Au lendemain du malencontreux coup d'éclat de M'dame Royal au sujet de la scolarisation des enfants handicapés, le gouvernement et le groupe UMP à l'Assemblée nationale ont dénoncé jeudi les "contrevérités" de la candidate socialiste. Les associations, elles, se félicitent que cette question ait enfin trouvé sa place dans la campagne présidentielle et réclament plus de moyens.
Philippe Bas, ministre de la Santé et des Solidarités a réagi en déclarant: "Il n'est pas acceptable qu'une candidate à la présidence de la République, la plus haute fonction de l'Etat, assène ainsi des contrevérités sur un sujet aussi grave". Dans un communiqué, le ministre affirme qu'"en 2002, il y avait moins de 90.000 enfants (handicapés) scolarisés dans l'école de leur quartier ou de leur village" et qu'"à la rentrée 2006, ce sont 160.000 enfants handicapés qui ont été scolarisés dans l'école de leur quartier".
Mêmes chiffres avancés par Lionel Luca, député UMP rapporteur du budget de l'Enseignement scolaire 2006, pour qui ces données sont "incontestables". M. Luca s'inscrit en faux contre la mauvaise foi de Sa Cynique Majesté susnommée et précise que "les aide-éducateurs n'ont pas été supprimés" mais remplacés par des "auxiliaires de vie scolaire (AVS)" qui sont maintenant "plus de 12.000 grâce à la loi pour l'Egalité des droits et des chances des personnes handicapées" votée au Parlement en février 2005.
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