Démagogue et populiste?
Se faire battre à la
Présidentielle
donne des droits!
En tout cas,
la Présidentielle lui aura-t-elle servi à émerger des profondeurs du parti. Elle confirme maintenant sa tendance à court-circuiter le PS qu’elle n’a jamais fait qu’instrumentaliser. Mais le PS s’efforce désormais de la rejeter; alors elle accélère le processus dans lequel elle s’est engagée et se constitue une base : se contentera-t-elle d’un courant ?
Pour son malheur, les machinations qu’elle enclenche se retournent contre elle: la mèche est mouillée. Voyez comment elle a essayé de tourner son infortune conjugale à son profit. La machine infernale ne s’est-elle pas retournée contre elle ? Comme les médias qui subissent ses exigences, ses désistements de dernière minute et ses humiliations, les camarades ne supportent plus ses arrogances et son individualisme méprisant.
Méprisante ? Inaugurer une fresque de l'ère magdalénienne datant de 2000 avant Jésus-Christ, par exemple. Tandis qu'à Paris samedi, les socialistes s'opposaient sur le bilan des élections, Sa Cynique Majesté Royal avait choisi d'être « loin de tout ça » en Poitou-Charentes ! « J'ai beaucoup donné pendant les campagnes nationales et maintenant je me consacre à mon rôle de présidente de région, s'est-elle justifiée sur place. C'est passionnant parce que l'on est au côté de personnes paisibles et authentiques et qui s'impliquent dans le développement de leur territoire. Je suis dans la France paisible. » Et toc pour ceux qui ont pourtant de bonnes raisons de la critiquer.
Indécente?
Mais ces attaques ne resteront quand même pas sans réponse. Pour répliquer, Marie-sEGOlène Royal était hier invitée d’accueillantes chaînes de télévisions -soi-disant acquises à Sarkozy : Canal + à l'heure du déjeuner puis du 20 heures de TF1. Elle renoue avec la stratégie de communication qui avait permis sa désignation il y a un an : la base contre le sommet, prendre à témoin l'opinion plutôt que de participer au débat interne de son parti. « Le PS n'appartient pas à un groupe, à une minorité de personnes dirigeantes, il appartient aux militants, a-t-elle affirmé hier sur Canal +. Je serai la garante du respect du processus démocratique à l'intérieur du PS. Personne n'en est propriétaire et certainement pas ceux qui sont à la tête de courants qui ont été si destructeurs. » Il fallait oser accuser les autres; elle n’est pas ‘une faible femme’ et la ‘femme debout’ l’a fait, sans vergogne, avec une indécence inouïe ! Cette règle des courants, qui « souvent a empêché les débats », la Cynique susnommée veut visiblement la remettre en cause, si nous l’avons bien entendue. Mais il est vrai que les gens déforment ses propos !...
Nous pourrons les ré-entendre tout à loisir… Il restera qu’ils seront à coup sûr ‘sortis de leur contexte’. Alors, que faire contre la mauvaise foi ?
Adepte de cette fumisterie qu’elle appelle pompeusement ‘démocratie participative’, elle veut « faire voter les militants pour structurer la nouvelle pensée politique du socialisme du XXIe siècle ». La manipulation des masses a de beaux jours.
Royal a parallèlement fait la leçon à ses camarades. Les critiques « ne rendent pas service au collectif, au combat commun », a-t-elle estimé. Commentant un reportage sur le conseil national, elle a regretté de « très mauvaises images » et un retour « aux méthodes du passé ». Évidemment, Royal, revendiquant son statut d'ancienne candidate et ses 17 millions d'électeurs, veut se « situer à un autre niveau ». Personne ne lui arrive à la cheville.
Autocritique?
Méprisante ? Inaugurer une fresque de l'ère magdalénienne datant de 2000 avant Jésus-Christ, par exemple. Tandis qu'à Paris samedi, les socialistes s'opposaient sur le bilan des élections, Sa Cynique Majesté Royal avait choisi d'être « loin de tout ça » en Poitou-Charentes ! « J'ai beaucoup donné pendant les campagnes nationales et maintenant je me consacre à mon rôle de présidente de région, s'est-elle justifiée sur place. C'est passionnant parce que l'on est au côté de personnes paisibles et authentiques et qui s'impliquent dans le développement de leur territoire. Je suis dans la France paisible. » Et toc pour ceux qui ont pourtant de bonnes raisons de la critiquer.
Indécente?
Mais ces attaques ne resteront quand même pas sans réponse. Pour répliquer, Marie-sEGOlène Royal était hier invitée d’accueillantes chaînes de télévisions -soi-disant acquises à Sarkozy : Canal + à l'heure du déjeuner puis du 20 heures de TF1. Elle renoue avec la stratégie de communication qui avait permis sa désignation il y a un an : la base contre le sommet, prendre à témoin l'opinion plutôt que de participer au débat interne de son parti. « Le PS n'appartient pas à un groupe, à une minorité de personnes dirigeantes, il appartient aux militants, a-t-elle affirmé hier sur Canal +. Je serai la garante du respect du processus démocratique à l'intérieur du PS. Personne n'en est propriétaire et certainement pas ceux qui sont à la tête de courants qui ont été si destructeurs. » Il fallait oser accuser les autres; elle n’est pas ‘une faible femme’ et la ‘femme debout’ l’a fait, sans vergogne, avec une indécence inouïe ! Cette règle des courants, qui « souvent a empêché les débats », la Cynique susnommée veut visiblement la remettre en cause, si nous l’avons bien entendue. Mais il est vrai que les gens déforment ses propos !...
