Des ‘plumes’ de Fabius
Ne demandez pas où il les met, ce serait indécent. Non ! Il s’agit de ses ‘nègres’ blancs, car Lolo Fabius dirige une PME de scribes et de penseurs, mais sans lien aucun avec la décolonisation.
Guillaume Bachelay et Stéphane Israël, deux «plumes» de Laurent Fabius, signent parfois sous leur nom des tribunes dans Le Monde ou dans La Revue socialiste. Si ces jeunes trentenaires sortent peu à peu de l'ombre, c'est qu'ils incarnent, chacun à sa manière, le nouveau visage de la Fabiusie, renouvelée, rajeunie, en un mot comme en cent, prête à servir. Ecole normale supérieure, hypokhâgne, khâgne: même leurs parcours se ressemblent. Tous les deux laïques et républicains, ils choisissent Fabius très tôt, vers 1995, après l'avoir entendu en conférence. Plus tard, sous la houlette impitoyable de Marc-Antoine Jamet, alors directeur de cabinet à la présidence de l'Assemblée nationale, ils intègrent l'Hôtel de Lassay, où ils fournissent notes et autres éléments de discours. Sur cette voie, le pire est souvent sûr; soucieux de se ménager une issue.
Guillaume Bachelay, plus philosophe, adopte d'emblée la politique: Bercy d'abord, ensuite Solferino, où il contribue à mettre en place et à animer la Maison des élus socialistes et républicains. Comme son illustre aîné, il choisit la Seine-Maritime, son département d'origine, pour s'implanter: depuis 2001. Aujourd’hui maire adjoint de Cléon (76) et membre du conseil national du PS.« Rénovation ». il a 32 ans.
Mais, si Guillaume Bachelay s'est fait une gloire parmi ses amis, c'est aussi à ses imitations de Claude Bartolone qu'il le doit. Son «j'ai dit aux copains» confond l'intéressé lui-même… Bachelay, plus carré, montre les premiers signes de calvitie. Ce qui, en son pays, n'est pas forcément un défaut.
Stéphane Israël réussit l'agrégation d’histoire (1995),l'Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm (1991-1997) et l'ENA (promotion Nelson Mandela,1999 – 2001), avant de choisir la Cour des comptes. Plus en réserve que son collègue, Stéphane Israël a eu le privilège d’être stagiaire en Corse le soir de la perquisition de la préfecture et de l'arrestation du préfet Bonnet. Chargé de mission au cabinet du Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie (2001-2002) et professeur associé à l’Ecole normale supérieure de la Rue d'Ulm, il est, au côté de l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, Olivier Schrameck, chargé de la préparation des normaliens aux concours administratifs. La rigueur de son costume contraste avec un physique d'étudiant. Né en janvier 1971, il a 36 ans.
Ne demandez pas où il les met, ce serait indécent. Non ! Il s’agit de ses ‘nègres’ blancs, car Lolo Fabius dirige une PME de scribes et de penseurs, mais sans lien aucun avec la décolonisation.
Guillaume Bachelay et Stéphane Israël, deux «plumes» de Laurent Fabius, signent parfois sous leur nom des tribunes dans Le Monde ou dans La Revue socialiste. Si ces jeunes trentenaires sortent peu à peu de l'ombre, c'est qu'ils incarnent, chacun à sa manière, le nouveau visage de la Fabiusie, renouvelée, rajeunie, en un mot comme en cent, prête à servir. Ecole normale supérieure, hypokhâgne, khâgne: même leurs parcours se ressemblent. Tous les deux laïques et républicains, ils choisissent Fabius très tôt, vers 1995, après l'avoir entendu en conférence. Plus tard, sous la houlette impitoyable de Marc-Antoine Jamet, alors directeur de cabinet à la présidence de l'Assemblée nationale, ils intègrent l'Hôtel de Lassay, où ils fournissent notes et autres éléments de discours. Sur cette voie, le pire est souvent sûr; soucieux de se ménager une issue.
Guillaume Bachelay, plus philosophe, adopte d'emblée la politique: Bercy d'abord, ensuite Solferino, où il contribue à mettre en place et à animer la Maison des élus socialistes et républicains. Comme son illustre aîné, il choisit la Seine-Maritime, son département d'origine, pour s'implanter: depuis 2001. Aujourd’hui maire adjoint de Cléon (76) et membre du conseil national du PS.« Rénovation ». il a 32 ans.
Mais, si Guillaume Bachelay s'est fait une gloire parmi ses amis, c'est aussi à ses imitations de Claude Bartolone qu'il le doit. Son «j'ai dit aux copains» confond l'intéressé lui-même… Bachelay, plus carré, montre les premiers signes de calvitie. Ce qui, en son pays, n'est pas forcément un défaut.
Stéphane Israël réussit l'agrégation d’histoire (1995),l'Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm (1991-1997) et l'ENA (promotion Nelson Mandela,1999 – 2001), avant de choisir la Cour des comptes. Plus en réserve que son collègue, Stéphane Israël a eu le privilège d’être stagiaire en Corse le soir de la perquisition de la préfecture et de l'arrestation du préfet Bonnet. Chargé de mission au cabinet du Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie (2001-2002) et professeur associé à l’Ecole normale supérieure de la Rue d'Ulm, il est, au côté de l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, Olivier Schrameck, chargé de la préparation des normaliens aux concours administratifs. La rigueur de son costume contraste avec un physique d'étudiant. Né en janvier 1971, il a 36 ans.
Il est actuellement conseiller référendaire à la Cour des Comptes et milite dans le Val de Marne (section de Créteil) pour le PS.
C'est toujours ainsi que commencent les grands noms. Ils sont d'abord en bas de l'échelle et montent peu à peu pour atteindre le succès absolu. Je pense que c'est la définition même du succès. Je dis bon courage à ces deux messieurs.
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