POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 2 janvier 2008

Jojo Bové lance un nouveau spectacle : une grève de la faim

Les anti-libéraux Verts s’hyper-médiatisent avec l’affreux Jojo Bové
Les Verts de la Confédération paysanne assurent leur promotion avec la complicité de journalistes-militants qui refuseraient de coller aux préférences politiques de leurs patrons, mais accourent en revanche dès que leurs agitateurs préférés les sifflent.
Ainsi, le quotidien Sud-Ouest s’est mis à disposition de l’affreux Jojo Bové
pour diffuser la publicité de son prochain spectacle en publiant un entretien exclusif. Ca doit rapporter gros et financer une partie [?] des 48.000 euros que la justice lui réclame et qu’il fait payer à ses serfs corvéables à merci.
La contribution de Sud-Ouest ne manque pas non plus de sel : au titre de la gabelle, le quotidien verse sa quote-part à la Compagnie théatrale de Bové, comme il sert Sa Cynique Majesté Royal au moyen de la dévote Charente Libre… et François Bayrou grâce à L’Eclair de Pau : pas si isolé que ça, l’éleveur de chevaux !
Le capital du Groupe Sud-Ouest appartient à 80% [ !] à une famille, les Lemoine (par l’intermédiaire de la Socibog, Société civile bordelaise de gestion), sans que Bové et la Conf’ ne trouvent à redire. Pourtant, en décembre 2007, ce groupe a rachèté pour 90 millions d'euros les 95% détenus par "Le Monde" finalisant la prise de contrôle des Journaux du Midi. Un monopole de presse qui convient à nos altermondialistes. L'opération qui, selon le groupe, aboutit à terme après entente avec la famille du radical Jean-Michel Baylet du Midi-Libre à "créer un des quatre grands pôles de la presse quotidienne régionale sur un axe de Bordeaux à Montpellier" et se situe "dans la perspective de l'axe BTM (Bordeaux-Toulouse-Montpellier) à constituer entre les trois groupes Sud Ouest, Dépêche du Midi et Midi Libre".
Aucun mouvement syndical dans les sociétés de journalistes. Allez comprendre…
Ne voilà-t-il pas un allié susceptible d'apporter sa quote-part au versement des 48.000 euros que réclame la justice à Bové pour les dégats qu'il cause et auquel ses camarades paysans ne peuvent que difficilement faire face: ses serfs ne sont tout de même pas corvéable à merci!

Ce mercredi matin, donc, le quotidien godillot a annoncé que le provincial Bové et sa troupe théatrale frapperaient demain les trois coups de leur nouvelle pièce en cinq actes, à Paris.
Le prétexte de son spectacle et d’obtenir l'activation par la France de la clause de sauvegarde sur le maïs OGM. "Il y aura autour de moi une quinzaine de personnes qui s'engagent sur l'ensemble de la durée (...). On sera à Paris, dans un endroit public connu qui ne posera pas de problème ni de sécurité, ni de tracas. Mais nous ne dévoilerons le lieu précis que jeudi matin", indique José Bové. Le ‘Demain, j’enlève le bas’ de Polnareff remis au goût du jour. Bové ne ménage pas ses effets.


José Bové, qui avait déjà annoncé sa grève de la faim le 10 décembre à Millau (Aveyron), précise maintenant que le maire de Londigny, (Charente) dans la région Poitou-Charentes, présidée par Sa Cynique Majesté Royal, sera notamment à ses côtés.
Un vieux sociétaire de la comédie à la française apportera son concours à l’Offensive Globalement Mobilisatrice (OGM) du Barnum de Bové. Le maire Vert de Londigny a signé pour quelques semaines, malgré son âge, car Yves Manguy est un vieux frère d’armes de l’affreux Jojo Bové.
Yves Manguy fut le premier porte-parole de la Confédération paysanne à sa création et en tant que membre d’ATTAC 16, il milite aussi à la Coordination nationale de défense des semences fermières (CNDSF).
Il faut craindre que Manguy nous joue la grande scène du malaise médiatique en plein show, car ce paysan retraité pourrait user de la corde sensible des spectateurs : après les femmes et les enfants, les malheurs du 3° âge émeuvent encore beaucoup la population. Mourir sur scène : le rêve de tout cabot !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):