Hammadi "supplie" Royal "d'arrêter" et "de jouer collectif"
A qui veut l’entendre, Royal se dit appréciée des jeunes mais ceux du MJS ont pourtant visiblement du mal à la supporter. On se rappelle les accrochages nombreux qui émaillent leurs rapports et ça continue. Le MJS aussi est agité par des courants et contre courants.
Cette fois, le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) trentenaire né en 1979 qui débat en coupant la parole, Razzye Hammadi, a "supplié" vendredi Ségolène Royal "d'arrêter" ses gestes et propos de désunion et "de jouer collectif" : il lui a demandé "d'avoir un peu plus d'humilité et de respect pour la force collective qui l'a portée". "Je la supplie d'arrêter, de jouer collectif et qu'elle fasse en sorte de donner l'image de militants et de dirigeants qui se respectent eux-mêmes", a lancé Razzye Hammadi sur LCI. C’est clair, mais, dans son prétendu souci de débat participatif –à distance– elle reste sourde à tous ceux nombreux qui la pressent de rentrer dans le rang. Pas de chance ; elle persiste à croire que son échec à la présidentielle lui confère des droits, quant d’autres ont la pudeur de se retirer. Alain Juppé ne lui a inspiré ni de la dignité, ni le respect de la sanction des électeurs. « J’y suis, j’y reste ! » Les membres du Bureau national auront du mal à se débarrasser de la squatteuse…
Pendant la campagne présidentielle, "il y a de jeunes militants qui ont mouillé le maillot (...) et on leur dit: ‘le programme que vous avez défendu, la candidate n'y croyait pas’!", a-t-il poursuivi. On demande à les voir ces ‘jeunes militants’ ! Il faisait ainsi allusion aux critiques de Royal, mercredi, sur le SMIC à 1500 euros et la généralisation des 35 heures.
A qui veut l’entendre, Royal se dit appréciée des jeunes mais ceux du MJS ont pourtant visiblement du mal à la supporter. On se rappelle les accrochages nombreux qui émaillent leurs rapports et ça continue. Le MJS aussi est agité par des courants et contre courants.
Cette fois, le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) trentenaire né en 1979 qui débat en coupant la parole, Razzye Hammadi, a "supplié" vendredi Ségolène Royal "d'arrêter" ses gestes et propos de désunion et "de jouer collectif" : il lui a demandé "d'avoir un peu plus d'humilité et de respect pour la force collective qui l'a portée". "Je la supplie d'arrêter, de jouer collectif et qu'elle fasse en sorte de donner l'image de militants et de dirigeants qui se respectent eux-mêmes", a lancé Razzye Hammadi sur LCI. C’est clair, mais, dans son prétendu souci de débat participatif –à distance– elle reste sourde à tous ceux nombreux qui la pressent de rentrer dans le rang. Pas de chance ; elle persiste à croire que son échec à la présidentielle lui confère des droits, quant d’autres ont la pudeur de se retirer. Alain Juppé ne lui a inspiré ni de la dignité, ni le respect de la sanction des électeurs. « J’y suis, j’y reste ! » Les membres du Bureau national auront du mal à se débarrasser de la squatteuse…
Pendant la campagne présidentielle, "il y a de jeunes militants qui ont mouillé le maillot (...) et on leur dit: ‘le programme que vous avez défendu, la candidate n'y croyait pas’!", a-t-il poursuivi. On demande à les voir ces ‘jeunes militants’ ! Il faisait ainsi allusion aux critiques de Royal, mercredi, sur le SMIC à 1500 euros et la généralisation des 35 heures.
"On a Sarkozy pour cinq ans mais cette même candidate, sa priorité, ce n'est pas comment on va vivre notre opposition et notre force de proposition pendant cinq ans, mais ce qu'elle pourra incarner en 2012", a encore vitupéré le président du MJS. Dans la matinée, Dame Royal avait en effet parlé d'une "probable" candidature en 2012. "Il faut avoir un peu de respect pour les gens", a-t-il poursuivi, exaspéré.
Pour lui, "le Parti socialiste et la candidature de la gauche en 2012 n'appartiennent à personne, si ce n'est aux générations à venir". Place aux jeunes et les quinquas ne le sont pas encore assez pour le MJS… "Ce que je demande à Ségolène Royal, c'est (...) d'avoir un peu plus d'humilité et de respect pour la force collective qui l'a portée, même s'il y avait plein de choses qui n'allaient pas pendant la campagne, y compris certaines qui étaient de (sa) responsabilité personnelle", a-t-il encore accusé.
