Directrice d'école dans l'illégalité.
Des fonctionnaires mordent maintenant la main qui les nourrit!
La population désorientée par les problèmes d’emploi et de fins de mois difficiles est en recherche de modèles : elle est partagée entre un besoin d’autorité et un désir de liberté. Les exemples venus d’en haut ne l’aident plus. Alors, les Français sont comme des enfants de parents qui se déchirent et entrent dans une procédure de divorce. Ils sont écartelés entre leurs deux sources d’équilibre qui à l’occasion de la campagne électorale s’invectivent et donnent une image détestable : chamailleries, mauvaise foi, prise en otage des enfants et, en un mot, manque de respect réciproque. Comment peut-on espérer que les enfants de la France déchirée soient eux-mêmes respectueux des lois de la république?
Les candidats tiennent des discours tellement discordants que les électeurs sont déboussolés. Les promesses d'un monde meilleur, où on rase gratis avec l'une et où chacun retrouverait ses repères avec l'autre, les laissent désemparés : rigueur d’un côté et démagogie flagrante d’un autre. Et voilà que leurs maîtresses d’école défient l’autorité à leur tour.
La directrice d'une école maternelle parisienne qui s'est opposée à la loi a été placée en garde à vue vendredi 23 après des échauffourées liées à l'interpellation d'un Chinois sans papiers au début de la semaine près de son établissement. Elle a revendiqué lundi un "devoir de résistance". C'est nouveau, mais c'est la conséquence logique des contestations systématiques et aveugle par la gauche de l'action gouvernementale.
La directrice hors-la-loi "ne considère pas avoir outrepassé (s)on devoir de discrétion", et précise qu'elle "ne regrette rien" et qu'elle attend "sereinement les suites de l'enquête en cours".
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi à Paris pour dénoncer les arrestations de parents d'élèves sans papier et le placement en garde vue de la directrice, qui a également soulevé de vives critiques de la part des partis de gauche. Comme il se doit!
Valérie Boukobza, la directrice de l'école maternelle Rampal à Paris, a été interpellée et placée en garde à vue vendredi au commissariat Eric-Satie, du XIXe arrondissement. Motif : "outrage et dégradation de biens public en réunion". Cette arrestation est l'une des conséquences de violents incidents qui ont éclaté mardi entre des parents d"élèves et des policiers lors de l'arrestation d'un parent sans-papiers d'enfants scolarisés.
Réseau Education sans frontière reprend du service et un membre de (RESF), Dominique Vanstaevel, est un bon conteur: "Ce grand-père [la gauche aime tout à coup les vieux: c'est à nous tirer les larmes...] chinois était venu chercher ses petits enfants. Et puis, ça a dégénéré, ils ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les parents qui s'opposaient à cette arrestation, ils ont lâché les chiens, tout cela devant les enfants !" L'homme sera finalement remis en liberté mercredi.
Pour RESF, dont l'unique motivation est le bien des petits enfants et qui fait abstraction de ses préjugés politiques révolutionnaires, "la situation s'envenime ces derniers jours". Lundi, déjà, il y avait eu une tentative d'arrestation sur une femme venue chercher sa nièce après l'école. "Les parents ont été choqués"! Il ne surjoue pas cette fois: à la limite, il sonne faux... "La dame a été embarquée, la petite fille est restée seule sur le trottoir. Sa tante a été relâchée un peu après", nous conte Dominique Vanstaevel. Selon lui, depuis le début de l'année, "on assiste à une démultiplication du nombre de contrôles, des arrestations dans nos quartiers, que ce soient dans le XIe, XVIIIe, XIXe, qui sont des quartiers populaires". Et très accueillant: une garantie d'animation sociale récupérable! La gauche se plaint qu'une loi votée démocratiquement par un Parlement démocratiquement élu est appliquée!
Des intervenants impartiaux et sans arrière-pensées électorales, le SNUipp-FSU, syndicat socialiste, et la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, qui n'est pas moins socialiste, se sont déclarés "indignés" par l'arrestation de la directrice. Vendredi en début d'après-midi, une cinquantaine de personnes, membres de RESF ou parents d'élèves se retrouvaient devant le commissariat en soutien à la directrice d'école. Une délégation demandait à être reçue, sans réponse pour le moment.
Pareillement, le rectorat ne s'est pas prêtée encore à cette entreprise de désobéissance civile.
RESF, FCPE et SNUipp-FSU misent sur le soutien du peuple français. C'est dire qu'ils en sont coupés. Car les Françai(e)s sont las de cette agitation permanente et désapprouvent ces provocations qui ne trompent personne.
A jouer aux apprentis-sorciers drapés de rose, rouge et noir, on peut craindre que la sanction se matérialise dans un vote extrêmiste que la gauche est en train de susciter.