Nous pourrons les ré-entendre tout à loisir… Il restera qu’ils seront à coup sûr ‘sortis de leur contexte’. Alors, que faire contre la mauvaise foi ?
Adepte de cette fumisterie qu’elle appelle pompeusement ‘démocratie participative’, elle veut « faire voter les militants pour structurer la nouvelle pensée politique du socialisme du XXIe siècle ». La manipulation des masses a de beaux jours.
Royal a parallèlement fait la leçon à ses camarades. Les critiques « ne rendent pas service au collectif, au combat commun », a-t-elle estimé. Commentant un reportage sur le conseil national, elle a regretté de « très mauvaises images » et un retour « aux méthodes du passé ». Évidemment, Royal, revendiquant son statut d'ancienne candidate et ses 17 millions d'électeurs, veut se « situer à un autre niveau ». Personne ne lui arrive à la cheville.
Autocritique?
Ses critiques n’épargnent personne, sauf elle-même.
Le bilan de la présidentielle, à ses yeux claivoyants, ne se résume pas à une « autocritique » qu’il convient donc d’escamoter, mais doit surtout prendre en compte les « idées neuves » qui ont émergé durant la campagne, si incohérentes soient-elles. A-t-elle fait des erreurs ? « Sans doute, personne n'est parfait ! »
Le bilan de la présidentielle, à ses yeux claivoyants, ne se résume pas à une « autocritique » qu’il convient donc d’escamoter, mais doit surtout prendre en compte les « idées neuves » qui ont émergé durant la campagne, si incohérentes soient-elles. A-t-elle fait des erreurs ? « Sans doute, personne n'est parfait ! »
Piégeuse?
Des personnalités du centre pourraient-elles être associées à la réflexion ? « Pourquoi pas », répond-elle avant de reconnaître plus tard qu'elle est « favorable à un dialogue approfondi avec le MoDem et François Bayrou. » Puisqu’ils s’aiment tant, va-t-on assister à la naissance d’un parti nouveau qui serait le fruit des amours Royal et Bayrou ?
Malgré sa popularité forte parce qu’inespérée, mais en définitive décevante, Royal n'a pas les moyens de lancer aujourd'hui une offensive sur le PS. Elle freine –difficilement- ses ambitions. Alors qu'elle souhaitait un calendrier accéléré et qu'elle avait annoncé son ambition de devenir le prochain premier secrétaire, elle a assuré hier qu'elle n'était « pas pressée » ! « Le PS n'est pas un objectif en soi », a-t-elle affirmé, avec toute la sincérité dont elle est capable.
Des personnalités du centre pourraient-elles être associées à la réflexion ? « Pourquoi pas », répond-elle avant de reconnaître plus tard qu'elle est « favorable à un dialogue approfondi avec le MoDem et François Bayrou. » Puisqu’ils s’aiment tant, va-t-on assister à la naissance d’un parti nouveau qui serait le fruit des amours Royal et Bayrou ?
Malgré sa popularité forte parce qu’inespérée, mais en définitive décevante, Royal n'a pas les moyens de lancer aujourd'hui une offensive sur le PS. Elle freine –difficilement- ses ambitions. Alors qu'elle souhaitait un calendrier accéléré et qu'elle avait annoncé son ambition de devenir le prochain premier secrétaire, elle a assuré hier qu'elle n'était « pas pressée » ! « Le PS n'est pas un objectif en soi », a-t-elle affirmé, avec toute la sincérité dont elle est capable.
'Saine' mauvaise foi?
Interrogée sur ses déclarations sur « l'irréalisme » des propositions qu'elle avait portées durant la campagne (Smic à 1 500 euros et généralisation des 35 heures), Royal a esquivé , avec le courage et le savoir-faire que nous avons appris à connaïtre . Ses propos « ont été déformés », a-t-elle assuré avant de pointer du doigt les « propositions du PS insuffisamment préparées ». ‘C’est pas moi, c’est lui’, comme on dit dans les cours de récré. «On ne peut plus présenter de projets par slogans», a-t-elle ajouté sur TF1. Faut-il lui rappeler ses propres slogans creux ?
Le cas n’est pas seulement pathétique, il est pathologique.
Interrogée sur ses déclarations sur « l'irréalisme » des propositions qu'elle avait portées durant la campagne (Smic à 1 500 euros et généralisation des 35 heures), Royal a esquivé , avec le courage et le savoir-faire que nous avons appris à connaïtre . Ses propos « ont été déformés », a-t-elle assuré avant de pointer du doigt les « propositions du PS insuffisamment préparées ». ‘C’est pas moi, c’est lui’, comme on dit dans les cours de récré. «On ne peut plus présenter de projets par slogans», a-t-elle ajouté sur TF1. Faut-il lui rappeler ses propres slogans creux ?
Le cas n’est pas seulement pathétique, il est pathologique.
Il faut vraiment être ségogols 'basiques' pour ne pas en avoir fait le tour!
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