Dans une tribune adressée vendredi à la presse, Razzye Hammadi a par ailleurs souhaité que le débat de la rentrée soit "dédié aux raisons de la défaite", parlant de "droit d'inventaire" et de "préparation de la refondation de la gauche".
Il se dit aussi favorable à une désignation du candidat socialiste à partir de 2010, faute de quoi elle serait "noyée dans les enjeux d'ego", et à un congrès "après les municipales" pour éviter "la personnalisation des enjeux", comme le souhaite le premier secrétaire François Hollande.
Jeune quadra né en juin 1967, le député européen socialiste Benoît Hamon ne peut plus ‘laisser le temps au temps’ : il s’est positionné et a de son côté jugé vendredi "incohérent politiquement" de dire, alors même que Nicolas Sarkozy refuse un coup de pouce au Smic, que l'augmentation que proposaient les socialistes était "une mauvaise idée". On peut donc le penser, mais ne surtout pas le dire ! La franchise n’est pas ce qui prévaut dans l’analyse du député européen : chacun sa méthode pour anesthésier le peuple. "Je ne trouve pas très adroit, c'est le moins qu'on puisse dire, la semaine où Nicolas Sarkozy annonce qu'il n'y aura pas de coup de pouce au Smic, de dire que l'augmentation du Smic que nous proposions était une mauvaise idée. C'est incohérent politiquement", a-t-il estimé sur BFM. Suggère-t-il que les incohérences du PS soient maquillées? Hamon devrait se recycler dans une casse ! Avec seulement bac plus trois (licence d'histoire), il fut à bonne école : il débuta sa carrière en 1991 comme assistant parlementaire du député PS de la Gironde Pierre Brana ; conseiller pour la jeunesse auprès du premier secrétaire du PS Lionel Jospin de 1995 à 1997, il entre ensuite au cabinet de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, comme conseiller technique chargé de l'emploi des jeunes (1997-98), puis comme conseiller chargé des affaires politiques (1998-2000). Il a bénéficié d’un parachute doré, comme directeur du planning stratégique de l'institut de sondage IPSOS de 2001 à 2004 : les licenciés de l’Université peuvent-ils espérer le même parcours ?
Les jeunes loups socialistes parlent beaucoup depuis que l’élection présidentielle délie les langues. Il a rappelé que le projet du PS avait été "voté par les militants". Ce qui pose le problème de la formation politique de la base... Des militants sous influence, que les médias ont privés de leur libre-arbitre, sauf à penser que militant socialiste signifie ‘ségogol’. "On ne pourra pas expliquer (s'il faut leur expliquer pour qu'ils comprennent...) que la défaite de l'élection présidentielle est la faute de tous les socialistes sauf une", a-t-il dit, ciblant la candidate Ségolène Royal. C’est en effet ce que Sa Cynique Majesté Royal tente de faire.
Selon le responsable socialiste, "ce serait un très mauvais choix de faire un congrès très vite, qui serait bâclé dans sa préparation et qui finalement se concentrerait sur la seule question du leadership". "Je crains que le PS n'ait pas les épaules pour supporter les conséquences d'un tel débat", a-t-il ajouté redoutant "une division profonde du PS". Le 2° parti français est-il à ce point ébranlé par trois échecs électoraux d’importance, alors même que le PS s’évertue à nous convaincre par ailleurs que la correction du 2° tour des législatives aurait mis du baume au cœur des ses membres ?... Un cautère sur une jambe de bois, donc !
Alors que Marie-sEGOlène Royal a souhaité que "les choses bougent" au PS avant les municipales, M. Hamon a lancé : "vous croyez que cela va aider un candidat aux municipales de savoir qui est le patron et qui veut être candidat" en 2012 ? Est-ce bien la vraie question fondamentale qu’il se posera ou est-ce plutôt un combat de chefs dont il est exclu ?...
Il a aussi jugé "anormal" que le président Nicolas Sarkozy ait reçu trois personnalités socialistes -François Hollande, Laurent Fabius et la Cynique susnommée- avant le sommet de Bruxelles. "Pourquoi le fait-il, pour continuer à nous diviser? Une seule personne aurait dû être reçue", le premier secrétaire François Hollande, a-t-il dit.
Combat de chefs et guerre de clans : pour faire bouger les lignes, les éléphants actuels envoient en première ligne les troisièmes couteaux.
Pas besoin d'ailleurs d'y aller...
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