Radicale et défiante CGT, toujours aussi archaïque
Au lendemain du 2° tour des législatives, la CGT a manifesté sa volonté de dialogue en mettant en garde la nouvelle majorité parlementaire et le gouvernement "contre l'erreur qu'ils commettraient en relayant systématiquement les seules revendications patronales".
Au regard du résultat du second tour des élections législatives, la confédération estime que de "très nombreux salariés" ont exprimé leurs désaccords sur "plusieurs orientations ou décisions récentes" du gouvernement "qui ne correspondent pas à leurs attentes" . Nul doute en revanche que des salariés en très grand nombre ont exprimé leur accord.
"C'est le cas du projet de loi sur les heures supplémentaires, l'absence de revalorisation du SMIC et de l'ensemble des salaires, les perspectives d'instaurer une TVA dite sociale ou des franchises pour les actes médicaux", poursuit la confédération. Pourtant le Smic -qui selon la CGT n'est pas revalorié- gagne 2% et ce n’est pas comme si il n’augmentait pas : à la différence de la CGT, les travailleurs apprécient donc.
La CGT rappelle par ailleurs "son extrême vigilance sur la future loi concernant le service minimum dans les transports, susceptible d'être votée en juillet". La CGT aurait-elle des préjugés ?
"C'est le cas du projet de loi sur les heures supplémentaires, l'absence de revalorisation du SMIC et de l'ensemble des salaires, les perspectives d'instaurer une TVA dite sociale ou des franchises pour les actes médicaux", poursuit la confédération. Pourtant le Smic -qui selon la CGT n'est pas revalorié- gagne 2% et ce n’est pas comme si il n’augmentait pas : à la différence de la CGT, les travailleurs apprécient donc.
La CGT rappelle par ailleurs "son extrême vigilance sur la future loi concernant le service minimum dans les transports, susceptible d'être votée en juillet". La CGT aurait-elle des préjugés ?
"Les préoccupations sociales sont jugées prioritaires par les salariés, leurs réponses nécessitent concertation et négociation avec les représentants syndicaux", ajoute l'organisation syndicale. C’est ce que le Président et le gouvernement ont annoncé. Cette promesse a dû tomber dans l’oreille gauche, que la CGT a un peu faible. L’exécutif a même commencé à pratiquer la concertation, comme le démontre la photo ci-contre : pour aller à l’Elysée en personne, Thibault avait alors soigné son brushing couvre-feuilles de choux.
La CGT "met en garde la majorité parlementaire et le gouvernement qui en est issu contre l'erreur qu'ils commettraient en relayant systématiquement les seules revendications patronales". Le langage de la mise en garde est-il approprié au dialogue ?
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