents à 20 euros des quartiers a gagné les nantis des milieux pseudo-intellos consanguins qui se cooptent allègrement.
Venue pour la première fois avec son livre de chevet, le programme du président élu, l'ex-candidate socialiste malencontreuse a extrait la promesse du président élu d'augmenter de 25% le minimum vieillesse, les petites retraites et les pensions de réversion. "Ce sont des millions de Français qui aujourd'hui sont cruellement trompés", a gémi l'astreinte à l'ISF (impôt sur la fortune). "Nicolas Sarkozy ne tient pas parole sur des annonces les plus entendues des Français."
La petite présidente du modeste conseil régional de Poitou-Charentes a crédité l'hôte de l'Elysée d'une "réussite", sa politique d'ouverture. "Ce qu'il aurait fallu, c'est qu'à cette ouverture coïncide une politique plus équilibrée", a-t-elle cependant prétendu objectivement.
Elle a aussi salué l'accord entre les partenaires sociaux sur la réforme du marché du travail. "Chaque fois que les partenaires sociaux nouent un accord, c'est une bonne chose", a-t-elle observé. Elle a souhaité que les parlementaires socialistes votent le projet de loi qui transposera cet accord, tout en mettant "un certain nombre de conditions".
Elle a aussi salué l'accord entre les partenaires sociaux sur la réforme du marché du travail. "Chaque fois que les partenaires sociaux nouent un accord, c'est une bonne chose", a-t-elle observé. Elle a souhaité que les parlementaires socialistes votent le projet de loi qui transposera cet accord, tout en mettant "un certain nombre de conditions".
Actuellement, Désirdavenir Royal fait partout sa promotion personnelle en multipliant les déplacements de soutien aux candidats socialistes, sans qu'on sache pour autant qui finance. Vindicative, la candidate blessée a renouvelé son appel au vote-sanction du pouvoir en place. "Toute voix apportée à un candidat UMP sera interprétée par le pouvoir en place comme un quitus à ce qu'il est en train de faire", a-t-elle prévenu. Si l'inverse est également vrai, faut-elle entendre qu'elle s'engage à libérer le PS -et la France- de son influence nuisible au bien public?
Alors que Désirdavenir n'avait pas caché son intérêt pour la succession de François Hollande comme Premier secrétaire du PS, un mois plus tard, elle soutient le contraire, en faisant mine de se décarcasser pour les camarades et de n'avoir "pas d'ambitions affichées pour le PS"! Qu'en sera-t-il dans quinze jours? Sincère et stable, elle jure maintenant que sa candidature "n'est pas d'actualité"!
Pour autant, et dans sa logique, elle a admis: "je m'intéresse à ce qui se passe au PS et je suis au premier rang (!) avec d'autres de ce travail de rénovation". Et on ne voit rien venir... 'Une promesse non tenue? Une désillusion très profonde du peuple socialiste?'
Dominique Strauss-Kahn, son concurrent valeureux lors de la primaire de 2006, partage le même intérêt. Elle a pourtant salué sa présence "amicale et bienvenue" dimanche à la Mutualité. Quiconque croit encore un seul mot de ce qu'elle raconte, aura prêté une oreille distraite à ses déclarations: "J'ai été surprise, agréablement surprise d'ailleurs. Compte tenu de la visibilité de Dominique Strauss-Kahn au niveau international, c'est une fierté pour les socialistes", a assuré l'élue de province qui fait le maximum pour être visible, malgré ses petits moyens. "Il l'a très bien expliqué: ce n'est pas parce qu'il est à la tête du FMI qu'il cesse d'être un militant socialiste. Dominique Strauss-Kahn est un atout pour les socialistes." Traduction: ce n'est pas parce qu'elle est invisible en Poitou-Charentes qu'il faut la prendre pour quantité négligeable au nord de Limoges!
Seulement préoccupée d'elle-même, celle qui cherche à se hausser au niveau de DSK a donc affirmé que "les échéances de 2012 ne sont pas notre préoccupation actuelle". Si on veut, on peut croire Royal, l'atout PS en …Poitou-Charentes.
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