Des fonctionnaires mordent maintenant la main qui les nourrit!
La population désorientée par les problèmes d’emploi et de fins de mois difficiles est en recherche de modèles : elle est partagée entre un besoin d’autorité et un désir de liberté. Les exemples venus d’en haut ne l’aident plus. Alors, les Français sont comme des enfants de parents qui se déchirent et entrent dans une procédure de divorce. Ils sont écartelés entre leurs deux sources d’équilibre qui à l’occasion de la campagne électorale s’invectivent et donnent une image détestable : chamailleries, mauvaise foi, prise en otage des enfants et, en un mot, manque de respect réciproque. Comment peut-on espérer que les enfants de la France déchirée soient eux-mêmes respectueux des lois de la république?
Les candidats tiennent des discours tellement discordants que les électeurs sont déboussolés. Les promesses d'un monde meilleur, où on rase gratis avec l'une et où chacun retrouverait ses repères avec l'autre, les laissent désemparés : rigueur d’un côté et démagogie flagrante d’un autre. Et voilà que leurs maîtresses d’école défient l’autorité à leur tour.
La directrice d'une école maternelle parisienne qui s'est opposée à la loi a été placée en garde à vue vendredi 23 après des échauffourées liées à l'interpellation d'un Chinois sans papiers au début de la semaine près de son établissement. Elle a revendiqué lundi un "devoir de résistance". C'est nouveau, mais c'est la conséquence logique des contestations systématiques et aveugle par la gauche de l'action gouvernementale.
La directrice hors-la-loi "ne considère pas avoir outrepassé (s)on devoir de discrétion", et précise qu'elle "ne regrette rien" et qu'elle attend "sereinement les suites de l'enquête en cours".
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi à Paris pour dénoncer les arrestations de parents d'élèves sans papier et le placement en garde vue de la directrice, qui a également soulevé de vives critiques de la part des partis de gauche. Comme il se doit!
Valérie Boukobza, la directrice de l'école maternelle Rampal à Paris, a été interpellée et placée en garde à vue vendredi au commissariat Eric-Satie, du XIXe arrondissement. Motif : "outrage et dégradation de biens public en réunion". Cette arrestation est l'une des conséquences de violents incidents qui ont éclaté mardi entre des parents d"élèves et des policiers lors de l'arrestation d'un parent sans-papiers d'enfants scolarisés.
Réseau Education sans frontière reprend du service et un membre de (RESF), Dominique Vanstaevel, est un bon conteur: "Ce grand-père [la gauche aime tout à coup les vieux: c'est à nous tirer les larmes...] chinois était venu chercher ses petits enfants. Et puis, ça a dégénéré, ils ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les parents qui s'opposaient à cette arrestation, ils ont lâché les chiens, tout cela devant les enfants !" L'homme sera finalement remis en liberté mercredi.
Pour RESF, dont l'unique motivation est le bien des petits enfants et qui fait abstraction de ses préjugés politiques révolutionnaires, "la situation s'envenime ces derniers jours". Lundi, déjà, il y avait eu une tentative d'arrestation sur une femme venue chercher sa nièce après l'école. "Les parents ont été choqués"! Il ne surjoue pas cette fois: à la limite, il sonne faux... "La dame a été embarquée, la petite fille est restée seule sur le trottoir. Sa tante a été relâchée un peu après", nous conte Dominique Vanstaevel. Selon lui, depuis le début de l'année, "on assiste à une démultiplication du nombre de contrôles, des arrestations dans nos quartiers, que ce soient dans le XIe, XVIIIe, XIXe, qui sont des quartiers populaires". Et très accueillant: une garantie d'animation sociale récupérable! La gauche se plaint qu'une loi votée démocratiquement par un Parlement démocratiquement élu est appliquée!
Des intervenants impartiaux et sans arrière-pensées électorales, le SNUipp-FSU, syndicat socialiste, et la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, qui n'est pas moins socialiste, se sont déclarés "indignés" par l'arrestation de la directrice. Vendredi en début d'après-midi, une cinquantaine de personnes, membres de RESF ou parents d'élèves se retrouvaient devant le commissariat en soutien à la directrice d'école. Une délégation demandait à être reçue, sans réponse pour le moment.
Pareillement, le rectorat ne s'est pas prêtée encore à cette entreprise de désobéissance civile.
RESF, FCPE et SNUipp-FSU misent sur le soutien du peuple français. C'est dire qu'ils en sont coupés. Car les Françai(e)s sont las de cette agitation permanente et désapprouvent ces provocations qui ne trompent personne.
A jouer aux apprentis-sorciers drapés de rose, rouge et noir, on peut craindre que la sanction se matérialise dans un vote extrêmiste que la gauche est en train de susciter.
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