Défection du socialiste Claude Allègre.
Claude Allègre ne pratique pas la langue de bois. Et s'il exprime le fond de sa pensée, c'est qu'il a de bonnes raisons, puisqu'il a été le ministre de tutelle de la candidate socialiste: il a en conscience, l'impérieuse nécessité de mettre les Français en garde.
VOIR et ECOUTER un montage 'décoiffant' dû à Segol-haine qui met les propos de Claude Allègre en valeur: Sa Cynique Majesté Royal s'arroge déjà le droit de parler au nom du peuple français et, invitée à réagir sur la décision de Claude Allègre de ne pas voter pour elle, elle s'autorise cette royale déclaration selon laquelle les Français "s'en moquent totalement"... Si ce n'est pas de la grossiéreté de bas d'immeuble...
Elle persiste et signe en ajoutant mardi soir: "Cette question ne m'intéresse pas", prédisant même que cela pourrait l'"aider vis-à-vis des enseignants, parce que je crois qu'il n'a pas laissé un très bon souvenir", l'a-t-elle mouché, en garce qu'elle est, elle qui n'a laissé AUCUN souvenir. Son sourire médiatique refait en institut -avec le reste et à quel prix?- cachait donc bien des dents d'une méchanceté naturelle aiguisées par une ambition exacerbée par le problème Bayrou...
Bien qu'elle méprise Allègre et parce qu'elle se moque finalement fort peu de la 'bravitude' de sa prise de position, la femme serpent s'acharne sur lui avec beaucoup de cette 'humanitude' qui ravit les ségogols militants de certaines banlieues et d'ailleurs: "C'est sa liberté. Je n'ai pas de commentaire particulier à faire", a-t-elle balayé d'un revers de main sur TF1. Elle est au-dessus de tout cela... Misant sur la sottise des profs qui ont des trous de mémoire et ne font pas la différence entre la peste et le choléra, Sa Pestilentielle Majesté Royal perce les bubons et déverse le pus: "Je crois même que ça va peut-être m'aider vis-à-vis des enseignants." L'ancienne ministre déléguée à l'Enseignement scolaire (1997-2000), qui était alors sous la responsabilité de Claude Allègre à l'Education nationale, s'est évertuée à ringardiser son ancien ministre de tutelle. "Ce qui est important pour moi, c'est de me tourner vers l'avenir". Et de lancer à l'attention de celui qui avait qualifié le système éducatif de "mammouth à dégraisser" que les Français se préoccuppent davantage "des délocalisations", "de la précarité", et qu'ils "n'arrivent plus à trouver un logement", "s'angoissent pour le chômage des jeunes", "se demandent comment les retraites vont être payées" et "comment les déficits vont être couverts". "Voilà les questions qu'ils se posent!" Comme si celle qui a laissé à son supérieur -à bien des égards- une si vilaine impression était apte à régler leurs problèmes.
A quarante jours du premier tour, la candidate PS a saisi l'occasion pour rappeler ses propositions en matière d'éducation, alors que l'obsède son rival, l'UDF François Bayrou -un autre co-gestionnaire, comme elle- , qui lui dispute les suffrages enseignants. "Ma première décision -encore une 'première' décision- sera de remettre à l'école les moyens qui lui ont été retirés pendant les cinq ans de ce gouvernement", a-t-elle répété, sans expliquer COMMENT. Ce qui permettrait de "baisser le nombre d'élèves par classe" (à 17 au CP et en CE1) et de faire du "soutien scolaire individualisé". C'est la fée Mélusine...
Elle a également confirmé qu'elle souhaitait "créer un nouveau métier dans les établissements scolaires" pour "éradiquer la violence", en mettant "des adultes référents plus fréquents dans les écoles, dans les cours de récréation, aux alentours des établissements scolaires". Dans l'attente de plus de détails , elle veut 'carte blanche'... A vos riques et périls!
Sa Magique Majesté Royal a enfin affiché son ambition de "remettre massivement de la culture et du sport dans les collèges". Nous n'en saurons pas plus, sauf que ce sera sans doute la 'première' de ses décisions! Avant ou après son action, tant attendue, contre les violences aux femmes...
Elle n'a pas évoqué sa proposition de réviser la carte scolaire comme le prévoit son "pacte présidentiel", ce que préconise également François Bayrou: où est la différence?
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