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vendredi 4 janvier 2008

Annulation du Dakar 2008 : Al Qaïda sème la peur!

Le rallye pour raisons de sécurité en Mauritanie
Al Qaïda, l’oppresseur, veut libérer les peuples opprimés par l’Occident…
La France reste un pays colonisateur, quand ça l’arrange, mais veut ignorer qu’il aide le pays de ses dons.
La Mauritanie a peur des islamistes et tombe sous leur coupe. La population sera privée du spectacle et de la rentrée d’argent . Qu’importe, plus la Mauritanie sera mécontente et affaiblie, plus Al Quaïda prospèrera.
L’insécurité y est grande. Après l'assassinat dans ce pays de quatre touristes français le 24 décembre dernier, lors d'une attaque attribuée par les autorités mauritaniennes à l'islamisme radical, le porte-parole du gouvernement français, Laurent Wauquiez avait déclaré que le ministère des Affaires étrangères déconseillait "fortement à tous les Français de se rendre en Mauritanie jusqu'à nouvel ordre". "Ça vaut pour tous les Français, comme pour l'organisation du rallye Lisbonne-Dakar", avait-il insisté. Trois soldats mauritaniens ont également été tués le surlendemain de la mort des Français, sans que cet événement ne soit encore éclairci.
"Les organisateurs du rallye ont été informés de l'évaluation des risques, et le gouvernement français ne peut que rappeler, avec la plus grande fermeté, les conseils adressés aux voyageurs", avait ajouté le porte-parole.

Le rallye Dakar-2008 a donc été annulé, pour la première fois de son histoire, pour des raisons de sécurité, ont annoncé les organisateurs (Amaury Sport Organisation, ASO). "Après différents échanges avec le gouvernement français -en particulier le ministère des Affaires étrangères- et compte tenu de ses fermes recommandations, les organisateurs du Dakar ont pris la décision d'annuler l'édition 2008 du rallye, programmée du 5 au 20 janvier entre Lisbonne et la capitale sénégalaise", affirme un communiqué d'ASO qui parle de " menaces directes lancées contre la course par des mouvances terroristes."
"S'il arrivait la moindre chose, c'était toute la crédibilité d'AS0 qui serait remise en cause", avait souligné avant l'annonce officielle le directeur des sports de France Télévision - qui devait retransmettre le Dakar-2008 -, Daniel Bilalian.

"On en est à deux recommandations de prudence du gouvernement et je pense que la menace sur la traversée de la Mauritanie est bien réelle au delà du brigandage qu'on a pu connaître dans les années précédentes. Là, c'est effectivement une menace armée de groupes déterminés, voire kamikazes", avait ajouté M. Bilalian.
Pour lui, "quels que soient les enjeux d'audience ou économiques, on n'a pas à engager la vie de compétiteurs dans une épreuve sportive".

Jeudi 3 janvier, le gouvernement français a en effet encore "déconseillé fortement" aux Français de se rendre en Mauritanie, en soulignant que cet avertissement valait aussi pour les ressortissants français "qui font le rallye Dakar-2008". Des propos relayés à nouveau aujourd’hui vendredi par le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Il faut en effet préciser qu’en cas de préjudices graves et de victimes, le gouvernement ne pouvait envisager un financement public du fait que les organisateurs sont une société privée.

"Le Dakar sans la Mauritanie, ce n'est plus le Dakar", concluait jeudi à Lisbonne le motard David Casteu, 2e du général l'année dernière.
Huit des quinze étapes du rallye empruntent en effet la Mauritanie et une journée de repos devait se tenir à Nouakchott. La Mauritanie promettait d'être à la fois le plat de résistance et le juge de paix de l'épreuve. Le désert de dunes du pays était le sommet sportif de l'épreuve qui devait pénétrer en Mauritanie le 11 janvier pour n'en sortir que le 19, veille de l'arrivée.

Les polémistes prétendent déjà que les déclarations gouvernementales ont pris les organisateurs par surprise. Mais cela signifie-t-il que les organisateurs connaissent si mal le pays où ils lancent les compétiteurs qu’ils sont incapables d’évaluer les risques. D’autant que le Dakar ne fait pas que passer : il s’y déroule pour l’essentiel.
Prendre ses désirs pour des réalités, c’est un peu léger ! Juste après l'attaque contre les touristes français, le directeur de la course Etienne Lavigne s'était –dit-il- rendu en Mauritanie pour s'entretenir en toute urgence avec les autorités du pays. Mercredi soir, peu critique et fort du soutien d'un communiqué du gouvernement mauritanien qui souhaite bénéficier des retombées financières de l’épreuve ("toutes les mesures de sécurité ont été prises pour que le passage se déroule en toute quiétude"), M. Lavigne voulait croire que "toutes les conditions de sécurité étaient réunies" avec notamment le déploiement de 4000 hommes et une "surveillance aérienne accrue".
Pourtant, déjà en 2007, des menaces du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC algérien) avaient contraint les organisateurs à annuler deux étapes, tandis qu'en 2006 et 2000 les organisateurs avaient mis en place des ponts aériens pour éviter le nord du Mali et le Niger.
L’Afrique accepte l’aide européenne, mais ne veut pas voir ses donateurs.
Al-Quaïda aura eu gain de cause, par la menace...

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